UNE PLANÈTE, DEUX MONDES SAUVAGES

Hémisphère Sud

Une planète, deux mondes sauvages

Générique

UNE PLANÈTE, DEUX MONDES SAUVAGES

90 min 
Une production BBC Studios pour France Télévisions, BBC, Tencent Penguin Pictures, CCTV9 et ZDF
Produit par Jonny Keeling et Scott Alexander
Réalisé par Jo Avery
Raconté par François Morel
Musique composée par Hans Zimmer

Résumé de l’épisode

UNE PLANÈTE, DEUX MONDES SAUVAGES

UNE PLANÈTE, DEUX MONDES SAUVAGESL’hémisphère Sud abrite un monde sauvage à la beauté indomptée, des terres extrêmes de l’Antarctique aux forêts mystérieuses de l’Amazonie.
L’Antarctique est un territoire pratiquement vierge de présence humaine. Toute sa surface ou presque est tapissée de blanc.
Seuls les plus déterminés et les plus agiles ont une chance de survivre sur ce continent. Un seul mammifère est capable d’endurer ce froid : le phoque de Weddell, qui doit affronter les prédateurs de l’océan, mais aussi, dès ses premiers instants de vie, le blizzard de la banquise. Les manchots papous, malgré leur silhouette rebondie, sont de véritables athlètes, capables de pointes à plus de 35 km/heure. Une vitesse qui sera un atout au moment d’affronter les orques et les léopards de mer qui rôdent à proximité de la banquise. Mais, sous le blanc immaculé, l’Antarctique cache un secret bien gardé : un monde féerique, étrange et coloré, peuplé de méduses, d’oursins, de crabes et de limaces de mer.

Le diable cornuAutrefois, l’Antarctique et l’Australie ne formaient qu’un seul continent, qui s’est scindé en deux il y a 30 millions d’années. L’Australie a dérivé vers l’équateur. Cette île-continent est devenue plus chaude et plus aride. Isolées du reste du monde, des espèces extraordinaires sont apparues. Les kangourous dominent les vastes plaines et sont la proie favorite d’un prédateur discret et furtif, le dingo. C’est l’une des premières fois qu’une mère dingo est filmée avec ses petits. L’araignée sauteuse est une chasseuse aussi petite que redoutable, dont le mâle est capable de parades nuptiales surprenantes. Le diable cornu témoigne de l’évolution remarquable des animaux du désert australien où se dresse le rocher d’Uluru : ce drôle de lézard s’hydrate grâce à sa peau qui agit comme une éponge. Sur la Grande Barrière de corail, les requins se rassemblent pour un festin qui n’a lieu qu’une fois tous les dix ans, lorsqu’ils parviennent à emprisonner des poissons par milliers dans les eaux peu profondes. Le casoar à casque est un descendant direct des dinosaures. Chez cet oiseau qui ne vole pas, c’est le père qui élève seul ses petits et les protège des dangers de la forêt primaire.

Le pumaLes terres émergées ne représentent que 20 % de la surface de l’hémisphère Sud, mais c’est là que se dresse la plus longue chaîne de montagnes, la cordillère des Andes, à l’ouest de l’Amérique du Sud. Un seul félin y a élu domicile : le puma. Pour nourrir ses petits, une mère puma n’hésite pas à s’attaquer à une proie qui pèse plus de trois fois son poids, le guanaco, de la famille des chameaux. L’ours à lunettes ne vit que dans les forêts à proximité des Andes. Ce végétarien est prêt à tout pour se délecter de petits avocats, qu’il trouve tout en haut de la cime des arbres. Et, au cœur de la forêt amazonienne, la nourriture est si abondante pour les manakins que ces oiseaux consacrent presque tout leur temps à des danses spectaculaires pour séduire les femelles. Les eaux cristallines des étangs près du fleuve Amazone ont vu se Les poissons piraputangadévelopper un comportement unique. Les poissons piraputanga comptent sur les singes capucins pour repérer les fruits dont ils raffolent et sont capables de sauter hors de l’eau pour les atteindre. Mais la déforestation et la pollution menacent l’Amazonie.

Les cinq guépardsTout comme les forêts d’Afrique centrale, où vit une troupe de chimpanzés aux comportements remarquables. Ces primates sont capables de se fabriquer des outils et savent tirer parti de toutes les ressources de la forêt. Mais la disparition de leur habitat met leur adaptabilité à rude épreuve. Dans la vallée du Rift, cinq guépards ont uni leurs forces pour s’approprier le meilleur territoire de chasse. Mais la prédation se solde rarement par un succès dans ces plaines où il est difficile de se cacher. Les guépards ont noué une alliance hors norme pour attraper leurs proies par surprise. Un autre animal emblématique de la savane souffre de la sécheresse et prouve son adaptabilité : l’éléphant d’Afrique. Seuls quelques mâles de cette espèce sont capables de se hisser sur leurs pattes arrière pour attraper de quoi se nourrir à la cime des arbres, une véritable prouesse pour ces géants de 5 tonnes.

