Portrait de Stéphane Bern pour illustrer la collection Secrets d'histoire

Soirée spéciale monarchie britannique

Magazine culturel suivi d'un documentaire - Inédits - Mardi 15 mai 2018 à partir de 20.55

Avant le mariage du prince Harry avec Meghan Markle retransmis en direct le samedi 19 mai, France 2 crée l’événement lors d'une semaine so british ! Honneur à la famille britannique le mardi 15 mai, avec un Secrets d’Histoire inédit consacré au prince Charles, suivi d'un documentaire exclusif dans lequel la reine Elizabeth II évoque pour la première fois son couronnement, le 2 juin 1953. Et pour donner encore plus d’impact et de résonance à cette semaine spéciale, Télématin, C’est au programme, Affaire conclue, Je t'aime, etc., Alcaline ou encore Au clair de la lune se mettent à l’heure anglaise.

C’est le troisième numéro consacré à un personnage vivant et le second à un membre de la famille royale britannique. Un événement assez rare pour être signalé par Stéphane Bern devant le palais de Buckingham. Pendant près de deux heures, il a choisi de revenir sur la vie, les passions et les engagements personnels du futur roi d’Angleterre, le prince de Galles. L’héritier à la couronne, fils aîné de la reine Elizabeth II et du duc d’Édimbourg est scruté depuis son plus jeune âge. Souvent, il a été moqué pour son côté gauche, ses oreilles décollées ou ses idées avant-gardistes. Nombreux sont ceux à lui avoir reproché l’échec de son mariage avec Diana et sa liaison avec son amour de jeunesse Camilla, surnommée à l’époque « la rottweiler ».
Aussi, pour découvrir celui qui fêtera en novembre prochain ses 70 ans, Stéphane Bern a obtenu du futur monarque qu’il ouvre les portes de Clarence House, sa demeure londonienne, aux murs chargés d’histoires et de souvenirs. Installée à quelques centaines de mètres du palais, elle a, entre autres, accueilli la reine mère et la princesse Margaret après le décès du roi George VI. Cette maison ouverte sur un jardin lui sert à la fois de lieu de réception et de bureau. Jour après jour, Charles se prépare au rôle qui lui incombera le jour où sa mère disparaîtra.
Petit, il a connu les affres de l’éloignement jugé nécessaire par son père et le harcèlement de ses camarades d’école. L’enfant réservé, si proche de sa grand-mère avec laquelle il partageait un même amour pour la nature, s’est endurci. Comme d’autres avant lui et ses fils après lui, il a dû faire ses armes dans l’armée.
À 21 ans, au cours d’une cérémonie retransmise à la télévision, il est devenu officiellement prince de Galles, en prêtant allégeance à sa mère, la reine. Un titre honorifique porté uniquement par les héritiers à la couronne. Lui, qui aurait été un excellent gentleman farmer, comme le démontre l’émission, a réinventé sa fonction de prince héritier en se fixant des obligations et des devoirs.
En 1976, il crée, avec sa solde de militaire, sa première fondation à destination des jeunes âgés entre 13 et 30 ans, défavorisés ou en échec scolaire. D’autres associations caritatives, en faveur des jeunes, de l’environnement, des arts ou de la ruralité suivront. Surnommé le prince vert, ses terres de Highgrove sont passées au bio dès 1985. Là paissent des animaux en liberté, dont certaines espèces menacées de disparition. Sa production est vendue localement et les bénéfices de sa marque Duchy Originals sont reversés à ses associations. En souhaitant « être un pont entre les hommes et les époques », le prince Charles cherche à se rendre utile, sans jamais paraître futile. Il souhaite protéger la planète, a activement participé à la COP 21 et s'est intéressé à l'empreinte carbone dès 2007.
Cet homme, marié à son amour de jeunesse depuis 2005, qui vient de devenir grand-père pour la troisième fois et s’apprête à marier son cadet, semble enfin apaisé. Pourtant, le plus dur de sa fonction reste à venir… car pour devenir roi, il devra pleurer sa mère.

