eolienne3
ENQUÊTES DE RÉGION

Syndrome NIMBY et démocratie participative sont-ils compatibles ?

Magazine - Mercredi 7 mars après le Soir3 - sur France 3 Hauts-de-France

Avons-nous le syndrome NIMBY ? En anglais, NIMBY est l’acronyme "Not In My Back-Yard", traduisez "pas dans mon arrière-cour, ou mon jardin". 

Nous avons besoin d’électricité, mais nous ne voulons pas d’une ligne à haute tension au bout de notre jardin. De plus en plus citoyens et riverains veulent être consultés lorsqu’il s’agit d’un projet proche de chez eux. Ne pas laisser la décision uniquement aux élus. Ils font entendre leur voix pour défendre leurs droits, leurs intérêts individuels ou collectifs.

Lorsqu’il s’agit d’installer une déchetterie dans une ville, un parc éolien ou des lignes à haute tension près des habitations, les riverains veulent être informés, participer au débat, voire à la décision.

Depuis les années 90, la démocratie participative s’est développée avec les conseils de quartier, les conseils citoyens. Mais quelles sont les limites de la démocratie participative ?

Au sommaire :

La Pévèle sous haute tension

Les uns redoutent des forages d'énergie fossile sous leurs pieds, les autres des pylônes géants sur leur tête : l'exploration possible des gaz de couche dans le Bassin minier et la ligne électrique à très haute tension dans la Pévèle. Voilà deux projets qui cristallisent l'opposition citoyenne dans le Nord et le Pas-de-Calais depuis plusieurs années. Manifestations, chaînes humaines, pétitions, recours en justice, les opposants ne désarment pas. Ces citoyens ne sont pas forcément tombés dans la marmite militante quand ils étaient petits mais ils ont embrassé la cause quand ils ont découvert que ces projets pouvaient se faire au bout de leur jardin.

La Somme, un département dans le souffle du vent des éoliennes

Les Hauts-de-France comptent aujourd'hui 1263 éoliennes. A lui seul le département de la Somme en héberge 505, soit plus d'une sur 3 (38%). Aujourd’hui, les habitants de la somme ont l'impression d'être les sacrifiés de la transition énergétique.

Heuringhem, la porcherie industrielle au bout de mon jardin

Quitter la ville pour la campagne un rêve devenu réalité pour Guy. A la retraite aujourd'hui, cet ancien chauffeur poids lourds espérait couler des jours heureux sur son petit lopin de terre. C'était sans compter sur l'arrivée de cette porcherie industrielle et de ses champs d'épandage. La porcherie industrielle se dresse à quelques centaines de mètres à peine de chez Guy.

 

Pour débattre sur ce sujet, Vincent Dupire reçoit deux invités sur le plateau de l'émission :

Delphine Eslan, chargée de mission sur la participation citoyenne - Métropole Européenne de Lille ;

Myriam Bachir, maître de conférences en science politique à l'Université Picardie Jules Verne.

 

 

 

 

LOGO

Présentation : Vincent Dupire

Réalisation : Grégory Bocage

 

Chaque mois, le magazine Enquêtes de Région vous propose 52 minutes de reportages et de témoignages sur des grands sujets d'actualité régionale. Note région change, nos modes de vie aussi. Portraits, révélations et découvertes un mercredi par mois après le Soir 3 sur France 3 Nord Pas-de-Calais.