JJ GOLDMAN, DE L'INTERIEUR

Jean-Jacques Goldman, de l'intérieur

Documentaire - Inédit - Vendredi 15 septembre 2017 à 20.55

Retiré de la scène depuis près de quinze ans, Jean-Jacques Goldman reste pourtant très présent dans le cœur du public. S’appuyant sur des images d’archives et sur les paroles de ses chansons, Didier Varrod et Nicolas Maupied brossent le portrait d’un auteur aussi discret qu’intègre.

1981. Un riff de guitare déferle sur les ondes. En quelques mois, « Il suffira d’un signe » propulse Jean-Jacques Goldman en tête du hit-parade. Si cette chanson inspirée par la situation en Iran lance sa carrière solo, l’auteur-compositeur-interprète de 30 ans n’est pas un débutant dans la musique. Né en 1951, le jeune Jean-Jacques, fils de réfugiés juifs, est un gamin calme et studieux, étudiant le violon pour faire plaisir à ses parents. Mais la voix d’Aretha Franklin dans « Think » bouleverse l’adolescent qui rejoint alors la chorale de son quartier. Abandonnant le violon pour la guitare, il fonde The Phalansters pendant ses années lycée. « Je ne m’intéressais qu’à la musique et aux filles », raconte-t-il. Diplômé de l’Edhec, il partage son temps entre le magasin de sport que ses parents tiennent à Montrouge et le groupe de rock Taï Phong qu’il a rejoint. En 1978, après le succès de « Sister Jane » et trois albums, il quitte cette formation pour tenter une carrière solo et, influencé par Michel Berger et Léo Ferré, chanter en français. « Il suffira d’un signe » le révèle au grand public. Dès l’année suivante, le chanteur transforme l’essai avec « Quand la musique est bonne ». La machine à tubes est lancée.

Un héros très discret

Boudé par la critique, celui qui revendique faire « de la variété comme les Beatles » enchaîne les albums que les adolescents s’arrachent. Se tenant loin des sirènes du show-business, ce fin observateur de la société devient malgré lui le symbole d’une génération… Construit autour des rares déclarations du musicien, d’images d’archives et de l’histoire de ses nombreux succès, ce documentaire retrace par le menu la carrière de ce monstre sacré. Quatre artistes offrent également une relecture toute personnelle d’une partie de son répertoire : Vincent Delerm reprend « Veiller tard » (1982), Fishbach revisite de sa voix grave « Pas toi » (1986), le chanteur kabyle Idir interprète avec sa fille « Là-bas » (1987) et Gaëtan Roussel chante « Sache que je » (1997). « Je doute que mes chansons passent à la postérité. Ce n’est d’ailleurs ni mon ambition ni ma préoccupation, affirmait JJG dans les années 1980. Par contre, je suis sûr qu’elles existent aujourd’hui dans la vie des gens, et ça c’est formidable. Quoi qu’il arrive, pendant trois ans, j’aurais été un chanteur à la mode. » Plus de trente-cinq ans après, celui qui a toujours été en quête de simplicité et de normalité garde une place très particulière dans le cœur des Français.

JJ GOLDMAN, DE L'INTÉRIEUR

Documentaire

Auteurs : Didier Varrod et Nicolas Maupied

Réalisation : Nicolas Maupied, avec la collaboration de Virgine Parrot

Production : Program 33, avec la participation de France Télévisions

105 min

JJ GOLDMAN, DE L'INTÉRIEUR
JJ GOLDMAN, DE L'INTÉRIEUR

FISCHBACH

JJ GOLDMAN, DE L'INTÉRIEUR

Gaëtan ROUSSEL

JJ GOLDMAN, DE L'INTÉRIEUR

Vincent DELERME

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