Interview de Léa Salamé

Quelle époque !
Première diffusion samedi 24 septembre à 23.25

Pouvez-vous nous parler du nouveau nom de l'émission ? 

C’était vraiment le casse-tête de l’été ! On cherchait, avec mon producteur, une expression usuelle. On tournait autour du mot “époque”, tout en se disant que l’expression du moment était “Putain d’époque”. Nous n’avons pas choisi cette proposition pour des raisons évidentes. Puis, cet été, lors d’un trajet avec mon fils et mon beau-fils qui sont des fans d’Orelsan, ils m’ont collé la chanson Du propre qui a comme refrain “Quelle époque, mes aïeux, quelle époque, mes aïeux”. Le nom de l’émission était tout trouvé : Quelle époque !

 

Vous partez à la conquête d’une nouvelle émission, au gouvernail d’un grand navire qu’est la deuxième partie de soirée du samedi soir sur France 2, première femme en plus. Que ressentez-vous ? 

D'abord de l'enthousiasme, de la flippe et enfin de l’humilité. Il s’agit d’une case historique et culte de France Télévisions, voire une institution. Jeune, j’ai adoré les émissions de Thierry Ardisson (ndlr : Tout le monde en parle). Plus tard, j’ai aimé celles de Laurent Ruquier, où j’ai d'ailleurs eu la chance d'être coprésentatrice dans On est en direct l’année dernière. Les deux hommes ayant occupé cette place avant moi étaient des bêtes de télévisions, alors j’y vais humblement, sans prétention, en essayant de marcher dans leurs pas, tout en ayant une petite musique à moi, qui relèvera peut-être plus du journalisme que de l’animation. 

 

Par rapport à votre carrière de journaliste politique, est-ce moins stressant de présenter Quelle époque ! car il s’agit d’une émission plus détendue, ou est-ce plus stressant car il s’agit d’un nouvel exercice ?

La présentation d’une grande émission politique ou le débat de l’entre-deux-tours nécessitent une forte concentration pour éviter une sortie de route, un dire approximatif… Je ressens presque le devoir de “bien faire”, comme une responsabilité citoyenne. Il y a une vraie pression sur le fond. Pour Quelle époque !, mon stress se concentre davantage sur la forme. Non pas que je vais dire des bêtises ! (rires) Mais serai-je capable de me déboutonner un peu, par rapport à la veste plus statutaire d’une émission politique ? Aurai-je ce “truc” ? Je ne le sais pas. 

 

Propos recueillis par Margaux Karp

 

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