Le Salon de l'agriculture est aussi sur france.tv et Lumni

À partir du jeudi 24 février

Dans le cadre de l'opération spéciale « Au nom de la terre », la plateforme france.tv propose une sélection de programmes autour du monde agricole en complément de l'offre linéaire. À travers des rencontres, des archives et des programmes de décryptage, Lumni éclaire le sujet, donne matière à réflexion et nourrit les échanges entre élèves et enseignants.

Fiction et cinéma

Intraitable

Librement inspiré d’un procès très médiatisé en 2014, Intraitable est un thriller juridique qui décrit le combat acharné d’un viticulteur indépendant, contre l’administration, pour faire valoir son droit à la pratique d’une agriculture différente.

 

Résumé

L’itinéraire d’un homme libre, Gabriel Rivalan, qui, au risque de perdre son exploitation et de faire imploser son couple, choisit d’aller jusqu’au bout de ses convictions.

Gabriel refuse de se plier aux injonctions d’un arrêté préfectoral qui lui impose de traiter préventivement sa vigne aux pesticides. Adepte de la biodynamie, il s’oppose à l’usage de produits chimiques, qui, selon lui, fragilisent la terre, détruisent les écosystèmes et mettent en péril la santé des hommes.

Ce refus de principe entraîne peu à peu cet homme simple et discret dans une spirale judiciaire infernale qui va bousculer sa vie professionnelle et sentimentale, le transformant malgré lui en lanceur d’alerte...


Avec Fred Testot, Zineb Triki, Élodie Frenck, Laurent Bateau, Patrick Timsit, Vanessa David • Réalisation Marion Laine • Scénario Didier Vinson • Adaptation et dialogues Marion Laine et Didier Vinson • Production A  Prime Group Pierre Sportolaro


 

Au nom de la terre

En replay pendant 7 jours à partir du jeudi 24 février

Construit comme une saga familiale, et d’après la propre histoire du réalisateur, le film porte un regard humain sur l’évolution du monde agricole de ces quarante dernières années.

Réalisation Édouard Bergeon • Avec Guillaume CanetVeerle BaetensAnthony BajonRufusSamir GuesmiYona Kervern • Coproduction Nord-Ouest FilmsFrance 2 CinémaArtemis ProductionsCaneo Films

Diffusion le mercredi 23 février sur France 2 à 21.10, plus d'informations en cliquant ici 


 

© Nord-Ouest Films

13h15, le samedi

Un reportage sur le tournage du film Au nom de la terre.

La star du film, c’est Guillaume Canet, dans le rôle d’un agriculteur pris dans une spirale infernale. Agriculture intensive, agrandissement de l’exploitation, investissements tous azimuts : surendetté, pris à la gorge, l’éleveur sombre dans la dépression jusqu’au drame.

Un sujet qui fait écho au quotidien de Valérie et Vincent Barré, deux agriculteurs que le magazine a suivis. Au cœur de la Mayenne, ils sont les propriétaires de la ferme qui a accueilli le tournage du film. Pendant plus de deux mois, ils ont partagé leurs terres et leur passion. Ils ont vécu le « tournage du tournage », vu de près le travail des comédiens et comédiennes, assisté aux répétitions de scènes... tout en travaillant. Des souvenirs inoubliables et, en point d’orgue, une projection du film à la ferme.

Présentation Laurent Delahousse • Un reportage de François-Julien Piednoir et Smaïn Belhadj





 

© 13H15 / France Télévisions

Documentaires

Les fils de la terre

Le documentaire à l'origine du film Au nom de la terre

© Édouard Bergeon

29 mars 1999. Il est 4 heures du matin. Christian Bergeon, mon père, tombe sur mon lit en agonisant.

Il vient d'ingérer des pesticides. Il ne se relèvera pas. Il était agriculteur. Il avait 45 ans.

Acculé par les dettes, menacé de dépôt de bilan, épuisé physiquement et moralement, mon père a craqué. Il était l'exemple type de ces paysans français qui se battent jusqu'au bout pour conserver leurs exploitations malgré les crises agricoles, dans l'indifférence générale.

Onze ans plus tard, rien n'a changé, c'est même pire. Le phénomène s'est amplifié, huit cent cinq agriculteurs français ont mis fin à leurs jours en 2009. Le taux de suicide des agriculteurs exploitants est le plus élevé parmi les différentes catégories socioprofessionnelles.

Aujourd'hui, j'ai la chance d'être journaliste. J'ai la chance de pouvoir mettre un coup de projecteur sur les raisons qui tuent aujourd'hui l'agriculture française et ses hommes. Sur les raisons qui ont tué ma famille et qui continuent de tuer ma famille agricole. Sur les raisons de ma colère.

Je vais suivre Damien, sa femme et leurs trois enfants. Producteurs de lait et de céréales en Loire-Atlantique, ils sont en cessation de paiement et au bord du gouffre. Ils ont 550 000 euros de dette et attendent la décision du T.G.I. (le 27 juillet prochain) qui décidera de leur avenir : un redressement judiciaire (un sursis) ou la liquidation (vingt de travail qui partiront aux enchères pour éponger les dettes).

