Les personnages

L'absente

©EscazalFilm/©Sarah Alcalay
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L’ABSENTE, l’histoire de la série racontée à travers ses PERSONNAGES


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LAURENT : Thibault de Montalembert
Pour Laurent comme pour sa femme Hélène, la vie s’est arrêtée, un certain jour d’hiver. Celui de la disparition de leur fille de 11 ans, Marina. C’était il y a onze ans. L’histoire de Laurent est celle d’un père qui se reprochera toute sa vie de ne pas avoir su protéger sa petite fille. Et un père qui, après le drame, n’a pas eu le courage de faire face. Il a fui. Il a quitté la maison familiale. Laurent a eu plusieurs fois la tentation de se suicider, jusqu’au jour où il a croisé la route d’une femme plus jeune que lui, Selma, qui a su lui redonner goût à la vie. Ils ont aujourd’hui un fils de 5 ans, Liam.

Cette fois, il peut corriger les choses. Cette fois, il prendra ses responsabilités de père, quel que soit le prix à payer. Dans la lignée de films tels que Mystic River de Clint Eastwood et Prisoners de Denis Villeneuve, L’absente est le parcours de deuil, de vengeance et de rédemption d’un père.

Aujourd’hui, le chantier naval de Laurent marche bien. Il gère, comme toujours. Il gère aussi financièrement. Il paye les factures d’Hélène et des aînés, il a laissé la maison à son ex-femme dans le divorce. Mais émotionnellement, il n’a pas été à la hauteur et il le sait. Avec Hélène mais aussi avec Loïc et Eléonore, traumatisés par la disparition de leur sœur, et pour lesquels il a été un père complètement absent.

Le retour de Marina va être un véritable tsunami dans la vie de Laurent, et réveiller toutes les plaies qui ne s’étaient, au fond, jamais refermées. Obsédé par sa fille disparue et par le feu de la vengeance, il en oublie sa nouvelle famille avec Selma. Il passe de moins en moins de temps chez lui, manque l’anniversaire de son fils... et Selma se demande s’il l’a jamais vraiment aimée ou si elle a juste été un pansement… d’autant qu’elle le voit dangereusement se rapprocher d’Hélène… Laurent prend le risque de perdre sa deuxième famille et de faire, avec son jeune fils, l’erreur qu’il a faite avec ses aînés. Tout est affaire de choix dans la vie, et Laurent est à la croisée de nombreux chemins.

 

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HÉLÈNE : Clotilde Courau
Après l’atroce enlèvement de sa fille, sans aucune nouvelle, Hélène a sombré dans un chagrin infini et dans la dépression. Elle a délaissé ses deux autres enfants, son aîné, Loïc, et sa petite dernière, Eléonore. On peut dire qu’elle ne les voyait plus. Et puis Hélène a créé une association d’aide aux parents d’enfants disparus qui a été le début d’une certaine renaissance. Ancienne infirmière, elle ne travaille plus depuis le drame et consacre tout son temps à son association. Loïc, qui est très fusionnel avec sa mère, s’est jeté lui aussi à corps perdu dans ce projet pour rester proche d’elle.

Le départ de Laurent a meurtri Hélène au plus profond. Il a quitté le navire familial, il l’a laissée se battre seule pour tenter de retrouver leur fille, pour mettre la pression à la police, qu’ils n’abandonnent pas l’enquête. Et en plus, il est tombé amoureux d’une femme plus jeune à qui il a fait un enfant. Hélène est encore très en colère contre Laurent. Ne serait-ce qu’entendre sa voix au téléphone lui est insupportable. Mais avec le retour de Marina, ils sont bien obligés de se revoir, de passer du temps ensemble, comme avant. Hélène ne peut pas se cacher qu’elle a toujours des sentiments pour le père de ses enfants. Où ce rapprochement va-t-il les emmener ?

Pendant toutes ces années, Hélène a gardé l’espoir que sa fille était toujours vivante. Aussi lorsque la police l’appelle pour lui annoncer l’accident de cette jeune fille inconnue, qui ressemble comme deux gouttes d’eau à sa fille, elle veut y croire, de toutes ses forces. Elle balaye tous les doutes exprimés par Laurent ou Eléonore. Comme Laurent, elle est dévorée par la culpabilité. Alors, lorsque la vie lui offre la possibilité de réparer, de consoler, elle s’y jette à corps perdu. Ne voyant pas que ses deux autres enfants Loïc et Eléonore vont très mal. Et qu’une fois de plus, ils passent derrière Marina.

Contrairement à Laurent, Hélène n’a pas refait sa vie. Elle est courtisée par Sully, un père dont le fils a été enlevé, comme Marina, et qui a rejoint son association de parents. Parfois elle se laisse aller à lui donner un peu d’affection, une soirée, une nuit, mais sans trop y croire. Laurent reste l’homme de sa vie et malgré les années qui ont passé, elle n’a pas encore fait le deuil de leur couple.

