Muriel Robin et Chanee sur la terre des éléphants

Sur la terre des éléphants est le nouvel épisode de la collection lancée par France 3 en 2016, dont la vocation est de conduire les spectateurs au cœur du monde sauvage, au plus près des animaux menacés d’extinction.
Après les bonobos au Congo, le duo d’aventuriers prend la direction du Kenya à la rencontre des éléphants. Chanee, grand protecteur des Gibbons et Muriel Robin intrépide, drôle et émouvante sont investis d’une mission : servir de messager entre les défenseurs de la nature et le grand public. Cette nouvelle aventure pleine de rebondissements et de péripéties les conduit au contact des grands mâles solitaires aux défenses d’ivoire tant convoitées par les braconniers, des troupeaux sauvages, mais aussi des jeunes orphelins dont les parents ont été tués.
Après plusieurs jours d’immersion au cœur du Kenya pour comprendre le monde des éléphants et les menaces qui pèsent sur eux, après avoir marché et dormi dans la savane, escortés par des gardes armés, Muriel et Chanee se rendent dans un orphelinat près de la capitale Nairobi. La fondation Sheldrick recueille et élève les jeunes éléphanteaux orphelins traumatisés et fragilisés pour les soigner et les aider à grandir. Si des humains contribuent à décimer cette espèce, d’autres heureusement leurs servent d’ange gardien. Parmi eux, il y a Edwin, un gaillard plein d’humour. C’est le boss des « Keepers » qui sont en quelques sortent les parents de substitutions des jeunes orphelins. En rejoignant l’équipe d’Edwin et en travaillant au quotidien avec elle, même pour les tâches les plus ingrates, Muriel Robin se rapproche d’un petit éléphanteau dont la trompe a été sectionnée par un piège, d’un autre qui a reçu une balle dans le genou et de Gala. Ce dernier est sur le chemin de l’émancipation. Muriel l’accompagne jusqu’aux portes de la liberté. 

Aujourd’hui, un éléphant est tué sous les balles des braconniers toutes les quinze minutes en moyenne. En 1930 il y avait 5 millions d’individus, en 1970 : environ 1 300 000 individus et en 2016 : 375 000 individus. La demande d'ivoire a augmenté à un point tel qu’une simple défense d’éléphant adulte peut valoir jusqu’à dix fois le revenu annuel moyen dans bien des pays africains. Au Kenya, le salaire moyen dans les campagnes est de 150 dollars par an. Pour certains la tentation est trop grande pour ne pas passer à l’acte. D’une certaine manière, les éléphants sont aussi victimes de la pauvreté. Ils sont également la proie des groupes terroristes que cela soit au Kenya, en Somalie, en Tanzanie ou encore au Cameroun et au Nigeria mais également au Mali, le trafic d'ivoire est devenu depuis quelques années une des principales sources de financements des groupes djihadistes. C’est la survie de l’espèce qui est aujourd’hui menacée. L'éléphant d'Afrique (loxodonta africana) a totalement disparu en Afrique du Nord, mais des groupes dispersés vivent encore en Afrique Subsaharienne. Il habite la savane, la brousse, la forêt, les vallées fluviales et les régions semi-désertiques du sud du Sahara.

Quelques chiffres clés :
- Son poids 6 à 7 tonnes pour un mâle –aussi lourd qu’un bus scolaire, 4 tonnes pour une femelle,
- Sa hauteur : 4 mètres de haut en moyenne.
- Les plus grandes défenses font 3 mètres, 90 kg (soit 110.000 euros)
- Il y a 40.000 muscles principaux dans la trompe.
- Son espérance de vie est de 60 à 70 ans. Aujourd'hui il y a peu d’éléphants de plus de 50 ans à cause du braconnage.
- Sa gestation est de 22 mois.
- L' allaitement dure de 36 à 48 mois (4 ans).
- Il est mature complètement à 14 ans.
- Il est herbivore et consomme de 200 à 300 kg de matières végtales, il boit 160 litres par jour.
- Il est présent dans 37 états africains sur 3,3 millions de km carrés soit 22% du continent africain

L’association Kalaweit  : Créée par Chanee, l’association Kalaweit - qui veut dire gibbon dans un des dialectes de Bornéo - oeuvre pour la sauvegarde des gibbons et de leur habitat en Indonésie. Les gibbons font partie de la famille des grands singes. A Bornéo et Sumatra, Kalaweit recueille les gibbons issus de trafics, achète des parcelles de forêts pour les transformer en réserves et sensibilise la population à la préservation de la faune sauvage. Sur le terrain Kalaweit emploie plus de 70 personnes et s'occupe quotidiennement de plus de 320 gibbons. Muriel Robin, marraine de Kalaweit, fait partie de cette belle aventure depuis la création de l'association en 1998. Site internet : Kalaweit.org | 

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