Ce film, tiré d'une histoire vraie, raconte l'histoire du « casse du siècle », celui de la Société Générale de Nice, commis par Albert Spaggiari, en 1976...
Retrouvez votre film "Les égouts du paradis" sur ViaStella jeudi 13 avril à 21h05
Ancien aventurier, la quarantaine, Albert Spaggiari (Francis Huster) vit calmement avec sa femme Audi quand ré-apparaît un ami du passé surnommé "68" (Jean-François Balmer). Trafiquant d'armes, il revient d'Irak et raconte ses exploits à Spaggiari, qui sent de nouveau monter en lui le gout du risque. Il échafaude assez vite le cambriolage d'une grande banque : la Société Générale de Nice.
Son idée : forcer la salle des coffres en passant par les égouts de la ville...
Il sonne ensuite le rappel de tous ses co-équipiers d'hier, et fait également appel à la bande dite des "Marseillais". Commence alors le dur percement du tunnel qui doit les mener aux coffres. Courbés dans le cloaque, attaqués par les rats, ils en arrivent parfois à se batte entre eux. Pourtant, au bout du chemin, ils trouveront la fortune.
Le butin partagé, ils se séparent. Resté seul, Albert Spaggiari traverse une période euphorique, puis se fait arrêter..
Avis: José Giovanni a su parfaitement mettre en scène "l'exploit" d'Albert Spaggiari, superbement incarné par Francis Huster. Une sorte de mélancolie se dégage de ce film, aidée en cela par la musique réussi, et les dialogues du "maître" Audiard.
Sans temps mort, on suit avec intérêt le déroulement du plus fabuleux casse que la France ait connu, perpétré comme le veut la célèbre inscription de la salle des coffres "sans armes ni violence, et sans haine ". Un polar du début des années 80, "à la française", à voir ou à revoir avec nostalgie, mais également avec plaisir !
Extrait :
"Les égouts du paradis" de José Giovanni, à voir jeudi 13 avril à 21h05 sur ViaStella
1979 - 1h55
Musique : Jean-Pierre Doering
Dialogues de Michel Audiard