Thalassa
Coup de chaud sur l'Antarctique (titre provisoire)
Magazine - Inédit - Vendredi 26 mai à 20.55
Thalassa nous fait vivre, une fois encore, l’aventure comme de véritables explorateurs. Dans ce numéro, les équipes de Georges Pernoud nous ouvrent toutes les routes : les plus glacées de l'Antarctique, les plus ventées d’Haïti à Miami dans le sillage de l’ouragan Matthew, et enfin les plus inondables du littoral français.
An bout du monde
Entre les deux pôles de notre planète bleue, nous pouvons parler sans hésitation des habitants, de la faune, de la flore et de la principale île, le Groenland, qui jouxte le pôle Nord. Mais que dire de son alter ego de l’autre côté du globe, le pôle Sud, l’Antarctique ?
Thalassa nous emmène à la découverte de ce continent recouvert de glace afin de partager avec nous une expédition dont on ne peut que rêver, tant l’aventure est givrée !
L’Antarctique recouvre les territoires situés au sud du 60e parallèle sud. En plein océan Austral, bordé par les mers de Ross et de Weddell, le continent blanc est une terre recouverte de glace à 98 %, et ce, sur environ 1,6 km d’épaisseur. C’est aussi le continent le plus froid, le plus sec et dont l’altitude moyenne est la plus élevée. En 1959, il acquiert un statut particulier grâce au traité de l’Antarctique, dont l’objectif principal est de s’assurer, dans l’intérêt de toute l’humanité, que cette terre neutre et sans gouvernement continuera à être employée exclusivement à des fins pacifiques et ne deviendra ni le théâtre ni l’enjeu de différends internationaux. En outre, le traité établit le continent comme une réserve naturelle et met en place la liberté de recherche scientifique, la protection de l'environnement et y interdit les activités militaires. Cette terre australe accueille aujourd’hui environ 4 000 scientifiques de divers pays. Aucun habitant permanent n'y réside.
Thalassa a entrepris le voyage périlleux de 30 000 km afin de comprendre ce continent méconnu, son utilité, son état, sa géographie et les enjeux qu’il représente.
Quand les vents souffleront
De l’autre côté de l’océan Atlantique, les vents se déchaînent souvent pour tout ravager sur leurs passages. De Haïti à Miami, les journalistes de Thalassa enquêtent sur les dégâts et les conséquences de l’ouragan Matthew, vécus bien différemment entre ces deux mondes. « C’était tellement violent que j’avais l’impression de ne plus être dans la réalité », explique un témoin en Haïti. En Floride, deux millions de personnes ont été déplacées, seules trois sont mortes. Sur l’île des Caraïbes, autour de la ville de Jérémie, plus de 300 personnes sont mortes à cause du cyclone et de ses conséquences, notamment une épidémie de choléra. « Quand on n’a pas les moyens, pas les ressources, on souffre davantage », explique Maurice Léonce, 95 ans.
La mer monte
Enfin, retour en France pour un état de lieux du littoral, de la Vendée à la Camargue, toujours plus en retrait. Certaines stations balnéaires ont décidé d’amorcer un repli stratégique. À Vias, un propriétaire de mobil-home témoigne : « Dans les années 1980, il y avait cent mètres de plage, là. Et maintenant, plus rien. » Avec Thalassa, nous verrons que des solutions sont imaginées, voire déjà mises en place, pour réduire l’érosion du littoral.
Diane Ermel
