Les nuits du Doc !

Pour contrer l‘avancée japonaise dans le Pacifique suite à la défaite de Pearl Harbor, les Américains s’installent et construisent une base militaire à Bora-Bora, en Polynésie française.
De février 1942 à juin 1946, ce sont jusqu’à 4 000 soldats qui occupent l’île, où vivent alors à peine 1 000 Polynésiens. 
Entre février 1942 et juin 1946, ce contingent va profondément changer la nature de l’île : construction d’un aéroport (le premier en Polynésie), création des quais du port, perçage de routes, installations de bunkers, de pièces d’artillerie… Des marques qui sont encore visibles aujourd’hui. 
Des marques aussi dans la population, puisque les GI vont laisser des enfants qui pour la plupart ne verront jamais leurs pères.

Des images d’archives inédites et des saynètes de fiction retracent cette histoire.

Navigatrice hors pair, cette femme ne s'en laisse pas conter mais cache de profondes fêlures. Malade, parviendra-t-elle à prendre avec les siens la route vers LOIMATA aux Samoa, berceau d'où la honte est partie? 

En Nouvelle Zélande, Emma Siope est une femme bâtie en force, de grande taille, capable de construire et de diriger sur le Pacifique des pirogues traditionnelles mais elle est très malade. Pourra-t-elle utiliser sa force pour conjurer silence et passé traumatique qui les ont déchirés, elle et les siens? Arriveront ils à prendre ensemble la route vers le berceau samoan familial et vers Loimata, la terre d'où "la honte" est partie? Délivrera-t-elle sa famille de ce fardeau?

En 1972, Marlene Cummins tombe follement amoureuse du leader d’une branche australienne des Black Panthers… Quarante ans après, Marlène se joint à un rassemblement international de Black Panthers à New York. Ce voyage la ramène à son histoire d’amour, au temps passé avec les Panthers et à la question de la place des femmes dans ce mouvement. Toujours aux prises avec ses démons, elle révèle un secret enfoui, pour mieux les combattre…

Marlene Cummins était une adolescente pauvre et défavorisée, victime de discrimination, lorsqu’elle rencontra le leader des Black Panthers du Queensland. Le court épisode du mouvement de Brisbane s’inspirait directement de celui des États-Unis : même politique, même forme de militantisme, de style vestimentaire et de défiance dans l’attitude... Cette branche des Black Panthers, surveillée par la police et les renseignements généraux, menait des actions en faveur de la reconnaissance du peuple aborigène.

Coincée entre le mouvement et sa vie personnelle, Marlene décide finalement de rompre. Elle comble le vide par l’alcool et sombre bientôt dans une addiction qui la pousse dans la rue. Sa vulnérabilité et sa foi dans le mouvement font alors d’elle une cible pour les hommes noirs au pouvoir… Marlene raconte l’histoire de son viol par deux leaders indigènes... Dévouée à la cause et méfiante envers la police, comme d’autres femmes aborigènes victimes de viol, elle a choisi d’abord de se taire pour protéger le mouvement de toutes les critiques. Aujourd’hui grand-mère, elle n’a plus peur et raconte avec franchise son histoire. Ce film est aussi une tentative de se sauver elle-même grâce au récit de sa bataille contre l’alcool. Il incarne sa volonté de joindre sa voix à tous ceux qui luttent contre les abus sur les femmes noires par ceux qui font partie de la même communauté.