L'ATOLL AUX 700 REQUINS
PASSION OUTREMER

L'atoll aux 700 requins

DOCUMENTAIRE

A l'occasion de la Journée mondiale de l'Océan (8 juin)*, La 1ère propose un documentaire animalier événement. En Polynésie, une meute de 700 requins fait la loi dans la passe de l’atoll Fakarava. C’est le plus grand regroupement de requins gris connu à ce jour. Comment évolue-t-il ? Quelles sont ses stratégies de survie, de chasse et de reproduction ? Quel est son impact sur l’écosystème corallien ? 

C’est pour répondre à ces questions que l’équipe scientifique menée par Laurent Ballesta décrypte son comportement, ses stratégies d’attaques, pour comprendre ce qui se cache derrière cette horde de requins gris, la plus importante au monde. Une étude d’une ampleur inédite, notamment car elle a nécessité d'équiper une quarantaine de requins de puces électroniques pour pouvoir suivre leurs trajectoires, durant les chasses nocturnes. La découverte de ces comportements, jamais étudiés sur une telle échelle, permettra peut-être de valider l’hypothèse qu’il existe des schémas de chasse en groupe plus élaborés qu’il n’y paraît… Pour réussir ce pari scientifique, technologique, et humain, l’équipe se prépare depuis 2014 à plonger... au cœur de la horde, sans cage ni protection, sans appâts ni nourrissage. Une première mondiale.

 

L’équipe Gombessa revient pour la cinquième fois à Tetamanu, ce petit village qui borde la passe de Fakarava en Polynésie Française. Depuis des années, les habitants du Motu se sont habitués à voir débarquer ces étranges « hommes grenouilles », munis à chaque fois de nouveaux gadgets audiovisuels ou scientifiques... Au fil des ans et des expéditions, les Paumotu portent un regard tantôt affectif, tantôt étonné, tantôt passionné sur les membres de l’expédition, qui sont venus leur révéler une facette inconnue de « leur » passe.

En marge du déroulé de l’expédition scientifique, ce film interroge la mutation sociétale qui s’opère dans ce bout du bout du monde. Quel est le regard des habitants de Tetamanu sur cette étrange équipe qui ne plonge obstinément que la nuit ? Comment appréhendent-ils la plus grande meute de requins gris du monde qui vit juste sous leurs pieds ? Comment ce phénomène naturel exceptionnel impacte-t-il leur vie ? Quelles relations unissent aujourd’hui les membres de l’équipe scientifique et les Polynésiens qui vivent ici toute l’année ?

Ce film s’attarde sur les impacts locaux de cette grande expédition. Tout au long de ces films, des interviews de personnages de l’île, en action et en situation nous permettent de comprendre leur histoire, leurs enjeux, et leurs rêves.

 

* Proclamée en décembre 2008 par l'Assemblée générale des Nations Unies, la Journée mondiale de l'océan a pour but de célébrer les océans, et de sensibiliser le grand public au rôle crucial qu'ils jouent dans notre subsistance, ainsi qu'aux différents moyens qui existent pour les protéger.

Un film réalisé par Luc Marescot, Alexis Barbier-Bouvet et Virginie Tetoofa  (110')

Une expédition Gombessa IV, menée par Laurent Ballesta

Coproduit par ARTE France / Le cinquième rêve / Andromède Océanologie / Les gens bien productions / Filmin’Tahiti / CNRS Images

 

Passion Outremer, l’émission de découverte présentée par l’écrivain Daniel Picouly, explore toutes les facettes d’une planète confrontée à de nouveaux défis, d’hommes qui doivent trouver des solutions et de cultures qui doivent se réinventer. Les territoires ultramarins nous renvoient à nos propres interrogations et à nos espoirs. Et si, dans ce jeu de miroirs, les Outre-mer détenaient l'une des clés du monde de demain ?

Juin 2017 : une équipe imposante débarque sur le petit motu de Tetamanu : chercheurs internationaux, techniciens, plongeurs, cameramen... Ils sont accueillis par toute la maisonnée de la pension de famille où ils logeront pendant la mission. Pour Laurent et les « anciens » de l’équipe, les retrouvailles sont chaleureuses, en particulier avec Sané, le charismatique propriétaire et gardien de la passe. L’équipe installe l’imposant matériel (capteurs, caméras, caissons, balises, compresseurs…) dans l’ancien presbytère du village, réaménagé pour l’occasion et transformé en véritable QG scientifique. Les préparatifs commencent.

Avant d’entamer les plongées nocturnes, l’objectif est de poser pas moins d’une quarantaine de balises acoustiques sur les requins de la passe. Premières plongées de jour et premières difficultés, premiers débats dans l’équipe sur la méthode à adopter. Premières plongées nocturnes aussi pour les « nouveaux » de l’équipe qui doivent apprivoiser leur peur et maîtriser leurs réflexes. Laurent offre à Sané et à Roland, plongeur de Tetamanu et pilote du bateau qui accompagne l’équipe sur la passe, l’opportunité d’une plongée nocturne. Pour Roland, c’est une première, car il ne viendrait pas à l’esprit des habitants de Tetamanu de plonger la nuit... Les jours passent et les plongées s’enchaînent, riches en découvertes sur le comportement des squales, partagées avec Sané, Roland, mais aussi Terii, moniteur au club, Raimana, aide-cuisinière à la pension, et Finé le cuistot et plongeur à ses heures.

