Fanny Agostini

Thalassa : De Ouessant à Saint-Malo, au cœur de la tempête

Magazine - Inédit - Lundi 19 mars à 20.55

Dans ce nouveau numéro, Thalassa défie les éléments avec une émission consacrée aux tempêtes et à leurs conséquences souvent dévastatrices. Katia, Ana, Carmen, Eleanor, Fionn… Leurs noms ont plus d’une fois fait la une de l’actualité, plus souvent pour le pire que pour le meilleur. Cette semaine, Fanny Agostini et ses équipes se penchent sur ce phénomène aussi dramatique que fascinant à travers une série de reportages édifiants. L’occasion pour la présentatrice de revenir sur ses premiers mois à la tête de l'émission. Entretien.

Quelle destination nous attend cette semaine ?
Nous proposons une spéciale tempête. À cette occasion, nous sommes notamment allés au sein du centre météo spatial de Lannion. Quelles différences entre tempêtes d'hiver en Atlantique nord et ouragans et cyclones sous les tropiques ? Où les uns et les autres prennent-ils naissance, comment se forment leurs trajectoires, comment prennent-ils de la puissance ? Voici quelques-unes des questions auxquelles nous répondrons en compagnie notamment d’Emmanuel Bocrie, prévisionniste à Météo France.

Comment se sont passés ces six mois à la tête de « Thalassa » ?
Un bilan me semble hâtif car nous ne sommes qu’à la cinquième émission. Attendons la fin de la saison. Même si les choses prennent du temps, elles sont en train de s’installer et de se consolider.

Comment se sont déroulés vos premiers pas ?
Les choses ont été assez rapides. J’ai terminé le 12 juillet sur BFM TV et, le 14, nous partions en tournage pour Thalassa. C’était un peu l’épreuve du feu, mais cela m’a permis de faire appel à des ressources insoupçonnées. Les équipes ont quant à elles été superbes en m’accompagnant du mieux possible dans cette transition. Il s’agit d’une grande famille, avec des gens présents dans la maison depuis quinze ans, voire plus pour certains. Lorsqu’on intègre une famille, il faut prendre le temps pour découvrir tout le monde. L’avantage, avec une équipe aussi accueillante, c'est que les choses se font naturellement.

Comment cela se traduit-il dans le choix des sujets ?
J’entends parfois dire : cela fait plusieurs années que Thalassa existe. Vous allez tourner en rond, car vous avez dit tout ce qu’il y avait à dire sur l’univers de la mer… Or, aujourd’hui, nous ne pouvons plus parler de la mer comme il y a vingt ans, les enjeux environnementaux ayant profondément évolué. L’océan, c’est quand même 71 % de la surface de notre planète. Il y a donc encore et toujours énormément de choses à dire sur un thème aussi essentiel, qui sera toujours d’actualité.

Concrètement, quels sont ces sujets ?
Aujourd’hui, nous constatons une perte considérable de la biodiversité en mer, de quasi 50 % depuis les années 1970. On a perdu la moitié des espèces marines en un demi-siècle. C’est juste dramatique. Nous sommes confrontés à une situation de pollution sans précédent avec 8 millions de tonnes de déchets déversées dans les océans tous les ans. Nous sommes aussi confrontés à des enjeux territoriaux, avec les littoraux touchés par la montée des océans. Ce qui entraîne des déplacements de population sans précédent. L’océan abrite aussi une économie nourricière, notamment avec les activités de pêche. Du coup, les dommages causés au sein de cet écosystème risquent d’avoir des répercussions dramatiques pour l’économie elle-même.

Quels voyages vous ont marquée depuis votre arrivée ?
La Polynésie, et notamment cette séquence avec des baleines à bosse. Lorsqu’on tourne, on ne vit pas les choses de la même manière. On est concentré sur l’axe et les prises de vues de la caméra. En entrant dans l’eau, il fallait que je repère le caméraman, et surtout que je suive ses indications. Lorsqu’on a le paysage sous les yeux, cela est simplement bouleversant de beauté, mais malgré tout, il faut penser antenne et télévision. Certaines rencontres furent également très particulières. Notamment en Normandie, avec une éleveuse de moutons près du Mont-Saint Michel. C’est une femme qui transmet son savoir avec sagesse et pédagogie. Elle a plaqué sa carrière dans l’audiovisuel à Paris pour aller vivre son rêve de toujours. Sa liberté d’esprit offre une véritable leçon de vie.

 

Propos recueillis par Yannick Sado 

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