La loi de Barbara "Parole contre parole"

Dans cet épisode, la plus impertinente des robes noires assure la défense d’un homme politique accusé de viol sur sa collaboratrice. Mais celle-ci est-elle aussi innocente qu’il n’y paraît ? Portée par son intime conviction, Barbara se fait l'avocate du diable pour venir en aide à celui que tout accuse.

Cette affaire inattendue plonge l’héroïne dans les arcanes peu reluisantes de la politique, où pouvoir, sexe et argent font loi.

Un théâtre improvisé

La Loi de Barbara prend toute sa dimension lorsque l'héroïne officie dans l’arène de la cour d’assise. Qui a tort ? Qui dit vrai ? La vérité change de camp au gré des témoignages, de la découverte de preuves et de stratégies de défense et d’accusation pas toujours loyales.

Cette théâtralisation de la salle d’audience tient aussi à l’interprétation impeccable de Josiane Balasko. La comédienne donne la réplique à un acteur non moins talentueux en la personne d’Olivier Claverie, qui incarne maître Bertrand Deslandes, son fidèle associé. L’alchimie et la complémentarité qui caractérisent leur relation constituent l’un des points forts du scénario. Tout comme cette rigueur inhabituelle dans les séries judiciaires quant à la précision du vocabulaire juridique. À la saveur d’un roman policier sur petit écran s’ajoute ainsi un réel effort pédagogique.