Les jours et les nuits sont rythmés par les immersions dans la passe, le marquage des requins, mais aussi par les instants du quotidien passés ensemble, au gré des affinités. Au QG scientifique, l’analyse des premiers résultats fait naître de nouvelles hypothèses, complétées par les observations de terrain de Sané, pour mieux comprendre le comportement des requins et tenter de percer l’un des plus fabuleux mystères de la nature polynésienne.

Au milieu du Pacifique, dans l’archipel des Tuamotu en Polynésie Française, se déroule une opération scientifique hors du commun.

Une vingtaine d’experts, plongeurs et scientifiques du monde entier étudient sans relâche l’un des grands mystères du monde marin : la plus grande concentration de requins au monde dans la passe sud de l’atoll de Fakarava, chaque année à la pleine lune de juin.

A moins d’une semaine de la pleine lune, tous se préparent, de plus en plus nerveux : les requins et leurs proies dans la passe, les hommes sur l’îlot. L’équipe Gombessa menée par Laurent Ballesta est comme chez elle dans la pension de Sané, le découvreur de la passe, et les voisins du village ont eux aussi adopté la palanquée de chercheurs. Leur soutien et leur aide ne sont pas de trop pour aider Laurent et ses comparses à déployer un dispositif cinématographique digne des meilleurs films de science-fiction, avec de surprenantes découvertes à la clé.

Les efforts pèsent sur les organismes, comme les nuits passées sous l’eau et les plongées impressionnantes, voire éprouvantes, au milieu des squales. Mais pas de quoi entamer le moral de l’équipe et l’occasion de s’imprégner un peu mieux de l’histoire des lieux avec les habitants du village, et de leurs connaissances qui se révèlent même utiles pour la mission.

A quelques jours de l’apothéose lunaire, l’équipe part explorer les atolls voisins pour élargir le champ d’observation, tout en restant reliés par radio au QG. Le jour J, les planètes sont alignées pour déclencher la féerie macabre tant attendue : au coeur de la meute déchaînée, Laurent et ses équipiers ne savent plus où donner de l’objectif tandis qu’au QG on retient son souffle et on frémit devant l’affolement des moniteurs. Pendant les deux heures de ce grand festin, comme suspendus hors du temps, la nature sauvage de la passe sud de Fakarava unit humains et requins comme jamais auparavant. Un cadeau qu’il aura fallu mériter, et sans conteste gagnant-gagnant : mieux connaître le fonctionnement sophistiqué de ces prédateurs permettra de mieux les protéger, eux et tout le précieux écosystème dont ils sont un maillon clé.

Pourquoi Fakarava 2017 est-elle une mission exceptionnelle ?

Elle étudie pour la première fois la plus grande meute de requins gris connue au monde.

Elle se déroule dans des conditions totalement naturelles sans aucune technique artificielle couramment utilisée comme le nourrissage ou l’utilisation d’appâts olfactifs.

 Elle mobilise des compétences humaines exceptionnelles en matière de plongée et d’approche des squales – sans cage, ni côte de maille ou bâton « débordoir » – que LES trois premières missions d’exploration et des centaines d’heures de plongée dans la passe ont solidement préparé.

Elle mobilise des moyens d’investigation visuels et acoustiques sans précédent, garantissant un recueil de données inédit et abondant.

Quel est son objectif ?

Cette mission a pour principal objectif de décrypter les stratégies de survie des requins gris, une question mal connue car rarement étudiée en milieu totalement naturel. Cette question des stratégies de survie se décline en différents objets d’investigation :

Les stratégies de chasse, l’objet d’étude principal.

L’existence de formes de socialité primaire ou complexe de l’espèce, et leur rôle dans sa survie.

L’existence de complicités de type binôme, comme des sous-unités de la horde.

L’étude du bilan entre dépense énergétique et besoin alimentaire et sur la relation entre intensité des chasses et cycles lunaires.

Quels moyens exceptionnels mobilise-t-elle ?

Au service de cette ambitieuse quête scientifique, l’équipe de Laurent Ballesta met en œuvre un dispositif d’observation multiple et extrêmement complémentaire :

La pose d’émetteurs sur 40 individus (en immobilisant les requins par une toute nouvelle technique) associés à 25 récepteurs fixés dans la passe est le dispositif principal de cette étude, permettant de réaliser une cartographie 3D avec toutes les trajectoires des requins dans la passe.

L’intégration dans les puces électroniques d’un accéléromètre pour analyser la dépense énergétique des requins et leurs besoins alimentaires en conditions naturelles.

La captation des comportements par des caméras à très haute vitesse, permettant un décryptage extrêmement précis au ralenti.

La pose d’une caméra-espion sur l’aileron d’un requin, permettant des données visuelles à court terme mais plus précises, en espérant bien sûr capter des images de prédation du « point de vue du requin ».

L’installation d’un dispositif d’hydrophones dans la passe pour étudier les signaux sonores des proies (les requins n’en possèdent pas), et par déduction, la pression exercée par la meute sur l’ensemble de la faune du lagon.

Enfin, pour la première fois au service de la Science, une rampe de 32 caméras sous marines permettant une captation visuelle en « bullet time shot », afin de figer une action tout en continuant à tourner autour d’elle, un dispositif technique, popularisé dans le film « Matrix » pour restituer la chorégraphie des combats.

L'ATOLL AUX 700 REQUINS

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