MALLORCA

Interview de Julian Looman

Julian Looman interprète Max Winter

Qu’est-ce qui vous a séduit dans « The Mallorca Files » ?
Julian Looman : À la lecture du scénario, ce qui m’a plu, c’est le côté double de la série. Il ne s’agit pas uniquement d’histoires de crime, mais aussi d’une relation entre deux êtres. Je pense que c’est ce qui va notamment accrocher le public. On voit les rapports entre Max et Miranda se développer, mais on ne sait pas jusqu’où ceux-ci vont les mener…


C’est-à-dire ?
J. L. : Il y a cette question — « vont-ils ou pas ?… » —, tout au long de la série, qui renforce le suspense. On suit l’évolution de leur relation au fur et à mesure, ce qui me semble assez formidable. Mais, pour découvrir ce qui se passe entre eux, il faut le mériter et regarder les épisodes du premier jusqu’au dernier. Je crois que les spectateurs vont aisément s’attacher à ces deux personnages.


C’est une production très cosmopolite…
J. L. : Absolument ! Au départ, il s’agit d’une histoire qui réunit deux policiers, l’un est allemand, l’autre britannique. Mais, au-delà, la série a pu se développer grâce au travail d’une multitude de personnes issues de seize pays différents. Nous sommes devenus une vraie famille. Le message à faire passer est clair : ensemble, nous sommes plus forts !


Comment définiriez-vous « The Mallorca Files » ?J. L. :  Personnellement j’adore les films très noirs, mais ça n’a rien à voir avec cette série qui est légère, divertissante et facile à regarder, tout en restant un programme de qualité. Elle a un côté rétro, mais dans le bon sens du terme. Les épisodes sont très différents les uns des autres : l’un se passe dans un vignoble, un autre lors d’une course cycliste, ou encore dans une villa luxueuse… Les lieux et les situations sont très variés.


 Comment vous êtes-vous entendu avec Elen Rhys, votre partenaire ?
J. L. :  C’était parfait ! On s’est retrouvés d’ailleurs tous les deux dans la même situation, à savoir, avec un bébé, et dès le premier jour nous nous sommes soutenus mutuellement. Nous avions les mêmes préoccupations et étions parfois tristes de ne pas pouvoir être plus souvent chez nous… mais c’était super de vivre cette expérience ensemble et de la partager.


Vous avez joué vous-même les scènes de cascade ?
J. L. :  Ah oui ! J’adore les scènes d’action. Le premier jour du tournage, le conducteur cascadeur est rentré chez lui. La BMW de Max et moi sommes devenus de grands potes. Je n’avais aucune envie de voir un double qui ne me ressemble pas dans ces scènes. Celles-ci m’ont vraiment amusé à faire.


Pensez-vous que la série peut changer la perception du public sur l’île de Majorque ?
J. L. : Je crois que oui. Moi-même, j’avais des préjugés concernant l’île avant d’avoir eu cette opportunité de tourner dans la série. J’imaginais un endroit où l’on fait la fête, où l’alcool coule à flots et où les filles bronzent sur la plage en bikini. Mais, il se trouve que c’est un lieu magnifique avec plein de choses à offrir. La nature est incroyable avec ses vignobles, la montagne et la mer. La cuisine y est franchement bonne, et Palma est une ville très cosmopolite. Sans parler du côté culturel : le peintre Joan Miró et le romancier Robert Graves y ont vécu… Je suis tombé amoureux de cette île.


Quelle réaction à la série espérez-vous de la part du public ?
J. L. : J’aimerais que les téléspectateurs qui entendent par hasard, en passant d’une pièce à l’autre, la musique du générique de The Mallorca Files se disent « chouette, ma série préférée commence » ! Je réagissais comme ça avec MacGyver et Alerte à Malibu ! C’est un programme formidable.


 Qu’apporte cette série de nouveau par rapport à d’autres du même genre ?
J. L. : Elle est rafraîchissante et dépoussière le genre justement. L’une des principales différences est que l’île constitue un personnage à part entière et, avec les deux inspecteurs, elle constitue un trio. Cet endroit magnifique apporte un vrai supplément à la série. Je pense que les gens vont la regarder en se disant « j’ai envie de vivre quarante-cinq minutes d’évasion dans mon salon ». Et c’est exactement ce que The Mallorca Files va leur offrir.