Secrets d'Histoire : Le Prince Charles, aux marches du trône... à 20.55

Présenté par Stéphane Bern
Proposé par Jean-Louis Remilleux
Producteurs délégués : Julien Poinot et Laurent Menec
Réalisateur plateau : David Jankowski
Rédacteur en chef : Baptiste Mathon
Produit par Société Européenne de Production
Avec la participation de France Télévisions
 

Elizabeth II : histoire d'un couronnement à 22.50

Raconté par Marie Drucker
Produit par Atlantic Productions for BBC
Producteur exécutif : Anthony Geffen
Réalisateur et producteur : Harvey Lilley
Distribué par FremantleMedia International

Le mardi 2 juin 1953, Elizabeth était couronnée reine en l’abbaye de Westminster. Un événement planétaire que la souveraine et son mari, le prince Philip, avaient souhaité voir filmé et diffusé en direct, contre l’avis du Premier Ministre Winston Churchill et de l’archevêque de Canterbury, Geoffrey Fisher.
Des images que la reine Elizabeth II a accepté de commenter pour la toute première fois en compagnie du journaliste et spécialiste de la monarchie britannique, Alastair Bruce, depuis le palais de Buckingham. « Je suppose que c’était le début de ma vie en tant que souveraine. C’était une sorte de démonstration de chevalerie et d’anciennes coutumes mais c’était intéressant, vous savez, de la perpétuer. J’ai assisté à un couronnement et j’ai moi-même été couronnée, ce qui est assez remarquable. »
Parce que sa cérémonie, le 12 mai 1937, avait connu quelques imperfections, le roi George VI avait conseillé à sa fille, âgée de 11 ans, de coucher sur un cahier d’écolière ses souvenirs avant de la préparer à son propre couronnement. Un document aussi précieusement conservé que les joyaux de la royauté.
Et pour que le « 2 juin 1953 » se déroule sans accro devant des millions de spectateurs et encore plus de téléspectateurs, les préparatifs, orchestrés par le duc de Norfolk et celui d’Édimbourg, ont duré près de seize mois. Ainsi, l’abbaye reste fermée pendant six mois afin de pouvoir installer les estrades devant accueillir la majorité des 8 000 invités et ses façades sont nettoyées. À quelques jours de l'événement, les huit kilomètres de procession sont aménagés. Et si chacun connaît sa partition, des images d’archives dévoilent qu’une répétition s’est tenue, en l’absence de la reine, quatre jours avant la cérémonie sous la direction du duc de Norfolk. Pour l’occasion, sa femme prit la place de la souveraine. Le couronnement, qui suit un rituel vieux de 1 000 ans, se déroule en cinq étapes, dont deux à l’abri des regards et, par conséquent, des caméras. Chaque régalia, utilisé ce jour-là, est intimement lié à la monarchie anglaise et à une fonction hautement symbolique, que le documentaire détaille.
Avec retenue mais parfois une pointe d’humour, la reine évoque ses souvenirs, cette demoiselle d’honneur qui manque de s’évanouir à l’abbaye, son pied qui se prend dans le tapis et l’empêche d’avancer, l’inconfort du carrosse d’or dans lequel elle et son époux prennent place ou encore la spécificité de certaines pierres précieuses ornant les deux couronnes qu’elle a successivement portées. « Le port de couronne comporte quelques inconvénients mais ce sont des objets importants », précise-t-elle en contemplant tour à tour ces deux joyaux. Au palais de Buckingham, qu’elle a rejoint après la cérémonie, des images laissent apparaître ses aînés âgés de 4 et 2 ans jouant avec sa traîne et le fou rire de ses demoiselles d'honneur après que l’une d’elle a trébuché… On en oublierait presque que celle qui sourit face caméra vient d'être sacrée reine et l'est toujours soixante-cinq ans après.


Clotilde Ruel

Contact presse

Pictogramme francetvpro
Pictogramme Phototélé
Pictogramme France.tv Preview
Pictogramme Instagram france 2