T'EN FAIS PAS J'SUIS LÀ
SOIRÉE CONTINUE "VIVRE AVEC UN ENFANT AUTISTE"

Le lundi 26 octobre dès 21h05

Fiction "T'en fais pas, j'suis là" suivi d'un débat présenté par Julian Bugier

 

SOIREE ÉVÉNEMENT
Vivre avec un enfant autiste


 

France Télévisions s’est emparé ces dernières années de sujets de société souvent tabous, avec comme objectif de sensibiliser et d’éclairer un large public, tout en posant des questions fondamentales pouvant faire bouger les lignes. Rappelons, plus particulièrement concernant les jeunes, l’impact des mobilisations du Groupe sur le harcèlement scolaire, la radicalisation, les violences sexuelles faites aux enfants…

 

 

Le téléfilm "T'en fais pas, j'suis là", suivi d’un débat présenté par Julian Bugier sur le thème de l'autisme. 

 

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A 21h05 : "T'en fais pas, j'suis là" 

 

Avec : Samuel LE BIHAN (Jonathan Riviere), Lizzie BROCHERÉ (Marie), Roman VILLEDIEU (Gabriel), Sharif ANDOURA (Marc), Annette LOWCAY (Myriam) ...

 

L'histoire : 

Jonathan Rivière est avocat d’affaires, une star du barreau que l’on s’arrache. Il est aussi le père, absent, d’un enfant de 12 ans. Dès la naissance du petit Gabriel, Jonathan a compris que la vie de famille n’était pas son truc. Avec Sophie, la maman, l’arrangement a été simple : elle s’occupe de Gabriel et lui paye pour qu’il ne manque de rien.

Pourtant, cet enfant aurait bien besoin de l’attention d’un père. Rapidement, il est devenu évident que Gabriel avait du retard, voire qu’il souffrait d’un trouble comportemental ; et puis un jour, le diagnostic est tombé. Gabriel était autiste.

Le mot est toujours resté abstrait pour Jonathan, mais pas pour Sophie. Alors qu’elle renonçait à toute idée de carrière pour s’occuper de son fils, il se contentait d’aligner les chèques pour que Gabriel bénéficie du meilleur encadrement possible.

Mais quand  Sophie est victime d’une rupture d’anévrisme, Jonathan se retrouve brutalement parachuté dans la vie de Gabriel. Une vie d’habitudes et de rituels dont il ne connaît absolument rien et qui lui paraît vite incompatible avec la sienne.

 Alors qu’il songe à se débarrasser de ce fardeau, Jonathan rencontre Marie, l’éducatrice qui suit son fils depuis des années et l’aide à se construire. Pugnace et idéaliste, la jeune femme va s’employer à transformer cet homme égoïste et démissionnaire en un père digne de ce nom…

 

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Note d'intention de Samuel Le Bihan :

"Chaque paternité réserve son lot de surprises et de pères plus ou moins dévoués. Certains s’emparent de cette mission divine avec dévotion quand d’autres

s’obsèdent à ne pas reproduire les erreurs de leurs parents, alors qu’ils font exactement la même chose. Jonathan lui, a choisi la fuite. C’était beaucoup plus simple que d’affronter « le monstre » qui portait désormais son nom et qui lui tendait un miroir sur sa lâcheté héréditaire.

Avoir un enfant handicapé provoque une tempête émotionnelle dont on ne se remet pas toujours. Comment condamner un Jonathan qui n’avait pas les armes pour se défendre alors que la nature l’eût doté de bonnes jambes pour courir très loin. Je ne suis pas Jonathan dans la vraie vie, mais comme lui, il a fallu que je rencontre la maladie de ma fille. Elle est autiste et dans ce face-à-face injuste, j’ai souvent eu la tentation de fuir, de prendre les jambes à mon cou et de passer sur l’autre versant de la montagne pour regarder les problèmes de très très loin. 

C’est de cette impossibilité de fuir dont parle « T’en fais pas, j’suis là ». De ce moment où l’esquive n’est plus possible, qu’il faut accepter le voyage parce que rien ne ressemble au pays autiste et que la vraie découverte au bout du bout, c’est la rencontre avec soi-même. En acceptant sa paternité difficile, Jonathan accepte l’homme qu’il est. Un homme qui vaut beaucoup plus que ce qu’il ne le laisse penser aux autres et qui vaut surtout la peine qu’on s’attache un peu.

Ce voyage est semé d’embûches et de maladresses. Il est drôle et tendre parce qu’il est rempli d’amour. On y rit souvent et on y pleure parfois, c’est ainsi que l’a voulu la vie. Même si je ne suis pas Jonathan, il est un peu mon histoire"

 

Samuel Le Bihan est très impliqué sur les questions de l’autisme en France. Quand il a découvert le handicap de sa fille à l’âge de 2 ans, il est aussitôt devenu parrain d’Autisme Sans Frontière et de SOS autisme ; il est le co-fondateur de la plate-forme Autisme Info Service avec le soutien de Sophie Cluzel Secrétaire d’Etat auprès du Premier Ministre, chargée des personnes handicapées. Cette plate-forme active depuis le 2 Avril 2019, a pour mission de délivrer de l’information et d’accompagner les familles trop souvent démunies. Il a publié il y a deux ans  aux éditions Flammarion,  « Un bonheur que je ne souhaite à personne », ouvrage  qui a été largement salué par la critique. 
 

