France Télévisions commémore les 10 ans des attentats du 13 novembre

13 Novembre, le choix de Sonia

Soirée événement
A partir du vendredi 7 novembre sur france.tv
Jeudi 13 novembre à 21.10 sur France 2

Au lendemain des attentats du 13 novembre 2015, un groupe de terroristes est en fuite et s'apprête à frapper à nouveau. Une femme va aider la police à les localiser et les neutraliser. Sonia, c'est son pseudonyme, raconte aujourd'hui ces journées cruciales, qui ont fait basculer sa vie.

 

Épisode 1

13 novembre au soir : Sonia est en famille devant le match de football France-Allemagne. Avec elle son compagnon, ses enfants, et cette jeune femme cabossée par la vie qu'elle héberge depuis des années : Hasna. Détonations autour du stade, fusillades en terrasse : la soirée bascule. Comme la France entière, Sonia et les siens sont sous le choc, à l'exception d'Hasna qui se réjouit un temps de l'attaque et se fait vertement réprimander. Mouvement d'humeur sans importance, pense Sonia qui connaît le parcours heurté de sa protégée, longtemps victime de violences et en proie aux addictions. L'enquête policière commence. Très vite, les autorités comprennent qu'au moins deux autres terroristes sont encore dans la nature. Mais, la traque débute à l'aveugle, avec très peu d'indices. Le 15, Hasna reçoit un coup de fil étrange : un de ses jeunes cousins serait en fugue. L'adolescent se cacherait près d'une autoroute. Hasna convainc sa "bonne mère" Sonia d'aller le chercher. Sur place, le cousin qui sort de sa cachette n'a pas 17 ans mais une bonne trentaine. C'est Abdelhamid Abaaoud, le chef des commandos du 13 novembre. Sonia n'hésite pas à le confronter sur les attentats. Mais, l'homme est armé, et accompagné d'un comparse. Découvrant que sa cousine Hasna et Sonia ont été conduites par le compagnon de Sonia, Abaaoud dégaine et pointe son arme.
 

Épisode 2

Abaaoud ne tire pas. Il a besoin d'une planque, et sa cousine Hasna lui garantit que Sonia est de confiance. Après avoir menacé de mort Sonia et son compagnon, il retourne à sa cachette provisoire, sous l'autoroute A86. Dans la voiture du retour, le compagnon de Sonia gifle Hasna : comment a-t-elle pu les mettre dans une telle galère ? Hasna n'est pas une fille psychologiquement stable. Enfant de l'ASE, elle a grandi en foyers, a été violée, battue et prostituée. Elle oscille entre la fête, l'alcool et la religion, dans laquelle elle a cherché un moment à se réfugier. À l'appartement familial, c'est la consternation. Sonia, son compagnon et ses enfants sont accablés, furieux du geste d'Hasna mais écrasés par le danger. Hasna se soûle et reste pendue au téléphone, à la recherche d'une planque. 16 novembre : hommage aux Invalides et minute de silence dans tout le pays. L'enquête avance sur la piste belge, et le nom d'Abaaoud apparaît comme commanditaire des attentats. Mais, ce gros poisson est donné mort ou en Syrie par les services secrets. Sonia, elle, connaît la vérité. Elle fait vite son choix. À la première occasion, elle compose le numéro vert mis en place par la police. Parmi des milliers d'appels, le sien attire l'attention. La DGSI rappelle Sonia et la convoque dans ses bureaux à Levallois-Perret. Sonia s'emporte contre l'incrédulité des enquêteurs. Mais, elle leur donne un détail qui va tout faire basculer : Abaaoud porte des baskets orange, détail seulement connu de la police. À cet instant, Sonia devient un atout maître. Mais, Abaaoud et son comparse sont armés et ont des explosifs. La DGSI demande à Sonia de retourner chez elle pour soutirer d'autres renseignements à Hasna. Comment faire, sans se trahir ?
 

