Mystère au Moulin-Rouge

Dans Mystère au Moulin Rouge, une jeune provinciale à la recherche de sa sœur disparue pénètre les coulisses du célèbre cabaret pour tenter de résoudre une série de meurtres énigmatiques, avant de réaliser qu’elle pourrait bien être la prochaine victime… Porté par l’interprétation tout en émotion et énergie d’Émilie Duquenne et l’écriture acérée d’Elsa Marpeau (Capitaine Marleau) et de Mathieu Missoffe (dont France 2 diffusera prochainement l’envoûtante série policière Zone blanche), ce thriller historique connaît un franc succès lors de sa première diffusion le 10 juin 2011 : 4,25 millions de téléspectateurs, pour 17,9 % de part d’audience (Sources : Médiamétrie). Rediffusé ce mercredi 28 décembre, le téléfilm est maintenant l’occasion de lancer une nouvelle collection réalisée par Léa Fazer (remarquée au cinéma avec Bienvenue en Suisse et surtout Maestro), toujours scénarisée par le duo Marpeau-Missoffe. Centré sur un de ces lieux qui ont forgé le mythe de la ville lumière, chaque épisode revisite le XIX^e siècle, auquel, dans la tradition héritée du roman-feuilleton d’Eugène Sue, il restitue tous ses mystères. Après les froufrous des danseuses du Moulin Rouge, place aux couloirs feutrés mais vénéneux de l’Opéra Garnier, puis au vertigineux chantier de la Tour Eiffel. À chaque fois, gare aux secrets, aux vengeances, aux faux semblants, aux coups de couteaux ou aux fioles de poison. Les coulisses des grands monuments débouchent souvent sur les couloirs du Palais de Justice. Dans Mystère à l’Opéra, une jeune soprano (Pauline Cheviller) tente tout à la fois d’exister dans l’ombre de sa mère, une célèbre cantatrice incarnée avec force par Mathilda May, et d’éviter la guillotine à son fiancé (Hugo Becker). Machiniste au passé trouble, ce dernier a en effet été reconnu coupable du meurtre d’une ouvreuse, à quelques jours de la première de Carmen. Dans Mystère à la Tour Eiffel, c’est au tour d’une orpheline (Marie Denarnaud), dont le récent divorce choque la bonne société d’alors, de se battre pour prouver son innocence. Accusée d’avoir tué son père, ingénieur des entreprises Eiffel retrouvé mort en marge de l’ouverture de l’exposition universelle de 1889, elle aura recours à l’hypnose pour trouver la clé de toute l’affaire. Chacun des épisodes fait ainsi revivre l’effervescence d’un lieu, d’un événement et d’une époque et dessine, en suivant les pas de leur héroïne, de très beaux portraits de femmes. Les grands lieux parisiens n’ont pas fini de faire des mystères...