Dispositif de la soirée

Quelle a été votre réaction lorsque vous avez appris que vous réaliseriez la 33^e édition des Victoires de la Musique ?
Cette cérémonie fait partie des événements télévisés que j’avais envie de réaliser depuis longtemps. J’étais donc très heureux qu’on me la propose.

Cette année, la cérémonie se déroule à La Seine musicale. Quelles en sont les contraintes ?

À quoi ressemblera la soirée ?
Je souhaite offrir aux spectateurs et aux téléspectateurs une soirée qui, par sa mise en scène et son décor, ait tout d’un grand show télévisuel, d’un événement, et qui, par sa réalisation, donne le sentiment d’assister à un concert. Sur le fond de la scène centrale, où se produiront les artistes, se trouvera un mur modulable d’écrans derrière lequel sera installé l’orchestre. Cet « écran origami » pourra se diviser, s’agrandir, se réduire ou même disparaître. On est vraiment dans l’esprit d’un concert avec un écran d’images en mouvement. Nous retrouverons également le côté « live ». Les moyens déployés seront à la hauteur de l'événement : je disposerai d'une quinzaine de caméras, dont deux grues, un Steadicam, une caméra sur câble, un travelling rapide au sol et des caméras portables. Elles me permettront de filmer la scène, les satellites – utilisés pour les remises de prix et les placements de Daphné Burki – et le public. Avec la caméra sur câble, qui tourne à 360°, je peux en quelques secondes me retrouver aux pieds de l’artiste, au niveau de sa tête ou à dix mètres de hauteur et ainsi donner un sentiment d’immersion pour celui qui regarde l’émission.

Enfin, sur un direct tel que celui-là, quelle est votre plus grande angoisse ?
Le son. Il est primordial pour une émission comme les Victoires de transmettre un son de qualité. Or, il y a beaucoup d’enchaînements de backlines et, en fonction de la setlist et des setups des artistes, ils peuvent être compliqués, d’où l’importance des répétitions.