Épisode 3

Sonia fait boire Hasna et lui tire les vers du nez. La jeune femme lui révèle que son cousin Abaaoud projette des attentats à La Défense, sur une crèche et un commissariat notamment. Mais, Hasna refuse de lui en dire plus, pour ne pas la compromettre. Elle se dit perdue et ne veut pas entrainer sa protectrice dans sa chute. Hasna n'est pourtant pas considérée par la police comme une complice des attentats, elle est entrée tardivement dans le plan criminel d'Abaaoud. Le 17 novembre, la psychose s'est emparée de la population. Les gens évitent les transports en commun. La police est sur les dents, prévenue par Sonia de l'imminence d'un attentat à La Défense. Malgré la filature d'Hasna, les enquêteurs n'ont pas encore l'adresse de la planque qu'elle vient de dénicher pour Abaaoud. Ils mettent la pression sur Sonia pour obtenir ce renseignement crucial. Hasna finit par lâcher qu'elle a écrit l'adresse sur un papier et qu'elle l'a jeté. Sonia se précipite au sous-sol de son immeuble et passe les poubelles au peigne fin mais ne trouve rien. Ce papier, Hasna l'a caché dans la cuisine, et le donne soudain à Sonia, dans un geste irréfléchi. Rue du Corbillon, Saint-Denis : l'assaut se prépare. Le président de la République François Hollande donne son feu vert. Sonia, partie pour une maraude aux "Restos du coeur" où elle est bénévole, cherche en vain à joindre Hasna sur son portable. Dans la nuit du 17 novembre, le Raid investit les lieux. Au petit-matin, les coups de feu crépitent par centaines. Sur les chaines d'info, Sonia entend Hasna crier aux forces spéciales qui l’encerclent : "laissez-moi sortir !". Mais, une explosion ravage soudain le squat qui hébergeait les terroristes. Ils ont déclenché leur ceinture d'explosifs. Hasna est morte.
 

Épisode 4

À Saint-Denis, des dizaines d'enquêteurs fouillent les décombres. La machine policière ne néglige aucune piste, n'écarte aucune hypothèse. Abaaoud est mort, mais qui ont été ses complices ? Sonia est interpellée sans ménagement, menottée, et conduite en garde à vue. L'interrogatoire tourne au dialogue de sourds. Sonia est ulcérée d'être suspectée alors qu'elle a eu le courage de dénoncer un terroriste. Les enquêteurs concluent très vite à sa complète innocence, et un dispositif de protection se met en place. Sonia n'a pas le droit de retourner chez elle. On la place dans un hôtel, d'abord séparée de sa famille et sans aucun moyen de communiquer avec l'extérieur. Une nouvelle vie commence. D’hôtels en pavillons, de pavillons en appartements, Sonia, son compagnon et ses enfants vivent comme en cavale. On leur donne une nouvelle identité, avec de nouveaux noms et de nouveaux papiers. Avoir dénoncé un commando de Daech fait de "Sonia" (un pseudonyme) une cible. Mais, la France n'a jamais connu de cas identique et ne sait pas comment s'y prendre. La loi dédiée ne concerne que les repentis, pas les simples citoyens n'ayant rien à se reprocher. Le quotidien de Sonia tient de Kafka. Elle bute sur 1000 obstacles administratifs du fait de sa nouvelle identité. Et les fantômes d'Hasna et Abaaoud la poursuivent jusque sous la douche. Pourtant elle insiste pour témoigner lors du maxi-procès V13. Sa voix anonymisée déchaine la colère des accusés et les applaudissements des parties civiles. Sonia, citoyenne de la République, mère, femme et musulmane, persiste et signe. Pour elle, et malgré sa vie changée à jamais, "si c'était à refaire, je le referais".

 

13 NOVEMBRE
LE CHOIX DE SONIA

Un série fiction documentaire

Format
4X30 min (Inédit)

de
David André et Violette Lazard

Avec la participation de 
"Sonia"

Produite par 
Patricia Lorton et André Rawlins

Réalisée par 
David André

Produit par
CAPA Presse
 
Avec la participation du
Centre National du Cinéma et de l'image animée
et de 
France Télévisions

Pôle documentaire
Antonio Grigolini
Julie Grivaux
Renaud Allilaire
Sophie Chégaray


À voir sur 
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Disponible sur
 © france.tv

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