Portrait de Sophie Davant entourée de plusieurs personnes - derrière eux, un château en vallée de Chevreuse

Affaire conclue, tout le monde a quelque chose à vendre

Le Prime
Magazine - Jeudi 10 mai 2018 à 20.55

Une babiole, une antiquité, un objet insolite... Forte de son succès quotidien, l’émission Affaire conclue, tout le monde a quelque chose à vendre investit un château en vallée de Chevreuse pour le transformer, le temps d’une soirée exceptionnelle, en véritable salle des ventes. Explications avec Sophie Davant.

Pourquoi cette programmation inhabituelle d’Affaire conclue en première partie de soirée ?
Je la vois d’abord comme une manière de faire la fête, une sorte de récompense pour le travail accompli et le très beau succès de l’émission quotidienne. Et puis, c’est aussi l’occasion de voir si une diffusion en première partie de soirée est susceptible de toucher un public plus large.

Cela signifie un dispositif lui aussi inhabituel ?
Bien sûr. Tout d’abord, l’émission sera enregistrée dans un lieu différent, plus festif : un château dans la vallée de Chevreuse. Les objets mis en vente seront encore plus étonnants qu’à l’ordinaire, ils auront encore plus de valeur. Mais il y aura toujours autant de choses à apprendre et à raconter à leur sujet. Ensuite, j’accueillerai les familles des vendeurs dans une salle tandis que se dérouleront les enchères dans une autre. Ainsi, nous pourrons commenter ensemble et au fur et à mesure les ventes dans une atmosphère encore plus conviviale. Enfin, nous accueillerons également un public de gens de la région qui pourront, tout autour du plateau central, faire expertiser leurs objets auprès de nos commissaires-priseurs. Le temps d’une soirée, ce château aura des airs de véritable salle des ventes.

Dans cette émission, il y a les objets – expertisés, commentés, expliqués par des commissaires-priseurs, achetés par des professionnels – et il y a leurs propriétaires. Et ça, c’est votre partie...
Effectivement. Dans Affaire conclue, nous ne sélectionnons pas des participants à l’émission mais des objets. La star, c’est l’objet ! Mais ces objets viennent « accompagnés », si j’ose dire. C’est à moi qu’il revient d’accueillir et de guider leurs propriétaires. C’est l’occasion d’échanges où se mêlent curiosité et émotion. Chaque objet a son histoire, liée à la grande histoire, à un contexte social, souvent à une période de la vie de son possesseur, parfois même à une personne disparue, à la mémoire d’un proche. Mon rôle, c’est de sentir les choses et d’aller à l’essentiel, en sorte que, malgré le dispositif, chaque échange soit différent et unique.

Au démarrage d’Affaire conclue, vous avez confié que le monde de la brocante ne vous était guère familier. L’émission vous a-t-elle permis d’acquérir des connaissances, un regard avisé ?
Tout à fait. Comme les téléspectateurs, je crois. Car c’est un des objectifs de l’émission. J’apprends chaque jour beaucoup de choses sur l’histoire de l’art, les objets, le mobilier, les matières, les époques, les distinctions entre le style Napoléon III et le style Art déco, les différents fondeurs de bronze, etc. Évidemment, je suis bien loin d’être une experte mais je crois que je commence à avoir une idée de la valeur de certains objets, et c’est très amusant.

Est-ce, à votre avis, une des raisons qui expliquent le très beau succès de l’émission ?
Je le crois. À sa façon, modeste et conviviale, Affaire conclue est une vraie émission de service public. On y passe un bon moment, on y apprend des choses et puis, elle a une valeur je dirais patrimonial dans le sens où on y met en lumière les objets de notre culture matérielle et leur histoire. En plus de cela, il y a une part d’identification. Tout le monde peut se dire « Tiens, moi aussi, j’ai ce genre d’objet chez moi, tel bibelot qui ressemble à celui-ci. » En regardant, on en apprend un peu plus sur des objets auxquels, parfois, on ne prêtait pas attention, chacun se dit que, peut-être, un jour, il pourra venir à son tour. Peu à peu, les téléspectateurs se sont appropriés cette émission, ils apprécient cet espace de simplicité, de spontanéité. Ils sentent que ce n’est pas un autre monde. C’est la vraie vie, à la télévision.

 

Présenté par Sophie Davant 
Produit par Warner Bros. International Television Production France
Réalisé par Olivier Ruan
Producteur délégué : Jean-Louis Blot
Producteur : Thomas Burnichon
Producteur artistique : Vincent Clément 

Contact presse

Ludovic Hurel
Contact - France Télévisions
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