La dernière reine de Tahiti

 

Edito de Manuel Alduy (Directeur de l'unité cinéma, fictions numérique et internationale de France Télévisions)

La dernière reine de Tahiti est une fiction essentielle à plus d’un titre. Avec les honneurs du prime time sur France 2, elle s’intègre dans notre collection des « Audacieuses » , qui met en valeur des héroïnes de notre Histoire commune : elle traite d’un moment historique déterminant pour la Polynésie, elle s’inscrit aussi dans l’effort permanent de France Télévisions à mettre en valeur nos territoires d’Outre-mer et nos régions en général dans leur histoire, leur culture, leur géographie.  

Le parcours de la jeune reine Pomare IV, incarnée par la formidable Tuhei Adams, fut tourné sur place en Polynésie française, avec le concours de comédiens et techniciens du territoire. Nous espérons que le public sera sensible à cette aventure épique. »

 

Edito de Louise Barnathan et Julien Dewolf (Producteurs GMT Productions/Mediawan)

Constatant qu’il n’y avait eu ni documentaire ni fiction sur Pomare IV, considérée comme la Reine des Reines, ni même d’historiographie précise et complète, nous avons voulu collecter les éléments de sa « grande histoire ». 

Les premiers lecteurs de ce projet furent évidemment les Tahitiens : des spécialistes de l’histoire polynésienne, la famille royale héritière directe et des experts tels que le ministre de la Culture de Polynésie, qui nous a soutenus et a permis de produire ce film ambitieux. 

C’est en cherchant un partenaire afin de mener à bien ce film ambitieux que Francis Bianconi, le créateur, s’est naturellement tourné vers GMT Productions, société reconnue et dotée d’une grande expertise dans l’adaptation d’œuvres historiques. Ensemble, nous nous sommes lancés dans le défi passionnant de porter à l’écran la vie de cette reine au destin hors du commun.  

 

Note d'intention d'Adeline Darraux (réalisatrice)

Ce qui m’a le plus frappé en découvrant la vie d’Aimata Pomare IV, c’est la modernité du personnage, son indépendance, sa force de caractère et son humanité.

Alors que rien ne la destinait à devoir régner, elle a su apprendre à s'imposer dans un milieu d'hommes et malgré des défaites et des sacrifices, réussir à négocier et préserver l'intérêt de son peuple. La fin qui la voit imposer ses idées comme la construction d’un hôpital et l’école pour filles, alors qu’elle est sous protectorat français, c’est-à-dire sans pouvoir de décision, est le symbole d'une volonté sans faille. Son parcours de jeune fille, de femme et de reine se mêlent et créent ce personnage touchant que je voulais retranscrire à l'écran.