PLANÈTE BLEUE 2

Drôles de poisson

Les labres et leur technique d'ouverture des clams
Les ingénieux labres parviennent à ouvrir des clams à coque dure en les fracturant contre les affleurements coralliens. C’est la première fois que ce comportement est filmé professionnellement, dans les moindres détails.

Raies mobula et bioluminescence
Alors qu’elles battent de leurs nageoires en forme de cape tout en se nourrissant, les raies mobula dérangent le plancton, qui, perturbé, émet de la bioluminescence. Les raies laissent ainsi de magnifiques traces bleues dans leur sillage. Planète bleue II a pu capter ce phénomène grâce à un procédé technique nouveau qui  augmente la sensibilité à la lumière du matériel de tournage – c'est-à-dire de deux caméras ultra-sensibles. 

Orques noires et dauphins souffleurs
En Nouvelle-Zélande, les orques noires nouent des relations avec les dauphins souffleurs, une espèce pourtant complètement différente. Les spécialistes ont découvert en effet que ces deux créatures entretenaient des relations sociales et se nourrissaient de concert. Une coopération filmée pour la première fois par nos spécialistes, à la fois en vue aérienne et sous-marine.

Carangue géante chassant des sternes en vol
Les carangues géantes se regroupent près d'une plage où de toutes jeunes sternes apprennent à voler. Si ces dernières se posent sur l’eau, les carangues les attaquent par derrière. Mieux ou pire, si les oiseaux volent au ras de l'eau, les carangues sont capables de les saisir en plein air en jaillissant hors de l'eau. Incroyable !
Ainsi, ce qui fut jadis une « histoire de marin » s’avère authentique. Jamais auparavant, le comportement de ces prédateurs aériens n’avait été ainsi étudié.

Les profondeurs
Acrobaties de calmars : première plongée en sous-marin en territoire de calmar
Travaillant à bord du navire d’exploration scientifique, l’Alucia, l’équipe des Profondeurs et les scientifiques ont lancé une expédition depuis la côte centrale du Chili pour filmer le calmar de Humboldt depuis un submersible. L’équipe a réussi à filmer le calmar en chasse dans les profondeurs mais aussi des séquences de cannibalisme.

Volcans de méthane
Dans les profondeurs, le fond marin apparaît stérile et totalement inerte. Pourtant, ses sédiments, formés de matière organique issue de la surface agrégés au cours de millénaires peuvent se transformer en poches de méthane gazeux. Pour la toute première fois, l’équipe des Profondeurs a filmé de violentes éruptions de bulles de gaz de la taille de ballons de basket, propulsées depuis près de 800m de profondeur.

Première plongée en eaux profondes à l’aide d’un submersible habité, dans l’Antarctique, par une équipe de documentaire animalier
Aucun être humain n’avait jamais été là où l’équipe des Profondeurs s’est rendue lors de sa dernière expédition de tournage, à la pointe de la péninsule Antarctique : à mille mètres sous des icebergs en mouvement, de la taille d’un pâté de maison. A partir de submersibles, ils sont les premiers humains à avoir filmé l’abondance inimaginable de vies. Des poissons possédant de l’antigel dans leur sang jusqu’aux champs d’éponges géantes et aux essaims de krill qui luisent dans l’obscurité.

Une histoire d’amour et de mariage pour les crevettes
Le mâle et la femelle crevette entrent dans l’éponge Corbeille de Vénus lorsqu’ils sont de petite taille, puis grandissent jusqu’à devenir trop grands pour en sortir. Cela veut dire qu’ils vont passer le reste de leur vie emprisonnés à l’intérieur. C’est la première fois que ces crevettes ont été filmées in situ dans les profondeurs de l’océan.

Récifs coralliens
Un mérou et le « langage des signes » pour chasser en compagnie 
Le mérou utilise une sorte de langage des signes pour abolir la frontière entre vertébrés et invertébrés. Tout ceci afin d’inciter une autre espèce à chasser avec lui. Jusqu’à présent, ce type de gestuelle avait principalement été associée aux grands singes et aux oiseaux comme les grands corbeaux. On connaît donc désormais une autre espèce capable d'utiliser des signes.

Le comportement de lyncheur des mamilas
Les eunices sont de grands vers prédateurs connus pour leurs embuscades. Couchés dans le sable, ils attendent le passage de leurs proies. Les mamilas ont trouvé comment les débusquer et les « lyncher » : ils soufflent de l’eau dans les mâchoires exposées des eunices, ce qui permet aux autres poissons de repérer les prédateurs.

Poisson-clown, le "bâtisseur"
Le poisson-clown à selle blanche vit à découvert dans les sables à distance du récif et ne dispose d’aucun matériau rigide sur lequel pondre ses œufs. Ces poissons-clowns ont une manière absolument unique de chercher le matériel nécessaire à la construction de leur nid ; il déplace des objets qui font plusieurs fois leur taille, bouteilles en plastique, noix de coco, etc.

Raies Manta du récif observées depuis les airs
A Hanifaru, lorsque le niveau de plancton se densifie, des chaines de raies Manta, jusqu’à 150 créatures à la fois, forment un mouvement qui crée une sorte de cyclone. Notre documentaire a réussi à filmer ce phénomène pour la première fois en prise de vue aérienne.

Le Grand bleu
 Les raies mobula et les dauphins à long bec se nourrissent de poissons lanternes en formant une immense haie, très dense à la surface.
Les requins soyeux et les requins à pointes noires ont été filmés se frottant contre des requins baleines enceintes dans les Galapagos pour la première fois.

Les mers vertes
La pieuvre se protège en se confectionnant une armure
La pieuvre saisit des coques et des pierres grâce à ses ventouses. Elle s’en sert pour concevoir une armure, un camouflage qui la dissimule aux prédateurs tels les requins. Ce comportement observé par le naturaliste Craig Forster constitue une véritable découverte scientifique.

Le comportement de la seiche géante à bandes blanches
Malgré les nombreux mâles qui s’affrontent pour conquérir la femelle, c’est finalement cette dernière, rusée, qui fait connaitre son choix en produisant un signal. Une bande blanche indique le rejet de l’un des mâles.

Cabo sauteur du Pacifique
Le cabo sauteur du Pacifique, supposé être encore plus fermement établi sur terre que les gobies sauteurs, passe ses journées sur la côte rocheuse. Il a besoin de garder sa peau humidifiée. il se nourrit donc très souvent d’algues près de la zone de déferlement. Pour éviter d’être balayé des rochers, le cabo sauteur peut sauter un certain nombre de fois la longueur de son corps. En exhibant une tâche orange sur sa queue dorsale, le mâle attire la femelle vers son nid dans la crevasse rocheuse.