Note d'intention du réalisateur : 

"Tourner « T’en fais pas, j’suis là », que j’ai co-écrit avec Julien Guérif sur une idée originale de Samuel Le Bihan, a été pour moi une aventure bouleversante. Avant que Samuel me propose d’écrire sur le sujet, je ne connaissais l’autisme qu’à travers des clichés. J’ai découvert un monde d’une grande richesse humaine, avec des gens d’une générosité infinie. J’ai croisé aussi de la détresse, du désespoir, et beaucoup de courage.

Mon film parle d’un de ces anonymes confronté à l’autisme au quotidien. Il parle d’un père (Samuel Le Bihan) qui a fui ses responsabilités, mais qui, au contact forcé avec son fils (Roman Villedieu), un enfant atteint d’autisme, apprend à devenir père et découvre tout le bonheur que cela procure.

« T’en fais pas, j’suis là » est un film que j’ai voulu drôle et attachant, un film sans concession, mais profondément optimiste."

Pierre Isoard

 

separatriceJulian Bugier

> 22H40 : débat : Vivre avec un enfant autiste 

Les invités 

 

Samuel Le Bihan

Claire Compagnon, déléguée interministérielle à l’autisme

Professeure Frédérique Bonnet-Brilhault, pédopsychiatre au CHU de Tours

Et nous aurons également la maman d’un enfant autiste et une éducatrice qui accompagne plusieurs enfants au quotidien.

 

Après la diffusion de "T'en fais pas, je suis là", France 2 propose une nouvelle Soirée Continue animée par Julian Bugier.

En France, 1 enfant sur 100 naît atteint de troubles autistiques, soit environ 8000 enfants chaque année.

Après un véritable parcours du combattant pour obtenir un diagnostic, les familles sont confrontées à la question de l'accompagnement. Comment aider leur enfant au quotidien à sortir de leur bulle, à communiquer, comment réussir à les faire scolariser, et à les mener sur le chemin de l'autonomie ?

Après plusieurs plans successifs, le gouvernement a mis en place en 2018 une stratégie nationale sur 4 ans, en prenant plusieurs engagements parmi lesquels le soutien des familles, une prise en charge précoce et la garantie d'une scolarisation effective des enfants et des jeunes.

Qu'en est-il aujourd'hui ? L'accompagnement des enfants autistes a-t-il progressé ? Les familles sont-elles mieux soutenues dans ce parcours si difficile ? Comment améliorer la prise en charge de ces enfants pour leur offrir un avenir ?

Julian Bugier abordera toutes ces questions avec Samuel Le Bihan et ses autres invités, médecins, éducateurs, et responsables associations.

Présenté par Julian Bugier
Production : France Télévisions Studios
Réalisateur : Eric Simon  
Préparé par : Dorothée Costenoble
Unité Magazines de société de France 2 : Patrick Charles, Thibault Romain, Caroline Dumont, Elodie Breseau

 

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A : Documentaire "Infrarouge" : Un pour un  

Ils ont à peine vingt ans. Des mots, des visages, et bien sûr des actes, laissent peu à peu deviner leurs parcours. Le plus souvent, ils démarrent quelque part dans la grande couronne de l’agglomération parisienne, ils ont grandi à l’époque des premiers portables, de l’explosion des jeux vidéo et des télévisions par satellite. Les voici plein cadre, sur le devant de la scène.

Ces « jeunes de banlieues » comme on les appelle trop souvent sont devenus « référents ». Pendant deux ans, ils suivent une formation au sein de l’association Le Relais Ile-de-France.

Ils se voient confier des autistes que les structures traditionnelles ne parviennent pas à prendre en charge tant leur pathologie est lourde. Communication difficile, absence d’autonomie, violence, automutilations, ces autistes ont aussi de grands besoins d’attention. Ils peuvent se montrer tendres et créatifs.

Parmi ces apprentis éducateurs, Sadio et Aymeric. Deux amis venus d’un quartier de l’Ile-St-Denis. Ils vivent ensemble cet apprentissage au Relais…  A la clé, l’obtention d’un diplôme d'éducateur spécialisé, la promesse d’une insertion sociale. Et au-delà, la découverte d’un possible dépassement de soi et d’une capacité jusqu’alors ignorée à prendre en main leur destin.

Autistes, en attente de prise en charge ou de places en structure, et jeunes gens en mal d’insertion, de reconnaissance, d’utilité sociale… De part et d’autre, des richesses insoupçonnées se révèlent.

A les observer de plus près, on en vient à se demander : qui aide qui ?

 

Un film de Thierry Bellanger et Philippe Elusse / Réalisé par Thierry Bellanger / Une production Quad Doc et Point du Jour

 

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Un film de Pierre Isoard

D'après une idée originale de Samuel Le Bihan

Scénario et dialogues :
Julien Guérif et Pierre Isoard

Une production :
Francetv.studio, Dalva Productions avec la participation de FRANCE TELEVISIONS

En coproduction avec : AT-Production, R.T.B.F. (Télévision belge), avec la participation de TV5MONDE
Avec la participation de :
RTS Radio Télévision Suisse

Produit par : Delphine Wautier 

Image : Willy Stassen

Musique originale : Jérôme Lemonnier

Unité fiction nationale de France Télévisions : Anne Holmes et Carole le Berre

 

 

 

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