 

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MARINA / ALEX : Salomé Dewaels
Alexandra est une enfant de l’Aide sociale à l’enfance (ex-DDASS), paumée et trouble, qui a erré de foyer en foyer, dont la vie a été une suite de problèmes. Après des années en placement, Alexandra a fui, avec Maël, son « frère d’adoption », la famille d’accueil au sein de laquelle ils étaient négligés et maltraités. Ils ont erré sur les routes, vivant de petits larcins, d’arnaques… et de la beauté d’Alexandra, qui séduisait les routiers.

Lorsqu’Alexandra se retrouve à l’hôpital, après l’accident, et qu’on la prend pour Marina, elle se prend au jeu, presque malgré elle. L’attention que tous lui prêtent est quelque chose de nouveau pour cette gamine qui a toujours été invisible. Et puis il y a cette famille qui l’aime et cette Marina qui semble avoir eu tout ce dont elle a manqué.

Alexandra trouve chez les Masson un confort qu’elle n’a jamais connu et un vrai refuge. Elle se montre d’abord réticente face à l’amour que lui manifeste Hélène, presque hostile parfois, comme une bête qui a trop souvent été maltraitée pour faire confiance à la main qui se tend. Mais peu à peu, elle finit par lâcher prise et par accepter cet amour maternel qu’elle n’a jamais eu et dont, très vite, elle ne peut plus se passer.

Et la fuite ou la vérité deviennent de plus en plus inconcevables : comment vivre sans cet amour inconditionnel quand on l’a découvert ? Et Hélène a déjà perdu sa fille une première fois, elle ne peut pas la perdre une deuxième fois, Alexandra ne peut pas lui faire ça…

L’histoire d’Alexandra est une histoire d’amour et de reconstruction, un coup de foudre familial entre une jeune femme sans attaches qui tombe amoureuse d’une famille qui n’a jamais fait le deuil de la disparition de sa propre fille. Vierge des névroses familiales des Masson, Alexandra impulse à cette famille une nouvelle dynamique nettoyée du poids du passé. Alors qu’elle se reconstruit en prenant la place de l’absente, elle permet à cette famille de se retrouver et de commencer à guérir enfin.

Et très vite, on se demande si la coïncidence de cette ressemblance en est vraiment une. Si ce n’est pas, pour tous, un cadeau du destin. Parfois, on peut choisir sa famille.

Mais que se passera-t-il, pour Alexandra comme pour les Masson, quand Laurent découvrira la vérité sur son identité et ce qui est réellement arrivé à la vraie Marina ? Quand tous découvriront qu’elle n’est qu’une usurpatrice ? Peut-on se reconstruire sur un mensonge ?

 

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LA COMMISSAIRE VICTOIRE EBERHART : Marie Denarnaud
Lorsque Marina Masson, enlevée il y a onze ans, est retrouvée accidentée sur une route, la commissaire Eberhart, meilleure spécialiste des enlèvements d’enfants à l’OCRVP, est envoyée en urgence au commissariat de Dunkerque. Eberhart est surnommée « le requin », à cause de son habitude à tourner autour des coupables avant de leur porter l’estocade. La surprise est générale lorsque le requin s’avère être… une femme. Et mieux encore : une femme enceinte de plus de huit mois, précédée par un énorme ventre !

Victoire Eberhart semble, à première vue, totalement inoffensive, et pas seulement à cause de sa grossesse. Habillée comme une dame patronnesse, avec une voix douce et égale, elle commence par offrir des cookies faits maison, rangés dans un vieux Tupperware, aux suspects qu’elle interroge. Pourtant, ils auraient tort de ne pas s’en méfier. Elle est une redoutable observatrice, d’une rigueur implacable, le mental toujours en ébullition, et surtout elle est très, très têtue.

Victoire Eberhart est mariée à un pasteur protestant, d’origine africaine. Ces deux-là sont très amoureux, comme en témoignent leurs longues discussions par skype à la fin de chaque journée. Ils rient beaucoup ensemble, tous deux pratiquant l’humour et l’autodérision.

Très croyante (elle porte une croix protestante bien visible sur ses chemisiers), Victoire voit son métier comme une véritable mission. « Il faut bien que quelqu’un se mette en travers du chemin des Goliaths, et que quelqu’un aide les innocents à se remettre debout. Même s’ils pensent qu’ils ont quelque chose à se reprocher… » déclare Victoire à Marina lorsqu’elle interroge celle-ci pour la première fois. Marina lui répond : « J’aurais aimé tomber sur quelqu’un comme vous. » Avec sa maladresse de femme-bibendum et sa douce obstination, le commissaire Victoire Eberhart est un personnage dont l’humanité et la force tranquille marquent ceux qui la rencontrent. Laurent, qui veut à tout prix résoudre l’enquête avant elle, comprend très vite qu’il fait face à un redoutable adversaire.

