Commises d'office : Marseille

Une série France TV Slash
Dès le mercredi 22 mai sur france.tv

Depuis 2017, le concept créé par Olivia Barlier a réuni plus de 3 millions de spectateurs. Des couloirs de la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis à ceux du centre pénitentiaire des Baumettes, les réalisatrices de Commises d’office nous emmènent au plus près de ces avocates qui ne choisissent pas leurs clients.

Cette saison 4 revêt un nouveau défi : transposer la formule dans un territoire fortement connoté et lourd de stéréotypes, Marseille.
Les rouages de la justice marseillaise constituent une matière largement exploitée en fiction, où sa dimension féminine est minorée.

Dans les mains de la réalisatrice Fanny Fontan, familière de la culture marseillaise et proche de l’univers de la créatrice de la série Olivia Barlier, le projet prend forme.

Tiphaine, Nawel et Pauline ne choisissent pas toujours leurs clients. Entre le tribunal et la prison des Baumettes, ces trois jeunes avocates tentent de relever le défi des comparutions immédiates. Trois singularités pour une arène commune : Marseille. Ville fantasmée et tant observée dont la réputation n’est plus à faire. Dans les comparutions immédiates, elles tentent pourtant de la défaire. À travers ces trois avocates, la série nous plonge dans les travers de la ville et de sa justice d’urgence.

Commises d'office est un défi : celui de raconter le réel en utilisant les codes de la fiction.

 

Note d'intention de Fanny Fontan, autrice et réalisatrice

« Dans mes films, j’aime porter la parole de personnes pour qui se livrer a un effet libérateur, parfois même fondateur. En écrivant cette quatrième saison de la série Commises d’office, j’ai rencontré trois femmes, trois avocates qui œuvrent au cœur de la justice d’urgence marseillaise. Pauline, Tiphaine et Nawel. Pour chacune d’elles, la série Commises d’office résonne dans leur parcours. Je les ai suivies dans leur quotidien. Ces avocates cristallisent des enjeux sociétaux qui ne cessent de traverser mes intentions et mes envies de filmer. Les raconter, ici, à Marseille, c’est donner à voir un monde en transition. Celui du féminin qui ne se tait plus et celui d’une ville qui tente, elle aussi, de se donner une nouvelle voix. À travers ces trois actrices de la justice marseillaise, c’est aussi ma ville qui se dessine. J’y vis depuis dix-neuf ans, je l’aime comme je la déteste. Paradoxale, violente et tendre, humaine et cruelle. Ce n’est qu’après l’avoir arpentée du nord au sud que l’on peut la saisir. La comprendre. C’est au tribunal qu’elle s’expose le mieux et que l’on y découvre tous ses visages. Parfois sombres, parfois lumineux, mais le plus souvent dans une zone grise. La série Commises d’office donne à voir cette subtilité. En toile de fond de la pratique de ces trois jeunes avocates, Marseille et sa sociologie se dévoilent. Sans caricature, à l’os. À nu. Et en robe. »

 

Nawel : « Je ne connaissais pas le monde des avocats avant mon entrée à la fac, je ne viens pas de ce milieu là et pourtant j’y évolue aujourd’hui, dans une ville aux territoires parfois délaissés ». Marseillaise pure jus, elle connaît sa ville jusqu’au bout des doigts et elle en est fière. C’est sa richesse, et elle essaie de l’utiliser à l’occasion des commissions d’office. Nawel a décidé de s’affranchir de la collaboration pour poser sa plaque. 
Consciente de la rigueur qu’impose la profession d’avocat, elle se questionne sur les sacrifices qu’elle pourrait être amenée à faire. Concilier la vie privée et professionnelle n’est pas toujours facile pour cette jeune avocate…

Pauline : « Je suis la génération pangolin. Tous mes cours ont été donnés en visio. Même ceux de plaidoirie. J’ai prêté serment avec des gens que je ne connaissais pas et masqués. Pas de liens entre nous, peu d’entraide après. C’est difficile et douloureux comme entrée dans la profession. » Ce manque de contacts humains et confraternels l’a amenée à s’engager dans l’union syndicale du jeune barreau. Quand elle n’échange pas sur le groupe Whatsapp où 80 notifications s’affichent dans la journée, toutes les deux semaines, elle retrouve sa petite bande à la Maison des avocats. Se défendre soi-même, Pauline l’a appris à ses dépens. Dès 8 ans, elle se retrouve face à un juge. C’est donc son histoire personnelle qui l’a conduite au droit. Si elle n’a pas été reconnue par la justice, Pauline ne se définit pas comme victime. Elle déteste ce mot.

Tiphaine : « Le maillot, c’est le peuple ; la robe, c’est le service du peuple. Je ne suis pas de celles qui se sentent au-dessus de leurs clients. Connaître les résultats des matchs, ça aide parfois dans les conversations, ça permet de casser l’image que certains se font de l’avocat. » La jeune femme n’est pas marseillaise, mais elle en a tout l’air. Originaire de Reims, cette jeune avocate de 32 ans parle avec les mains et en use pour lever des verres dans des apéros foot. Avec l’OM, Tiphaine ne rigole pas. Elle est tellement passionnée qu’un de ses clients lui a offert un maillot de l’équipe floqué à son nom qui trône sur son porte-manteau à côté de sa robe. Ce n’est pas anodin.

 

Une série réalisée par
Fanny Fontan

Écrite par
Fanny Fontan
en collaboration avec
Adeline Laffite

Créatrice de la série
Olivia Barlier

Musique originale
Hugo Lab
DJ Djel


Production
Melocoton (Théo Laboulandine)
13 PRODS (Cyrille Perez)

Avec la participation de
France Télévisions

Avec la participation
du CNC
de la Région Sud

En partenariat avec le CNC

Avec le soutien de la Procirep et de l’Angoa


 

 

Unité documentaires
Antonio Grigolini
Julie Grivaux
Gwenaëlle Signaté
Charlène Gourmand

 

À voir sur
france.tvpreview
 

Disponible sur
 © france.tv

ID de la video FTV Preview
Anne Reverberi
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