Les Irréductibles

Idéfix est un grand émotif, affecté par exemple à la vue d’un arbre déraciné. Mais le petit chien reprend vite le dessus pour résister contre ce qui le révolte. Et cette sensibilité extrême, cette empathie avec la nature, les humains et les animaux, c’est ce qui le pousse à agir. Il recueille Turbine en mal de reconnaissance, la pousse à développer sa pointe de vitesse, et la convainc qu’elle est indispensable à la bande. Toujours prêt à aider les victimes de l’occupation romaine, il entraîne sa bande en chef d’orchestre bienveillant, à l’écoute des talents complémentaires de chacun.

Ses atouts 

Le plus grand pouvoir d’Idéfix, c’est son flair, au sens propre comme au sens figuré. Au sens propre, il peut remonter une piste comme les meilleurs trackers indiens, aucun micro-indice n’échappant à sa vigilance. Au sens figuré, « il a le museau » pour démêler le vrai du faux : sa remarquable intuition lui permet de « sentir » en un instant les personnes et les situations. Et, bien sûr, il conserve les qualités que les lecteurs d’Astérix lui connaissent déjà : têtu, courageux et astucieux, Idéfix n’abandonne pas tant que sa mission n’est pas accomplie.

Turbine, meilleure amie d’Idéfix

Cette femelle lévrier suit Idéfix partout, et attend que son ami se soit prononcé pour avoir un avis. Elancée, sportive, obsédée par la vitesse et ne tenant pas en place, elle est capable de tout laisser tomber pour se lancer à la poursuite d’un bâton ou d’une balle ! Ses aptitudes physiques en font un atout pour notre bande d’amis : grande, et d’une rapidité sans égale à la course, elle laisse sur place les chiens romains, tandis qu’Idéfix s’appuie sur elle pour compenser sa petite taille en en faisant sa monture pour foncer sur l’ennemi. « Cours, Turbine, cours ! ».

Baratine, la chatte de gouttière

Gouailleuse à l’accent parigot et au vocabulaire émaillé d’argot, Baratine détonne dans la bande des Irréductibles. Jamais là où on l’attend, apparaissant ou disparaissant subitement dans le repaire des héros, Baratine tient plus que tout à sa liberté. Résister, c’est bien, mais vivre sa vie, c’est mieux ! Elle choisit ses combats, et préfère parfois les siestes au Repaire pendant que ses amis filent affronter les Romains. Mais c’est pour mieux les surprendre en débarquant au cœur de l’action pour leur sauver la mise ! Il faut dire que le Repaire est le seul havre de paix qu’elle n’ait jamais connu, et elle y tient. Habituée aux dangers de la rue lutécienne, elle apprécie de se poser enfin parmi les seuls en qui elle a vraiment confiance. Mais ça, jamais elle ne l’avouera !

Ses atouts 

Ses années passées dans les bas-fonds de Lutèce font qu’elle connaît tous les secrets de la Cité, et en particulier ses lieux « interdits ». Elle y a aussi appris à se défendre sans l’aide de personne. Pour cela, l’atout maître de Baratine, ce sont ses griffes. Au combat, elle les sort après un « Ksss ! » de semonce, révélant des griffes dignes d’une Wolverine, longues et acérées, se déployant en faisant un bruit sec qui glace le sang de ses ennemis. Cumulées à la souplesse et à la dextérité de la chatte, et à la capacité de l’animal à surgir de nulle part.

Padgachix, le bouledogue – la force brute terrifiant les meutes romaines

Originaire de Tolosa (Toulouse), Padgachix se fait remarquer autant par son accent que par la puissance qu’il développe en fonçant, plein de courage, dans la mêlée de beagles romains qu’il déquille comme au jeu de bowling ! Ses maîtres Pomdofine et Poulérotix tiennent la meilleure charcuterie de Lutèce (celle-là même devant laquelle, 2 ans plus tard dans Le Tour de Gaule d’Astérix, Idéfix rencontrera Astérix et Obélix !).

Face aux plans pleins d’astuce d’Idéfix, il défend une seule stratégie : « on y va et on fonce dans le tas ! » Avec lui, pas de chichis : là où il passe, les Romains trépassent ! En revanche, s’il aperçoit une saucisse en chemin, plus rien n’existe. Penser à deux choses à la fois, c’est déjà trop pour lui. Mais il est généreux et a bon cœur, et fournit ses amis en nourriture : « Alors, mes saucisses, un délice, non ? » Et, à l’heure du banquet, c’est toujours lui le premier arrivé… et le mieux servi !