 

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PAUL : Olivier Rabourdin
L’absente est aussi l’histoire de deux anciens amis, plus que des frères, mais qui sont aussi deux pères qui se confrontent pour protéger les siens. Paul et Laurent se sont rencontrés tout petits. Paul passait tout son temps chez les Masson, qui étaient devenus sa deuxième – sa vraie – famille. Paul a développé un rapport particulièrement proche avec le père de Laurent, qui était flic et dont il a suivi la carrière.

Au lycée, lorsque Laurent avait rencontré Hélène, Paul était lui aussi tombé amoureux d’elle. Mais Hélène lui a préféré Laurent et c’est une blessure amoureuse que Paul porte encore aujourd’hui, même s’il a épousé Gabi et qu’ils ont eu un fils adoré Jonathan.

Après la disparition de Marina, Laurent et Paul se sont brouillés suite à la décision de Paul de ne pas placer tout de suite des barrages sur les routes, bien qu’un témoin ait affirmé avoir vu la petite Marina monter dans un camion de routier. Une erreur de jugement de la part de Paul qui le mine depuis onze ans. Sans Laurent, Paul se sent comme orphelin et guette sans cesse un signe de rapprochement possible de la part de son ami, peut-être de pardon.

Mais cette « boulette », qu’il a faite il y a onze ans, était-elle vraiment une erreur de jugement… ou une décision délibérée ? Et pourquoi Paul tient-il absolument à participer à l’enquête concernant l’inconnue, aux côtés de la commissaire Eberhart ? Paul dit vouloir se racheter. Mais est-ce là sa véritable motivation ?

 

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JONATHAN : Manuel Severi
Jonathan, le fils de Paul et Gabi, était un enfant brillant, probablement surdoué, mais très timide et mal à l’aise à l’école. Il a été victime de harcèlement de la part des autres petits garçons, et a dû vivre des humiliations régulières à l’école puis au collège. Alors qu’il a découvert ces agissements, Paul n’a jamais dénoncé les coupables pour ne pas se faire remarquer, ne pas faire de bruit. Et aussi peut-être inconsciemment avait-il honte de ce fils faible et maladroit. Jonathan est parti de chez lui dès qu’il a pu, devenant major de sa promotion d’HEC, et entamant une brillante carrière à Shanghai.

Mais aujourd’hui il est de retour à Dunkerque, envoyé par la multinationale chinoise qui l’emploie pour « faire le ménage » dans leur filiale, qui gère le port de Dunkerque. De nombreux licenciements sont attendus, presque tous touchant des anciens camarades de classe de Jonathan ou leur famille. Jonathan n’est pas venu habiter chez ses parents, il est descendu dans un palace. Lorsque Paul lui rend visite dans la luxueuse salle à manger de l’hôtel, on sent le fossé qui les sépare. Jonathan a clairement honte de son père et plus encore, il semble nourrir de la haine à son égard. Un lourd secret, clairement indicible, éloigne les deux hommes.

Depuis qu’il la connait (leurs parents étaient des grands amis), Jonathan a un faible pour Marina. À l’époque de sa disparition, il avait dix-huit ans et elle onze. Il savait qu’elle était trop jeune évidemment, que son amour pour elle était un amour interdit. Mais il ne pouvait s’empêcher de tenter de la séduire. Et Marina répondait. Avec sa pudeur et sa maladresse de petite fille… mais aussi avec la fougue de celle qui arrive à l’adolescence.

Quand il revoit Marina adulte, Jonathan réalise que ses sentiments n’ont pas changé. Et maintenant, « Marina » est majeure. Marina semble complètement sous le charme du beau jeune homme puissant qu’est devenu Jonathan. Ils vont enfin pouvoir s’aimer, sans se cacher. Vraiment ?

 

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LOÏC : Lionel Erdogan
Loïc, le fils aîné de Laurent et Hélène, a toujours eu des relations très compliquées avec son père. Sans modèle paternel (le père de Laurent était froid et distant), Laurent n’a pas su se comporter en père avec le petit Loïc. Puis est née Marina et ce fut un véritable coup de foudre entre le père et sa fille. Cet amour fusionnel qui grandissait avec les années a tout emporté sur son passage. Lionel s’est senti complètement rejeté par son père, avec raison, et il s’est rapproché de sa mère, ne la quittant jamais d’une semelle. Il l’a vue totalement détruite après la disparition de Marina et a tenté par tous les moyens de soulager sa peine. Il est devenu à la fois son infirmier, son parent et son meilleur ami. Lorsque Laurent a quitté Hélène pour Selma, Loïc a pris de toutes ses forces le parti de sa mère et n’a plus montré qu’une colère froide à son père. Il ne lui adresse plus la parole.

