Nouvelle série de 8 x 52 min

L’absente

Elle a disparu depuis onze ans
À partir du lundi 20 septembre à 21.05

L’équipe de la fiction française de France Télévisions a immédiatement été séduite par ce projet de mini-série original au potentiel émotionnel fort.

L’absente aborde avec une grande justesse les douloureux sujets du deuil et de la résilience. 

En effet, cette mini-série tournée dans le Nord, dans des décors de longues plages désertes, de docks, sillonnés par des routiers, offre une atmosphère troublante et innovante.

C’est une fiction de personnages et d’atmosphère qui explore l’âme humaine. Elle ne raconte pas une histoire de disparition d’enfant, mais les déflagrations, sur une famille, de la réapparition de Marina, disparue onze ans plus tôt, qui reprend peu à peu sa place. 

C’est un très beau portrait de famille littéralement recomposée, presque de force, avec un héros tout en fêlures, en questions et en angoisses. 

Le récit traite aussi, en miroir, de deux familles amies et ennemies et de leurs secrets. 

On est captivé par ce récit choral, les triangles amoureux sur deux générations, l’histoire des parents et celle de leurs enfants, entre mensonges, culpabilité et trahison.
Son originalité repose également sur son mélange des genres : à la fois drame familial et thriller, entre enquête criminelle et enquête intime, dont l’enjeu de la vengeance d’un père est évidemment l’un des plus forts qui soit.


Anne Holmes, directrice de la fiction française de France Télévisions 
 


 

Je suis particulièrement fière de vous présenter aujourd’hui L’absente, une série envoûtante qui ne ressemble à aucune autre. Les personnages de cette histoire singulière ont une densité et une profondeur extraordinaires. Brisé par le drame de la disparition d’une petite fille, chacun d’entre eux a enfermé dans son cœur d’indicibles secrets. Ils ont tant de choses à se reprocher. Et ils sont tous habités par un fantôme, celui de Marina, l’absente. Chacun est en quête de rédemption et nous bouleverse au plus profond. L’absente est d’abord une histoire d’amour et de reconstruction.

Série tournée en hiver sur la Côte d’Opale, autour de Dunkerque, la mer en est un personnage à part entière : les rouleaux agités venant mourir sur des plages qui n’en finissent pas, les brise-lames plantés dans le sable, la maison familiale sur la dune battue par les vents, les bateaux de pêche en cale sèche dans le chantier naval… L’arène de la série en devient presque exotique, magnifiée par une photographie d’une grande beauté, à la fois mélancolique et inquiétante, qui renforce la solitude poignante des personnages, mais aussi la menace qui plane sur eux. L’angoisse est palpable, nous entraînant dans un suspense totalement addictif.

Lorsque Delinda Jacobs (l’auteure de la magnifique série La forêt sur France 3) est venue me proposer cette histoire, je n’ai pas hésité un instant. Comme moi, elle avait été marquée par l’histoire de Natacha Kampusch, cette petite fille autrichienne de 10 ans enlevée sur le chemin de l’école à Vienne en mars 1998. Elle était réapparue huit ans plus tard, à quelques rues de chez ses parents, ayant réussi à échapper à la surveillance de son ravisseur, un détraqué du nom de Wolfgang Priklopil, qui l’avait détenue dans une cave pendant toutes ces années.

De surprises en rebondissements, Delinda Jacobs nous entraîne dans un thriller puissant et brillant. Mais ce qui l’intéresse le plus est ailleurs. Ce qu’elle veut sonder, c’est le cœur de ses personnages et l’intimité d’une famille qui se déchire depuis la disparition de la petite Marina. Comme une romancière (elle a écrit seule les 8 épisodes), Delinda Jacobs revisite avec maestria le genre classique de la tragédie familiale. Les liens familiaux sont-ils forcément destructeurs ? Peut-on être soi-même dans le cercle familial et montrer son vrai visage ? Avec une écriture au scalpel, l’auteur sort les cadavres des placards et décortique les effets dévastateurs des mensonges familiaux.

Pour donner vie à ce drame familial et à ces personnages tourmentés, il fallait un virtuose de la mise en scène, en même temps qu’un artiste d’une grande humanité. Le jeune réalisateur Karim Ouaret a une écriture filmique très personnelle et d’une rare sensibilité. Il filme pour saisir le spectateur par le cœur. Il lui prend la main et ne la lâche jamais. Dans la lignée du Clint Eastwood de Mystic River, de Jane Campion dans Top of the Lake, ou encore de la série True Detective, sa caméra sait traquer les émotions les plus intimes, mettre les personnages à nu, sans jamais cesser de distiller l’angoisse et le suspense. Il faut saluer les superbes images du chef opérateur Mahdi Lepart et la magnifique partition du compositeur Loïc Ouaret. Tous deux contribuent grandement à l’atmosphère envoûtante de la série.

