La conspiration du silence

La conspiration du silence

Une série documentaire de 8 épisodes
Disponible en intégralité sur la plateforme france.tv

Les résumés

La conspiration du silence épisode 1

 

Épisode 1

DISPARITIONS DANS L’YONNE
 

Le 28 juillet 1981, le cadavre d’une jeune femme est découvert dans un abri à bestiaux du petit village tranquille de Rouvray, à quelques kilomètres d’Auxerre. L’enquête est confiée à l’adjudant Christian Jambert qui cherche à identifier la jeune victime. Il s’aperçoit qu’entre 1975 et 1979, 6 jeunes femmes de « l’Assistance publique » ont disparu sans que personne ne s’émeuve. On découvre le petit monde d’Auxerre, chef-lieu de l’Yonne, département rural où l’accueil des enfants handicapés ou abandonnés est à la fois une tradition et une activité lucrative depuis le 19ème siècle. Cette affaire vient perturber la tranquillité de cette région jusque là plutôt connue pour son club de foot l'AJ Auxerre et son député-maire et futur ministre Jean-Pierre Soisson.

Un premier épisode qui plante le décor de cette époque.

 

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La conspiration du silence

 

Épisode 2

ÉMILE LOUIS
 

Le cadavre de Rouvray est identifié. Il s’agit de Sylviane Lesage, ancienne pupille de la DDASS. Christian Jambert poursuit son enquête sur ce meurtre et ces étranges disparitions. Ses méthodes de chasseur solitaire agacent le monde policé et un peu endormi de la gendarmerie auxerroise. Le gendarme Jambert met le doigt sur le dénominateur commun des disparues : la plupart ont été prises en charge par l’institut médico-éducatif Grattery et ont côtoyé un chauffeur de car scolaire affable, conseiller municipal, très présent dans le quotidien de ces jeunes femmes fragiles.

On découvre la figure à la fois sympathique et sinistre d’Emile Louis, qui sévit dans le microcosme Icaunais.

 

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La conspiration du silence épisode 3

 

Épisode 3

PERTES ET PROFITS
 

Fin 1981, toutes les pistes convergeant vers Emile Louis. Soupçonné du viol et du meurtre de Sylviane Lesage qu’il nie, il est placé en garde à vue par Christian Jambert. Il avoue des attouchements sur des enfants de la DDASS mais dément être coupable de la disparition des jeunes filles. C’est le juge d’instruction Jacques Bourguignon qui entre alors en scène, prononçant un non-lieu. Personne, ni lui, ni le procureur ne semblent s’intéresser à ce meurtre sordide et aux disparitions inexpliquées. Emile Louis est finalement condamné à 4 années de détention pour attouchements, à l’issue desquelles il quittera la région. Jambert, avec l’obstination qu’on lui connait désormais, poursuit ses investigations et présente un rapport circonstancié qui sera classé sans suite…

Pacte de non-dénonciation ou paresse judiciaire, le mystère reste entier.

 

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La conspiration du silence épisode 4

 

Épisode 4


LES SURVIVANTES

En 1984 une nouvelle affaire éclate dans le paisible village d’Appoigny, à 10 km d’Auxerre. Huguette, 19 ans, réussit à s’échapper du « pavillon de l’horreur » où elle est séquestrée et torturée depuis 3 mois avec une autre jeune femme de la DDASS, Mikaela. Quand les propriétaires de ce pavillon, le couple Dunand, sont arrêtés, on découvre l'enfer vécu par ces jeunes femmes. Leurs disparitions n’avaient inquiété personne. Un carnet comportant 30 noms est saisi lors de la perquisition : il s’agit de clients aisés et bien sous tous rapports qui venaient payer pour « consommer de la torture » sur des êtres sans défense. Le couple est mis en examen pour viols avec tortures et actes de barbarie, puis incarcéré.

 

 

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La conspiration du silence épisode 5

 

Épisode 5

OÙ SONT PASSÉS LES TORTIONNAIRES ?
 