Loïc travaille sur le port, un boulot sans intérêt comme la plupart de ses amis d’enfance. Il a eu une adolescence et une jeunesse si perturbées par la disparition de sa sœur qu’il a vite décroché du lycée. Il est amoureux de Barbara, qui travaille au port elle aussi. Mais il souffre de pannes sexuelles qui le rendent honteux. Toute la souffrance et la colère qu’il a enfermées en lui-même, il peut les exprimer lors de combats ultra-violents organisés clandestinement sur des parkings. Loïc est un véritable bloc de souffrance, mais ni sa mère, qui en a fait son « doudou », ni son père qui ne le voit pas, ne semblent s’en rendre compte.

 

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ÉLÉONORE : Fantine Harduin
Éléonore avait 4 ans quand Marina, sa grande sœur de 11 ans, a été enlevée. A partir de ce jour, tout son univers s’est écroulé. Sa mère, noyée dans son chagrin, n’a pas pu s’occuper d’elle. Son père a très vite quitté leur foyer, se consacrant à sa nouvelle famille. Éléonore a grandi seule, sans appui, presque sans amour, à part celui de son frère Loïc. C’est à la fois une adolescente très forte et une écorchée vive. Lorsque l’inconnue est découverte sur la route, elle est la seule à clamer haut et fort que ce n’est pas Marina. Mais personne ne l’écoute. Sa mère se consacre exclusivement à sa fille retrouvée, son père est plus sombre que jamais, engagé dans une croisade que lui seul comprend. À nouveau, Éléonore se retrouve toute seule, mais elle en a l’habitude.

 

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SELMA : Laëtitia Eïdo
Selma est tombée très amoureuse de Laurent lorsqu’elle l’a rencontré, malgré sa tristesse et sa noirceur. Elle a aimé l’intensité et l’absolutisme de cet homme. Elle l’a ramenée à la vie, lui a fait un enfant (qui n’était pas prévu, mais Laurent s’est laissé faire) et a tenté de construire une vraie famille avec lui. Mais peut-on construire une nouvelle famille sur les ruines encore chaudes de l’ancienne ?

Le retour de Marina sonne la fin du bonheur pour Selma. Laurent et Hélène abattent le mur qui les séparait et se voient de plus en plus souvent. Leur famille renait autour de Marina. Comment Selma ferait-elle le poids devant la magnifique Hélène, si belle, si femme, si charismatique ? Et puis, elle sent que Laurent n’est plus vraiment là. La haine contre le ravisseur de sa fille, le goût de la vengeance ne laissent plus aucune place pour autre chose.

Selma est kinésithérapeute et Marina exprime le désir que celle-ci s’occupe de sa jambe abimée dans l’accident. Les deux femmes sympathisent et une improbable amitié se noue entre Marina et la deuxième femme de son père.

 

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MAËL : Bruni Makaya
Maël et Alexandra se sont rencontrés dans une famille d’accueil maltraitante. Tous deux abandonnés très jeunes par leur mère, ils ont décidé de fuir ensemble. Ils se sont unis contre le malheur, un frère et une sœur, se jurant fidélité.

Après l’accident et le retour de Marina chez les Masson, Maël reprend contact en secret avec Alexandra et la met en garde. Elle ne peut pas voler ainsi une identité, ils doivent s’enfuir à nouveau. Mais Alexandra a décidé d’assumer son mensonge et de se construire une nouvelle vie. Elle rompt avec Maël non sans lui donner l’argent qui a été récolté pour elle à travers une cagnotte.

Quelque temps plus tard, Éléonore présente à la famille son nouvel amoureux, qui n’est autre que…. Maël. Alexandra est effrayée, elle pense que Maël essaye de la faire chanter ou de la punir. Mais non, il semble sincèrement amoureux d’Éléonore.

 

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SULLY : Pascal Rénéric
Sully est un père dont le fils a été enlevé un soir à Dunkerque, quelques années avant Marina. La police n’a jamais retrouvé sa trace. Il a rejoint l’association de parents d’enfants disparus créée par Hélène. Peu à peu, une amitié s’est développée entre Hélène et lui, qui cachait une attirance de la part de Sully. Il cherche à occuper une place d’amoureux dans la vie d’Hélène, mais elle se dérobe toujours, parfois très proche, mais souvent détachée. Il espère que le retour de Marina va apaiser Hélène et leur permettre d’avancer dans leur histoire d’amour.

 

 

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