Premiers résistants - Seuls contre tous

Mercredi 18 juin à 21.05 sur France 3 et sur france.tv

Mai 1945. La victoire. Le triomphe sur l’Allemagne nazie. Et déjà, on réécrit l’histoire. Celle d’une France libérée par son peuple, résistante dans l’âme, unie contre l'oppression. Dans nos mémoires, on imprime la figure des héros : gaullistes et communistes. On oublie la genèse du combat. Celui des tout-premiers hommes et femmes, de gauche, de droite, communistes, d’extrême droite, apolitiques... qui, individuellement et dès le 17 juin 1940, ont dit « non ». Un « non » viscéral et spontané dans une France qui disait « oui », en se rangeant derrière Pétain. Un « non » du cœur et du courage nourri par la volonté d’agir au nom de la liberté. Ils sont partis de rien, ont dû tout inventer, risquer leur vie, celles de leurs proches. Ce sont eux les héros, ceux qui, de manière isolée, se sont dressés d’un coup d’un seul et ont choisi de désobéir, quoi qu’il en coûte, jusqu’à l’abnégation. Seuls contre tous...

 

 

NOTE D’INTENTION

Dans nos mémoires, la fabrique d’un mythe : celui d’une France résistante, une France peuplée de rebelles et de courageux, qui se serait dressée, contre l’occupation allemande. Cette mémoire, confortée par les 100 000 héros dénombrés à la Libération, occulte les pionniers de la désobéissance, ceux qui ne s'appelaient même pas encore « résistants », ceux que l’on pouvait compter sur les doigts de la main. C’est vrai, ils sont nombreux à la Libération, d'ailleurs les images en attestent : on les voit, les résistants, descendant les Champs-Élysées, unis derrière le général de Gaulle. Ce sont les seules images où l’on voit les héros. Comment pourrait-il en être autrement ? Aucune équipe de cinéaste, aucune image d’actualités, aucune image amateur, n’aura permis de rendre compte des « petits » combats héroïques, de la solitude, de la peur qui guette à chaque coin de rue et des sacrifices, de ceux qui souvent ont abandonné leur famille, leurs proches, qui chaque jour de l’occupation ont vécu dans la clandestinité au péril de leur vie, avec pour seule raison chevillée au corps le refus de se soumettre. Oui, ils seront cent mille à l’arrivée, mais contre une poignée sur la ligne de départ. Le départ... le 17 juin 1940, à 12h30, Pétain annonce aux Français qu’il demande l’armistice à l’Allemagne nazie. Ce jour-là, disséminés dans tout le pays, d’aucuns disent « non », dans un élan vital, un sursaut individuel et profond, une part de déraison, comme quelque chose d'inné qui surgit des entrailles. C’est de cette minorité d’indomptables que toute l’histoire de la Résistance française a commencé. De ces « petits », qui isolément ont cherché à faire quelque chose. C’est à eux que le film veut rendre hommage, à ces « déraisonnables ».

Documentaire inédit

90 min

Un film de
Véronique Lagoarde-Ségot

Raconté par
Julie Sicard
Sociétaire de la Comédie-Française

Production
Siècle Productions

Avec la participation de
France Télévisions

Avec la participation du
CNC et de France Télévisions
Avec le soutien de la
Région Nouvelle-Aquitaine

Unité documentaires 
histoire et culture
Antonio Grigolini
Emmanuel Migeot
Louis Castro

À voir sur
france.tvpreview

Disponible sur
 © france.tv

Laurence Guillopé
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