
La nouvelle saison de Planet Killers continue d'explorer les crimes contre l'environnement, en se concentrant cette fois sur le trafic d'espèces sauvages. Ce commerce illicite, générant 20 milliards d'euros par an, menace gravement la biodiversité mondiale en décimant et en pillant des espèces protégées emblématiques.
Ce marché noir prospère grâce à une demande alimentée par les réseaux sociaux, des croyances ancestrales et l'industrie du loisir : des fans postant des photos avec des animaux exotiques, des consommateurs de produits dérivés d'espèces sauvages (liqueurs ou poudres prétendument médicinales, objets sculptés), et des zoos prêts à payer des fortunes pour des spécimens rares. Partout dans le monde, des animaux sauvages, braconnés, sont vendus vivants ou morts.
Derrière ce commerce illégal se cachent des organisations criminelles transnationales, opaques et souvent hors d'atteinte.
Pour cette deuxième saison, les réalisateurs Paul Moreira, Stéphane Malterre et Claire Tesson ont enquêté sur les groupes criminels contrôlant ces filières et ceux qui les combattent. Leurs enquêtes les mènent sur la piste des caïds du cartel du tigre en Asie du Sud-Est, dans les fermes usines clandestines où les félins sont élevés comme du bétail, et sur les traces du trafic international de singes rares depuis l'Afrique, marqué par la corruption en République Démocratique du Congo. Ils révèlent également les gangs de tueurs de rhinocéros en Afrique du Sud, opposés à des rangers et des activistes risquant leur vie pour protéger ces animaux menacés d'extinction.
La série propose une narration immersive et cinématographique, à travers des séquences tournées au plus près des opérations de terrain, aux sources du trafic, aux côtés d'enquêteurs de la police ou d'ONG. Chaque épisode, sur le mode du thriller, mêle infiltrations, témoignages de repentis, documents inédits, filatures et confrontations de criminels.
Comme pour la première saison de Planet Killers, ces enquêtes s'appuient sur un partenariat avec des unités spécialisées dans la lutte contre les crimes environnementaux.
Résumés des épisodes :
LE CARTEL DU TIGRE
réalisé par Paul Moreira et Stéphane Malterre
Nous avons traqué les caïds du cartel du tigre et infiltré leurs fermes usines clandestines où les félins sont élevés comme du bétail. Une enquête à haut risque à travers l’Asie du Sud-Est.
Résumé : Moins de 5000 tigres vivent encore à l’état sauvage dans le monde. Symbole de puissance et objet d’admiration, le magnifique félin est aussi considéré, pour son malheur, comme une marchandise. Transformé en liqueur, gomme, ou pilule, censées apporter santé et guérison pour les rhumatismes, ces produits dérivés du tigre, aussi prestigieux que recherchés en Asie, s’écoulent illégalement dans les rues d’Hanoï et Pékin et sur Facebook.
Dans ce film, les réalisateurs enquêtent sur les caïds du puissant cartel du tigre qui s’étend de la Thaïlande au Vietnam et à la Chine, en passant par le Laos.
L’AFFAIRE DES 40 SINGES
réalisé par Stéphane Malterre
Enquête sur un vaste trafic de singes protégés, la plus grosse saisie jamais réalisée en Afrique, 40 primates capturés illégalement qui devaient partir en Asie. Le trafic implique de hauts fonctionnaires de la République Démocratique du Congo accusés de corruption par les Etats-Unis.
Résumé : Le commerce illégal de primates est très lucratif, un bébé chimpanzé se monnaye plus de 40 000 euros. Un commerce boosté par les influenceurs qui s’exhibent sur les réseaux sociaux en compagnie de singes exotiques ou de grands singes dans leur salon. La République Démocratique du Congo, principale source de ce trafic, abrite l’une des plus grandes variétés de primates au monde. Elle est aujourd’hui pillée par les trafiquants pour alimenter collectionneurs privés et zoos récréatifs d’Asie ou du Moyen-Orient.
LES BARONS DE LA CORNE
réalisé par Claire Tesson
La traque sanglante de « Big Joe », le parrain du braconnage de rhinocéros, poursuivi depuis dix ans par la police et la justice sud-africaine.
Résumé : En Afrique du Sud, les hommes s’entretuent pour la corne de rhinocéros. Le pays abrite 80 % des rhinocéros de la planète, une espèce en voie d’extinction. Cette guerre est nourrie par la demande en Asie, où la corne, parée de vertus médicinales chimériques, se vend au prix de la cocaïne. Nous suivons la piste de l’un des parrains du braconnage de rhinocéros, Joseph Nyalunga, plus connu sous le nom de « Big Joe ».
Le parc Kruger où opère « Big Joe », a perdu ces dix dernières années 8000 rhinocéros.
PLANET KILLERS saison 2
LE CARTEL DU TIGRE
réalisé par Paul Moreira et Stéphane Malterre
L’AFFAIRE DES 40 SINGES
réalisé par Stéphane Malterre
LES BARONS DE LA CORNE
réalisé par Claire Tesson
Une production Premières Lignes avec la participation de France Télévisions
Rédacteur en chef de la collection : Stéphane Malterre
Producteur : Luc Hermann
Catégorie : série documentaire
Durée : 3 x 52 minutes
Direction Unité Documentaire
Antonio Grigolini
Julie Grivaux
Charlène Gourmand
Marie-Emmanuelle Wamanisa
Disponible sur