Le couple Dunand est sous les verrous et l’enquête suit – lentement – son cours. Au vu des horreurs commises, on s’attend à une extrême sévérité mais la justice auxerroise laisse perplexe. L'enquête du juge Bourguignon ne permet pas de découvrir les nombreux clients du couple diabolique. Seuls deux d'entre eux sont mollement interpellés. L’inimaginable arrive lorsque, en 1986, deux ans après son incarcération et en attendant son procès, Claude Dunand est remis en liberté. Il est finalement condamné en 1991 à la réclusion à perpétuité sans avoir jamais rien révélé de ses clients. Comme pour les disparues de l’Yonne, Huguette et Mikaela étaient des filles de la DDASS, socialement abandonnées.

Étrange impression, là encore, alors que le pire est sous nos yeux, d’un grand endormissement coupable et d’un système bien huilé.

 

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La conspiration du silence

 

Épisode 6


LES DISPARITIONS CONTINUENT

En 1987, alors qu’Emile Louis a quitté la région et que Dunand est hors d’état de nuire, une nouvelle disparition ébranle la Bourgogne : celle d’Isabelle Laville, lycéenne de 17 ans. Contrairement aux précédentes, elle n’est pas une enfant de la DDASS et le traitement de l’affaire s’en ressent : la famille, les médias et le club de foot local se mobilisent très largement.

6 mois plus tard une jeune fille de la DDASS, Marie-Angèle Domèce, se volatilise elle aussi. Mais sa disparition n’émeut cette fois-ci personne. Là encore, le dossier s’évanouit dans les archives du tribunal ’Auxerre.

En 1990 une nouvelle affaire éclate et fera grand bruit au delà du territoire : le corps de Joanna Parrish, une jeune anglaise qui a été violée, est repêché dans l’Yonne. Les enquêteurs ne parviennent pas à identifier le tueur et l’affaire s’enlise. La famille de Joanna critique vertement le laxisme et les manquements de la justice française, en dénonçant « une enquête dans l’indifférence ».

L’Yonne compte alors 28 disparitions non expliquées.

 

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La conspiration du silence

 

Épisode 7

LA LOI DU SILENCE 
 

1989, Auxerre est en état de choc. Pierre Charrier, fondateur de l'APAJH de l'Yonne, est pris en flagrant délit de viol sur l’une de ses pensionnaires, Nathalie. Il est inculpé. L’enquête révèle l’omerta qui plane sur le microcosme des notables et du handicap local. Seule une minorité prend la défense des personnes handicapées, tandis qu’une majorité influente reste silencieuse.

En 1992, le jugement dévoile la personnalité du violeur qui prétend que les handicapées ont des besoins sexuels et qu’il ne faisait qu’assurer une mission éducative... Le viol est requalifié en attentat à la pudeur sur personne vulnérable et Pierre Charrier est condamné à 6 ans de prison.

Pierre Monnoir entre alors en jeu et crée l’association de défense des handicapés de l’Yonne.

C’est le début d’une croisade de 15 ans pour rétablir la vérité sur les disparues.

 

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La conspiration du silence épisode 8

 

Épisode 8

RÉVÉLATIONS
 

Pierre Monnoir sollicite les médias quand il comprend que le petit monde auxerrois ne se mobilisera pas pour les jeunes disparues.

En 1996, l’émission de Pradel « Perdu de Vue » se saisit de l’affaire et à force de persévérance, réussit à établir la matérialité des disparitions et surtout à mettre en évidence le lien avec Emile Louis. C’est un véritable tournant dans l’enquête.

L’affaire bascule grâce au fameux rapport Jambert qui refait surface 10 ans après. La presse commence à s’emballer quand des avocats soucieux de justice entrent en scène. A chaque entretien avec les familles des victimes, on croise la route d’Emile Louis.

La mobilisation de la justice tarde, invoquant « l’archéologie des faits », mais l’instruction finit par démarrer enfin …

 

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Les Teasers