À travers le combat de Damien, nous découvrirons tous les problèmes qui gangrènent le monde agricole aujourd'hui : une politique industrielle effrénée, incitée par les syndicats et les chambres d'agriculture, un endettement démesuré, le recours systématique aux engrais et aux pesticides pour augmenter la productivité… autant d'éléments qui font qu'aujourd'hui Damien n'est plus vraiment fier de son métier. Aujourd'hui, il pense que son seul salut passe par le bio. En revenant à un système plus simple et plus humain. Mais le peut-il encore ?

Nous suivrons cette famille au jour le jour, pendant un an… pendant les quatre saisons qui rythment le monde agricole. Nous verrons comment le couple et leurs enfants traversent la crise. L'épouse de Damien travaille elle aussi sur l'exploitation, elle n'a donc aucun revenu extérieur. Pour les enfants : pas de vacances et aucun superflu. Les associations d'agriculteurs organisent des collectes de vêtements et de jouets pour ces familles sans ressources !

Réalisation Édouard Bergeon • Production Sable Rouge

Retrouvez l'interview d'Édouard Bergeon, le réalisateur, en cliquant ici


 

Nous paysans

C’est l’histoire de nos grands-parents et de nos arrière-grands-parents. L’histoire d’une incroyable épopée, celle des paysans français qui, en à peine un siècle, ont vu leur monde être profondément bouleversé. Alors qu’ils constituaient autrefois la grande majorité du pays, ils ne sont plus aujourd’hui qu’une infime minorité, mais se retrouvent confrontés à un défi immense : comment continuer à nourrir la France ?

Réalisation Fabien Béziat et Agnès Poirier • Production Program33

Diffusion le dimanche 27 février sur France 5 à 16.50, plus d'informations en cliquant ici




 

© Guy Perrichon / Éditions Les Arènes

La vie est dans le pré

Paul François, agriculteur en Charente, est un « grand céréalier », il exploite 250 hectares de terre. En 2004, il a été intoxiqué par du Lasso, un herbicide de Monsanto. Il en garde de graves séquelles. Après dix années de doutes et d’hésitations, Paul a décidé de surmonter ses peurs et de convertir toutes ses terres en agriculture biologique. Éric Guéret a suivi cette mutation passionnante pendant une année, de sa dernière moisson « chimique » à sa première moisson sans pesticide.

Parallèlement, Paul mène un autre combat de taille. Depuis douze ans, il se bat en justice contre Monsanto pour faire reconnaître la responsabilité de la firme dans ses graves problèmes de santé.

Un reportage d'Éric Guéret • Production Emmanuel Priou et Yves Darondeau • Bonne Pioche Télévision



 

© Bonne Pioche Télévision

Je ne veux pas être paysan

Ce documentaire est le témoignage de Tangui Le Cras, breton et fils d’un éleveur de vaches laitières. Il nous parle de la dureté de la profession et interroge le choix de son père de rester attaché au travail de la ferme, à sa terre. 

Un projet de film naît de cette relation ambivalente au métier de son père, et Tangui écrit : « “Je ne veux pas être paysan” est une affirmation sans appel, celle de mes 20 ans. Violence de la négative, colère initiale, début d’un chemin qui m’amène au long du film à interroger mon rapport à mon père paysan. Une reconquête d’amour, de lien filial, d’estime pour ce milieu, ce travail. »

Réalisation Tangui Le Cras • Production Vivement Lundi !





 

© Vivement Lundi !

Lumni

Lumni à l’heure du Salon de l’agriculture

Dans L’entre deux sur Lumni étudiant, Cyrus North reçoit Sophie Nicklaus, directrice de recherches à l'Inrae, spécialisée dans les sciences du goût. Femme de terrain, elle travaille au carrefour des producteurs, des industriels et des autorités territoriales compétentes. 

Ensemble, ils émiettent l'assiette d'aujourd'hui pour essayer d'anticiper et d'imaginer celle du futur. Ils tentent ainsi d’apporter des réponses à de nombreuses questions : Comment est produit ce que l'on mange ? Quels sont les apports nutritifs réels dans notre alimentation française ?

Comment peut-on nourrir la population mondiale ? Peut-on se nourrir uniquement de produits de synthèse ? Les insectes peuvent-ils résoudre la pandémie de famine à laquelle nous faisons face ? Quel rôle joue le goût dans l'alimentation ?

 

Retrouvez également sur le site de lumni.fr des images d’archives du premier Salon de l’agriculture en 1964 sous la présidence du général de Gaulle, ainsi que de nombreuses vidéos expliquant aux collégiens les grands enjeux de l’agriculture depuis de nombreuses années, avec 1 jour, 1 question, C'est pas sorcier, JT'm, La face du monde ....

Toutes les informations en cliquant ici





 

 

© Delphine Ghosarossian / FTV

Frédérique Lemaire-Benmayor
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