25 nuances de doc

Wall of Death Gypsy

Mercredi 29 mars à 23h40

France 2 est fière de proposer pour une sixième saison l'espace documentaires : « 25 nuances de doc » ! Ce rendez-vous propose chaque mardi des films uniques, français, européens ou d’ailleurs, des films inédits ou des grands classiques. Son ambition est de mettre en avant le cinéma documentaire, avec des œuvres singulières et fortes, pour donner à voir un monde tout en nuances.

Résumé

Le Wall of Death Gypsy, c’est la vie et la raison d’être des membres d’une troupe d’un cirque mécanique et de leur capitaine Kristofe Werdyn dans le sud-Ouest de la France.
Des âmes libres, des punks, sans cesse en équilibre, mais sur la brèche. Ils trompent les dangers et les défis pour toujours retomber sur leurs pieds, l’art de l’adaptation et de la création artistique à tous les niveaux, car leur vie est véritablement un « cirque ».
Comment se sentir libre de vivre et de vibrer en créant un spectacle hors du commun et hors du temps…. Loin des plaisirs digitaux en distanciel aseptisés de notre époque, un retour au réel plein de poésie.
 

Note d'intention d'intention de Didier Canaux, réalisateur 

Par un heureux hasard, il y a cinq ans, j’ai fait une rencontre d’un gitan breton doté d’une belle dentition en or, Kristofe Werdyn, qui, comme on dit trivialement, ne fait pas dans la dentelle. Avec son côté brut de décoffrage, il assume tout ce qu’il fait et souvent avec une mauvaise foi évidente. La contradiction ne lui fait pas peur. Il est entier, et avance avec une grande assurance, luttant pour réaliser ses rêves depuis qu’il est gamin, ce qui l’a probablement rendu imperméable aux doutes. J’ai aimé ce regard sans complaisance. J’ai aimé son caractère râleur, bagarreur, indiscipliné, combatif, têtu, chauvin mais aussi généreux, accueillant, curieux, et créatif, pour qui sait percer sa carapace.
Aujourd’hui, je sais que Kristofe et sa troupe m’ont touché mais au-delà de ce sentiment assez personnel et subjectif, je pense que les gens comme eux, qui se battent, se prennent des coups, rebondissent, créent, fédèrent et sont d’une positivité à tous crins, méritent qu’on se penche sur leur vie et qu’on la raconte. Et comme mon truc à moi, c’est de faire des films, j’ai décidé de m’en charger. D’autant plus que l’univers de Kristofe Werdyn est très cinématographique : gitan, forain, motos, rock, têtes de mort et dents en or... Une richesse pour le réalisateur que je suis. Sa vie entière est un spectacle, une mise en scène naturelle. Alors bien sûr j’ai été assailli par le côté filmique des situations, j’ai été interpellé par ce monde mystérieux et onirique de forain mais ce qui m’a vraiment plu aussi, c’est son côté concret et palpable : de la graisse, du métal, des boulons, du bois, de la sueur et de l’imagination ! C’est tactile, simple et sans trucage à l’instar, en arrière- plan, de la philosophie inhérente à cette vie rude et franche. 
Ce film, c’est donc aussi une ode à la différence, à la tolérance, à l’altérité, cet autre qui ne nous ressemble pas et avec lequel pourtant nous avons l’humanité en partage. Dans un monde de surconsommation où ce qui est cassé est simplement remplacé, chez les Werdyn, tout se répare, se construit, s’invente, s’échange et se recycle…
Un éternel recommencement mais qui ne ressemble à aucun autre. Surtout pour celui qui, chaque saison, remet sa vie en jeu, quand, enfourché sur sa bécane, il arpente son mur de la mort. 
 

Les personnages

Ils sont le cœur du film et sa raison d’être. Ce film est le meilleur moyen pour mettre leur vie, leurs émotions et leurs peurs à nu. Tous originaires de milieux sociaux désavantagés, ils doivent se battre plus que beaucoup d’autres pour s’en sortir. Pour exister aussi. Pour se sentir valorisés enfin. Mais grâce au Mur de la mort, ils ont un exutoire. Pendant le temps d’un week-end, ils deviennent des vedettes, des artistes reconnus et acclamés, fiers d’être sur scène. 
 

