3 questions à Carole Gaessler

 «  Ce qui m’anime : aller à la rencontre des gens, raconter un territoire à travers eux... »

Qu’est-ce qui vous a donné envie de présenter Mon côté sud ?

 J’avais participé à l’ancienne formule de Mon côté sud en tant qu’invitée pour parler de mon ancrage dans le Vaucluse et j’avais beaucoup aimé l’expérience. Alors, quand on m’a proposé de devenir le visage de l’émission, j’ai tout de suite accepté. Ce magazine met l’humain au cœur de la découverte, et c’est exactement ce qui m’anime : aller à la rencontre des gens, raconter un territoire à travers eux.. C’est juste du bonheur ! Parce que moi-même, je suis dans la découverte d’un territoire. C’est aussi une aventure humaine : je partage plusieurs jours avec la personnalité et je découvre son lien avec le lieu. Et puis, c’est une vraie gourmandise : on se régale autant des paysages que des rencontres ! 

Quelle est la bonne recette pour un épisode réussi ?

Je dirais que c’est la rencontre entre un territoire — sa nature, son patrimoine, les gens qui le font vivre — et la personne qui nous le fait découvrir. L’invité nous ouvre des portes personnelles, souvent invisibles au simple visiteur et sert de passerelle au téléspectateur. On découvre un village, une ville ou une région d’un point de vue unique, à travers des endroits parfois peu connus et des personnes passionnantes, loin des brochures touristiques.

C’est quoi « votre côté sud » à vous ? 

Mon côté sud, c’est ma relation avec la nature. J’ai une maison à Beaumont-de-Pertuis, un tout petit village de mille habitants dans le Vaucluse. J’aime cette région, parce qu’on y trouve des endroits très peu urbanisés, sur la côte ou dans l’arrière-pays, où l’on peut faire de nombreuses randonnées. Ce que je recherche, quand je viens, c’est vraiment la nature, le bord de mer, et au-delà du ciel bleu, cette lumière, toujours présente ici.