Les repentis, statut en évolution

Ils ont fait partie d'équipes criminelles, d'équipes mafieuses. Un monde impénétrable où l'on cultive le secret. 
Ils ont été complices d'assassinats, de projets véreux. Rongés par la peur, ils ont décidé de parler, de collaborer avec la justice, de passer de l'autre côté du miroir. Ils ont changé de vie, d'identité, parfois de visage.



Depuis Mars 2014, pour lutter contre le crime organisé, la France s'est dotée d'un dispositif pour encadrer le statut de repenti.
Aux États-Unis et en Italie, cette procédure bien en place existe depuis de nombreuses années. Grâce aux déclarations des repentis, elle a permis dans ces pays d'opérer des centaines de coups de filet et la prononciation de plusieurs condamnations. 
Le premier a en bénéficier, Patrick Giovannoni, est un ancien agent de sécurité de 45 ans devenu petite main du Petit Bar, une bande criminelle d’Ajaccio. Il vient d'être jugé à Aix-en-Provence.
Claude Chossat, ancien lieutenant d'une des figures de la Brise de Mer a décidé lui aussi de raconter le gang de l'intérieur. Il est libre aujourd'hui mais ne jouit pas du statut de repenti. Il a écrit un livre "Repenti". Nous l'avons rencontré.   

Invités :
Robert Gelli, Procureur Général auprès de la Cour d'appel d'Aix-en-Provence
Fabrice Rizzoli, spécialiste Mafia
Jacques Follorou, journaliste Le Monde

Une émission préparée et présentée par Marie-Françoise Stefani    
Diffusion mercredi 25 avril à 20h35. 

Extrait : Explications sur le statut de repenti en France