CLEMENTINE SARLAT

Rugby test-match

France / Nouvelle-Zélande
Événement sportif - En direct - Samedi 26 novembre 2016 à 20.50

Depuis deux ans, Clémentine Sarlat ne connaît pas de passage à vide. De Roland-Garros au Stade de France en passant par les J.O. de Rio, la journaliste est devenue incontournable à la rédaction des sports. Au top en matière de rugby, on la retrouve en bord de terrain dès le 12 novembre pour le premier test-match du XV de France contre les Samoa, puis le 19 contre l’Australie et enfin le 26 pour la rencontre tant attendue contre les All Blacks.  

« Il y a deux ans lorsque je suis arrivée à la rédaction, je n’aurais jamais imaginé qu’on puisse me confier une émission pendant les J.O. aux côtés de Matthieu Lartot. Je suis très chanceuse et heureuse. »

 

Comment se sont passés ces Jeux olympiques pour vous ?
Professionnellement c’était extraordinaire d’être ainsi au cœur d’un des plus grands événements sportifs. Outre les problèmes logistiques et le décalage horaire, qui nous obligeait à nous lever à 4 heure 30 pour assurer le direct alors que nous avions veillé jusqu’à la fin des épreuves à 23 heures, l’expérience fût grisante et tellement excitante que nous n’avons jamais eu de panne d’oreiller, ni l’un, ni l’autre.

 

Précisément quel souvenir en gardez-vous ?
Tout au long de ces Jeux, j’ai vraiment ressenti le grand privilège dont je bénéficiais : par exemple, celui d’assister pour la première fois à un match de basket, et que ce soit aux J.O. lors d’une rencontre France-Australie, ou réaliser un rêve d’enfant en m’accordant une matinée off pour suivre les épreuves d’athlétisme, que j’ai pratiqué pendant 10 ans. Mais le souvenir certainement le plus impressionnant que je garderai de ces Jeux est la première émission que j’ai présentée avec Matthieu Lartot.

 

Vos deux premières années de journaliste à la rédaction ont été intenses d’un point de vue rugbystique…
Surtout l’an dernier avec la Coupe du monde. J’ai été pendant sept semaines la seule femme parmi soixante confrères. Même si j’ai l’habitude d’évoluer dans un monde masculin, j’ai trouvé le temps un peu long. Pourtant, dans l’ensemble, ils ont été très sympathiques et accueillants. Ceci dit, j’ai beaucoup appris sur la réglementation lorsqu’on est journaliste invité, et non diffuseur, ainsi que sur les coulisses hors terrain, en rencontrant les personnes des différentes fédérations, les attachés de presse, etc.

 

Le fait d’être une femme apporte-t-il un plus dans votre travail ?
Sûrement, parce qu’on interagit pas de la même façon avec les personnes que l’on interviewe. Les joueurs n’ont jamais eu de réticences à s’exprimer avec moi, que ce soit à Marcoussis en one to one lors des entrainements, ou en bord de terrain après les matchs. Il me semble même que j’arrive parfois à les faire parler plus qu’à l’accoutumée. Est-ce parce que je suis une femme ou parce que j’ai le même âge qu’eux et pour certains nous avons fréquenté le même lycée. Je ne saurai dire. Je sais juste que les téléspectatrices apprécient de voir une femme qui sait de quoi elle parle sur le terrain.

 

Avant match, après match, quel moment préférez-vous ?
J’aime tout particulièrement le moment de recueillement qui accompagne les hymnes nationaux. Il y a toujours au moins un joueur qui revient en équipe de France après des années et on peut ressentir la tension et l’électricité dégagée par leur émotion. La première fois que j’ai ainsi entendu La Marseillaise, j’ai moi-même été cueillie et j’ai enchainé avec quelques trémolos dans la voix. Et bien-sûr, j’adore l’après match, lorsque je dois interviewer les joueurs. En général, le capitaine ou l’homme du match qui, selon l’issue du match, seront plus ou moins loquaces. Mais avec l’habitude j’arrive à aborder la bonne personne et à trouver les mots.

 

Et, concernant le match France / Nouvelle-Zélande…
Ces tests-matchs vont crescendo pour le XV de France. Donc si l’équipe tricolore réussit à vaincre les Samoa et l’Australie, elle peut espérer donner du fil à retordre aux Néo-Zélandais. Mais, je pense que les Bleus ne fanfaronnent pas trop. Les All Blacks sont champions du monde, même si les Irlandais ont réussi à les battre, samedi, ça va être un match extrêmement tendu et attendu ! Les Français vont vouloir leur revanche de la Coupe du monde et moi j’ai hâte de voir un Haka juste à quelques mètres.

Propos recueillis par Diane Ermel

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