Comportements connus mais jamais filmés

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Éléphants se dressent (Zimbabwe), comportement récent, lié au changement climatique

Face à la sécheresse au Zimbabwe, deux mâles éléphants ont développé un comportement d’adaptation remarquable pour se nourrir.

Pour accéder à l’une des seules sources de nourriture disponible, les fruits de l’acacia, ils réussissent à se dresser sur leurs pattes arrière – une prouesse pour ces géants de 5 tonnes.

 

Trois des 5 guépardsCoalition de 5 guépards (Kenya)

Cinq mâles guépards forment une coalition unique : c’est le groupe le plus nombreux et observé depuis le plus longtemps.

Un avantage considérable pour chasser des antilopes trois fois plus grosses qu’eux.

 

Anémones capturent et absorbent des méduses (Antarctique)

Grâce aux températures stables, la banquise de l’Antarctique cache une biodiversité extraordinaire. Accrochées à leur rocher, les anémones attrapent des méduses par leurs tentacules et s’en nourrissent.

 

Plus grand rassemblement de baleines à bosse jamais filmé, grâce au moratoire sur la chasse à la baleine (Antarctique)

Quartier impopulaire

 

BBCComportements exceptionnels et rares même si déjà filmés

Bébés dingos  (Australie)

Dingos particulièrement furtifs et méfiants vis-à-vis des hommes.

 

Chasse des requins (Australie)

Un grand rassemblement de requins a lieu tous les dix ans seulement près de la barrière de corail de Nigaloo. Cette stratégie d’équipe permet aux requins de pousser d’immenses bancs de poissons vers les eaux peu profondes, pour les piéger et profiter du festin.

Anecdotes de tournage en Antarctique

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Nombre de jours de tournage : 236

– Les images de la plus grande agrégation de grandes baleines n’ont failli jamais voir le jour. Sept semaines à la recherche de cette séquence et le jour même, alors que tous les éléments sont réunis, l’hélicoptère et le drone tombent en panne. Mais l’opérateur du drone, Bertie Gregory, a réussi à enregistrer la carte mémoire à la dernière minute !

– Les baleines franches australes sont si confiantes et curieuses des humains qu’elles nageaient souvent près de l’équipe de tournage. Elles ont tellement apprécié les bulles que le matériel photographique expulsait qu’elles se tenaient au-dessus pour en sentir les chatouilles. La différence entre un chien enjoué et une baleine enjouée est d’environ 60 tonnes. L’équipe de tournage a donc dû être très prudente.

Anecdotes de tournage en Amérique du Sud

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Nombre de jours de tournage : 332

– Au Pérou, l’équipe de tournage a été piégée par les ours à lunettes. Alors qu’elle montait l’équipement à 4 000 mètres d’altitude pour poser des installations avant de tourner, les ours ont joué avec et ont fait tomber du matériel !

– En Patagonie, le cameraman Bertie Gregory était occupé à piloter un drone à flanc de montagne, quand, soudain, il eut l’impression d’être surveillé… Il se retourna et trouva un puma à trois mètres de lui.

Anecdotes de tournage en Australie

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Nombre de jours de tournage : 256

– L’équipe avait pour objectif un désert qui connaissait la sécheresse depuis sept ans… Or, dès l’arrivée de l’équipe, la pluie est arrivée ! 

Le cameraman Theo Webb a marché sur un nid de fourmis pendant le tournage d’une séquence sur le chien sauvage dingo. Il a dû être particulièrement silencieux. Il a été obligé de se déshabiller pour essayer de ne pas hurler trop fort…

Anecdoctes de tournage en Afrique

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Nombre de jours de tournage : 227

– Les membres de l’équipe de tournage se lavaient dans un marais, et chaque soir, ils se retiraient mutuellement les tiques.

– Les papillons raffolent de l’odeur de sueur, et ils couvraient les vêtements et les chaussures de l’équipe de tournage.

– Au Malawi, l’équipe de tournage a essayé de poser son drone sur une plage. Mais un groupe de chiens a été fasciné par l’objet et a essayé de sauter pour l’attraper. La puissance de la batterie s’affaiblissait, et le producteur Jonny Keeling a décidé de récupérer le drone malgré l’excitation des chiens errants.

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Stéphanie Lacroix
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