Thibault de Montalembert et Clotilde Courau, qui interprètent les deux parents de Marina, sont méconnaissables dans la série, comme on ne les avait jamais vus à l’écran. Physiquement et moralement brisés par la disparition de leur petite fille, leur parcours de vengeance, de deuil puis de renaissance est bouleversant. Au centre de l’histoire, une jeune comédienne (découverte par Xavier Giannoli dans son dernier long-métrage, Les illusions perdues), Salomé Dewaels, interprète Marina à 20 ans avec une maîtrise à couper le souffle. De nombreux comédiens de talent les entourent, Laëtitia Eïdo (Fauda), Lionel Erdogan (Engrenages), Olivier Rabourdin (Eastern Boys, Guyane) ou encore Marie Denarnaud (HPI). Celle-ci est prodigieuse en flic enceinte jusqu’aux yeux, qui veut absolument résoudre cette mystérieuse affaire avant d’accoucher, bousculant les habitudes du petit commissariat où elle est parachutée.

C’est la mission et l’honneur du service public de porter des œuvres originales, singulières, avec des partis pris esthétiques forts, et je remercie France Télévisions, Anne Holmes et Anne Didier, de nous avoir accompagnés avec enthousiasme dans cette aventure.


Sophie Révil, productrice

 

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Texte général

Une petite fille kidnappée est retrouvée à quelques kilomètres de chez ses parents onze ans plus tard… Mais qui est-elle vraiment ? Sur une histoire originale de Delinda Jacobs (l’auteur de la mini-série La forêt), le jeune réalisateur Karim Ouaret nous livre avec L’absente une série très originale, qui est à la fois un thriller envoûtant et un drame familial poignant. Elle est portée par trois acteurs au sommet de leur art : Thibault de Montalembert, Clotilde Courau et Marie Denarnaud, sans oublier les premiers pas à la télévision de celle qui interprète « l’absente », la bouleversante Salomé Dewaels. 

 

©EscazalFilms/©Sarah Alcalay
© Escazal Films


 

Avec

Thibault de Montalembert (Laurent Masson), Clotilde Courau (Hélène Masson), Olivier Rabourdin (Paul), Marie Denarnaud (la commissaire Victoire Eberhart), Salomé Dewaels (Alex), Lionel Erdogan (Loïc Masson), Laëtitia Eïdo (Selma Masson), Pascal Rénéric (Sully), Fantine Harduin (Éléonore Masson), Manuel Severi (Jonathan), Cédric Le Maoût (Max), Juliane Lepoureau (Marina), Bruni Makaya (Maël), Pierre Cartonnet (Jérémy), Rebecca Tetens (Barbara), Armand Éloi (Forget), Marvin Oouaret (Liam), Cypriane Gardin (Kayla), Florence Masure (Gabi), Franck Muon (garde côte 1), Nicolette Picheral (Odile), Dominique Thoma (Père Durrel), Théo Borne (Marouane), Mélisandre Meertens (Géraldine), Samir Arab (Mehdi), Anne Gaëlle Ponche (Sylvie), Jean-Maximilien Sobocinski (médecin Alex), Hélène Babu (Alice), David-Alexandre Berthier (Gilles), Gaëlle Fraysse (journaliste TV), Ener Tambwe (Solomon), Hippolyte Gaspard (Baptiste), Grégory Maiuri (type fort 1), Antoine Suarez (type fort 2), Gérald Izing (type fort 3), Cyril Guei (Jocelyn), Samira Mameche (médecin légiste), Xavier Memeteau (kiné), Jérôme Baelen (flic 1), Michaël Louchart (homme blouson Alex), Fanny Leurent (journaliste 1), Denis Duval (journaliste 2), Floriane Potiez (urgentiste), Renaud Hezeques (Grégory Laforge), Ismaël Isma (travesti), Jean-Baptiste Giezek (interprète), Caroline Stas (technicienne), Sarah Afchain (employée Labo), Éric Beauchamp (chef de brigade), Jacques Schuler (Sylvain)

©EscazalFilm/©Sarah Alcalay
© Escazal Films


8 x 52 min


Scénariste
Delinda Jacobs


Réalisateur
Karim Ouaret


Production
Escazal Films


Producteurs
Sophie Révil
Denis Carot



Musique originale
Loïc Ouaret


Chef opérateur
Mahdi Lepart



Direction de la fiction française
Anne Holmes
Anne Didier


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