Laurence Boccolini et Stéphane Bern

Heureux de vous retrouver avec Laurence dans un mois à Liverpool ?

Stéphane Bern : Je suis très heureux de retrouver ma chère complice Laurence Boccolini, toujours drôle et caustique, pertinente et impertinente, pour présenter à nouveau le concours de l’Eurovision d’autant que pour moi c’est la dixième édition. A Liverpool, la ville où la musique est reine - avec le foot - c’est très stimulant de vivre ce show européen exceptionnel qui, chaque année, attire tant d’artistes talentueux pour qui cette scène peut être un formidable tremplin. Avec la coupe d’Europe de foot, c’est l’événement européen le plus regardé et commenté à la télévision et c’est incroyable de se retrouver avec Laurence dans cette atmosphère si particulière.

Laurence Boccolini : L’année dernière c’était quand même assez souple et nous avons vécu de beaux moments à Turin . J’aime retrouver Stéphane car nous rions énormément ensemble avant pendant et après ! Je suis en liesse d’aller à Liverpool où j’ai presque vécu il y a quelques années . Je connais cette ville, j’aime ces gens et j’adore cet accent si particulier… J'y ai beaucoup beaucoup de souvenirs.
 

Que pensez-vous de La Zarra, auteur et interprète de du titre « Evidemment » ?

S. B. : La Zarra est une formidable artiste et sa chanson « Evidemment » retient immédiatement l’attention tant elle est forte, entraînante, dansante. La chanson et l’artiste se sont imposées comme des évidences. La Zarra est une star accomplie qui a pris le meilleur des codes d’Amérique - elle est Canadienne - pour se lancer ce défi de l’Eurovision comme un véritable marathon vers la victoire que nous lui souhaitons.

L. B. : Nous avons toutes nos chances ! Elle est unique et je sais qu’elle plaît énormément au public. Je croise les doigts.
 

Savez-vous si des concurrents font déjà office de favoris ?

S. B. : La France fait partie des favoris pour gagner ce concours Eurovision 2023 et je m’en réjouis mais nous avons des concurrents très forts comme la Norvège avec Alessandra, la Suède avec Loreen, la Finlande avec Käärijä, mais le Royaume-Uni présente aussi une excellente candidate Mae Muller. Rien n’est joué à l’avance. Il y a certes le vote des jurys nationaux mais un revirement est toujours possible avec le vote du public.

L. B. : Ah oui il y a Loreen qui a déjà gagné en 2011 qui est une des grandes favorites avec la Finlande et la Norvège… mais finalement tout peut arriver à l'Eurovision et parfois les bookmakers se trompent !!!
 

En quoi cette 67e édition doit-elle célébrer plus que jamais l’union de l’Europe sur une même scène de spectacle ?

S. B. : Si nous sommes réunis cette année à Liverpool c’est avant tout grâce à la victoire, l’année dernière, de l’Ukraine avec le Stefania de Kalush Orchestra. L’émotion collective qui a suivi l’invasion de l’Ukraine n’est pas étrangère à ce vote massif du public. Je crois que les Européens, par-delà leurs différences et ce qui les divise, savent se réunir, se rassembler pour défendre leur liberté et leur indépendance. Cette 67ème édition rappelle avant tout que l’Europe est une grande famille, unie par des valeurs, par l’envie de chanter et de danser, et qu’au-delà de la politique, l’Europe culturelle et artistique existe véritablement. Les Européens ont peu d’occasions de se rassembler. L’Eurovision en fait partie.

L. B. : C’est une période troublée c’est le moment où jamais de vivre des instants de partage humains à travers la musique.

Ludovic Hurel
Contact - France Télévisions
Cloé Seban
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