Hugo Clément et Thierry Ardisson en interview

pour Nos grandes décisions

Nos grandes décisions, le nouveau magazine de société présenté par Hugo Clément, sera diffusé sur France 2 le 7 février à 22.55. 

À l'occasion de la conférence de presse, Hugo Clément et Thierry Ardisson (coproducteur), se confient sur ce nouveau format.

Pouvez-vous présenter l’émission et son originalité ? 

Hugo Clément : L’idée centrale était de parler des grands thèmes de société à travers des cas concrets. Nous voulions utiliser l’exemple de Françaises et de Français qui ont des grandes décisions à prendre d’ordre privé, professionnel ou amoureux. 

Pour chacun de ces thèmes, les téléspectateurs pourront voter en direct et donner un avis consultatif sur la grande décision présentée. Le concept de l’émission se résume par : « On a une grande décision à prendre, demandons à notre pays. » 

Thierry Ardisson : Chaque semaine, nous allons organiser comme trois petits référendums sur ces sujets de société pour donner la parole aux téléspectateurs, c’est un aspect très important du service public. 

Comment les différents intervenants vont-ils participer à l’émission ? 

H. C. : Pour chaque thématique, il y aura des personnes avec des avis différents. Le témoin sera conseillé par des anonymes, des professionnels et des personnalités. C’est un choix qui permet d’avoir des séquences assez fortes. Nous assistons à des discussions entre les intervenants qui sont passés par une situation similaire à celle du témoin et le plateau devient presque un moment d’échange entre amis. 

T. A. : Nous voulions un espace démocratique avec des nuances, pas seulement un débat « pour ou contre ».  

Trouver les témoins pour chaque sujet a-t-il été facile ? 

T. A. : Trouver des témoins n’est pas compliqué, la vraie difficulté est de trouver ceux qui en étaient à l’étape de questionnement que nécessite l’émission. Il faut arriver au bon moment pour pouvoir aider dans la prise de décision. Nous avons rencontré beaucoup de cas très intéressants mais qui avaient en fait déjà choisi. 

H. C. : Nous travaillons avec une équipe de journalistes et, en préparant le pilote, nous nous sommes rendu compte que les témoins ressentaient le besoin de parler et d’être aiguillés dans leur choix. Aujourd’hui cet espace de parole où ils bénéficient en plus de conseils de spécialistes, des ressentis d’autres personnes n’existe pas.  

Hugo, êtes-vous serein à l’idée de retourner au direct et à l’animation ?  

H. C. : J’ai toujours beaucoup aimé le direct, cela procure une forme d’excitation et un sentiment de partager un moment assez unique. En tant qu’animateur mon rôle sera de libérer la parole pour que les témoins se sentent à l’aise. C’est une émission très produite, je tâcherai de garder le rythme et de provoquer des réactions pour que l’ensemble reste fluide. Il faut pouvoir laisser les échanges se faire tout en gardant le contrôle. Il y aura forcément des moments imprévus mais nous tenions à ce côté spontané qui apporte du rire et de l’émotion. 

Les sujets de société vous faisaient-ils envie depuis longtemps ? 

H. C. : Les questions que je traite dans Sur le front sont des questions d’écologie et de consommation. Finalement, ce sont déjà des sujets de société. Avec Régis (Régis Lamanna-Rodat, président et producteur chez Winter Productions, ndlr), nous avions très envie de développer un programme dans ce sens et je me suis beaucoup demandé si j’étais la bonne personne pour l’animer. La proposition de Thierry est tombée à pic car elle me sort de ma zone de confort et l’émission se penche sur des questions qui m’intéressent d’un point de vue personnel. 

Thierry, vous qui avez longtemps été de l’autre côté de la caméra, comment voyez-vous votre rôle en tant que producteur ? 

T. A. : J’avais l’idée d’une émission comme celle-ci depuis plus de quinze ans sans jamais la concrétiser car le vote en direct n’avait pas convaincu. Lorsque j’ai rencontré Hugo et Régis, j’ai pensé que c’était une évidence.  

Je suis là pour conseiller et pour aider, mais c’est Hugo qui sera sur scène. Je dois avoir l’humilité de me rappeler que je fais maintenant un autre travail. Mais il m’intéresse tout autant. J’ai toujours produit des émissions et je ne veux pas m’accrocher à l’antenne alors que des jeunes comme Hugo font du très bon travail.

Propos recueillis par Lucile Canonge

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