Kristofe
L’infatigable casse-cou Kristofe est le fils d’un père tzigane polonais arrivé en France pendant la guerre et d’une mère Bretonne. Petit, son rêve est de devenir le héros d’une série télévisée culte des années 80 : « L’Homme qui tombe à pic », qui raconte les folles aventures d’un cascadeur à Hollywood, Colt Seavers, aussi chasseur de primes pour arrondir ses fins de mois. Et si évidemment aujourd’hui Kristofe ne règle son compte à personne, force est de constater qu’il marche avec succès dans les pas de son modèle. Après avoir été dresseur de dromadaires, de loups, cracheur de feu, fakir et cascadeur, il découvre le mur de la mort. C’est un love at first sight ! Kristof se met à construire son propre Mur en bois, imagine et conçoit un spectacle tzigane autour afin de faire connaître et valoriser ses origines tziganes. Le Wall of Death Gypsy est né.

Loreley
Loreley a 25 ans, elle est la fille aînée. Elle grandit dans le cirque itinérant de ses parents, et commence à réaliser des numéros dès l’âge de 4 ans. C’est l’enfant sauvage de la troupe. A priori rien ne lui fait peur. Pendant la tournée, Loreley aide au montage du mur. Pendant le show, habillée en gitane ou en indienne, elle danse comme possédée par le bruit infernal des amplis et du moteur vrombissant de la Buel de son père. Loreley est avant tout une artiste sensible. Elle tatoue et peint également. Sa vision de la famille et de leur mode de vie à la marge est rafraîchissante. Sensible et curieuse, elle nous explique les dessous de chaque situation. Si elle continue aujourd’hui de suivre son père sur la route, elle n’en oublie pas ses propres rêves, devenir actrice et metteuse en scène. Va-t-elle prendre son envol ? 

Raoul
Raoul est le deuxième pilote du mur après Kristofe. Il est de loin le meilleur et arrive à faire des figures extraordinaires qui défient les lois de la gravité. Suite aux nombreuses chutes, il se tient droit comme un I grâce aux plaques métalliques qui renforcent sa colonne vertébrale. Depuis peu, de nombreuses frictions ont éclaté avec Kristofe. Raoul pense qu’il devrait être mieux payé en tant que pilote plus expérimenté, se montre parfois rigide quand il faut apporter des modifications au spectacle. 

Eric
Éric dit Poulpe est le « frère que Kristofe n’a jamais eu » et un membre du gang de motards
« Les Fils du Vent ». Poulpe a commencé la moto à 10 ans et est devenu pilote de moto-cross professionnel, enchaînant les compétitions du championnat de France avec son père. Il a longtemps travaillé en usine, puis dans les scieries des Landes. Sous couvert d’une fausse timidité, il a un sens de l’humour subtil et décapant. Il aime faire rire et se mettre en scène dans des situations des plus improbables.  Après un long apprentissage aux côtés de Kristofe qui l’a formé et de nombreuses gamelles, Poulpe est parvenu à dompter le mur de la Mort jusqu’à petit à petit devenir le remplaçant officiel de Raoul. 
 


Le documentaire est disponible en visionnage sur
https://www.francetvpreview.fr/ 

et en replay pendant 7 jours sur
https://www.france.tv/france-2/25-nuances-de-doc/

25 nuances


70'

Un film de
Didier Canaux

Écrit par
Didier Canaux
Aurore Aubin

Production
Empreinte digitale

Avec la participation de
France Télévisions et du
Centre National du Cinéma et de l’Image Animée

Un documentaire produit par
Isabelle Dagnac
Joachim Landau

Raphaël Rocher
 

Pôle Société & Géopolitique
France Télévisions
Renaud Allilaire
David Amiel


 

Directrice de l'unité documentaires
France Télévisions
Catherine Alvaresse

Contacts presse

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