Kid Reporters #15
Kid Reporters #15

Kid Reporters épisode 15

La Brigade nautique et les gendarmes du Jasmin
Jeunesse - Inédit - Dimanche à 18:10 - Sur Polynésie la 1ère

Comment se fabrique un journal télévisé ? Nos Kidreporters ont suivi les équipes de Polynésie 1ère depuis la conférence de rédaction jusqu’à la diffusion du journal…
Le journal TV n’est qu’une partie de la vie de la station. Il y a aussi la radio, le web, la production d’émissions en direct, la couverture d’événements… Tout un travail réalisé par ceux qu’on voit et qu’on entend à l’antenne, mais aussi grâce à toute une équipe dans l’ombre. Nos Kidreporters nous emmènent au cœur de la station…C'est ce dimanche 24 novembre à 18h10 sur Polynésie la 1ère !

 

 

Kidreportage 1 : la fabrication du Journal Télévisé

Les journalistes commencent leur journée par une conférence de rédaction. Autour du rédacteur en chef, ils analysent le journal de la veille et définissent les reportages à réaliser. Avant de partir, les deux rédacteurs du jour, en français et tahitien, font quelques recherches sur l’événement à couvrir. Quant au JRI, il prépare son matériel de tournage.

  • Quelle est la différence entre JRI et un rédacteur ?
    • Le rédacteur : Son travail s’étend de la collecte d’informations à la diffusion (TV, radio, web, presse). En télé, sur le terrain il réalise les interviews, c’est lui qui tient le micro et pose les questions. Au retour à la station, il travaille avec le monteur le choix des images, écrit et pose sa voix.
    • Le JRI (Journaliste Reporter d’Images) : Il accompagne le rédacteur et filme avec sa caméra. Il forme un vrai duo avec le rédacteur pour réaliser toutes les images nécessaires au montage : ambiance et interviews. Il peut être amené à partir seul sur le terrain pour réaliser les images d’un « off » par exemple.

Si on sait faire les deux : rédacteur et JRI, on dit qu’on est « biqualifié ».

Pendant le tournage, le rédacteur et le JRI réalisent les différentes interviews et images utiles au montage. Un reportage est une alternance d’interviews, d’ambiance et de voix off. Il ne faut rien oublier pendant le tournage. 
Au retour, dérushage : Le rédacteur visualise les images, choisit les interviews et écrit les commentaires. Il ajoute également dans un logiciel commun à toute la rédaction, Inews, des éléments nécessaires à la fabrication du JT, notamment des éléments de lancement pour les présentateurs. A partir de ces éléments, ils écrivent leur texte qui servira à lancer chaque sujet du journal.
Il peut arriver qu’il faille intégrer des images réalisées précédemment. Le journaliste fait alors appel au service des archives.
 

Le journaliste travaille ensuite avec un monteur. Ensemble, ils sélectionnent les séquences et montent le reportage, ajuste le commentaire. 
Une fois le montage terminé, le journaliste part au mixage poser sa voix. L’ingénieur du son mixe commentaires, ambiance et interviews pour préparer un PAD, c’est-à-dire un reportage « prêt à diffuser ». 
Puis il exporte son sujet à la validation éditoriale. De là, une fois visionnée et vérifiée, le responsable d'édition exporte le sujet sur un serveur pour la diffusion en régie.
L’heure approche… Du côté du studio, chacun s’active. En salle de maquillage les présentateurs et les invités se font maquillés. Même pour les hommes, pour ne pas briller avec les caméras.  

En régie, les sujets sont fins prêts. 3,2,1… C’est parti ! Le présentateur lit ses lancements sur un prompteur qu’il fait défiler avec une pédale. A l’image on ne voit que le présentateur, mais c’est tout une équipe qui participe à la réalisation de l’émission.

Kid reporters - épisode 15

 

Kid reporters épisode 15

 

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Kidreportage 2 : Une journée à Polynésie 1ère

Il fait encore nuit. Mais déjà Polynésie 1ère se lève…
Depuis 5h la Matinale et les premiers journaux sont en radio. Pour préparer leur journal, « les boulangers de l’info » comme se qualifie Ibrahim, sont là dès 3h du matin. Animateurs et techniciens travaillent avec une grande table de mixage pour mixer les différentes sources sonores.

Du côté d’internet, les éditeurs et le journaliste web alimentent le site et les réseaux sociaux tout au long de la journée.

10h30… on monte au 2è étage, l’émission Fare Maohi se prépare. On installe les caméras et on affine les derniers détails. Les caméras sont fixées sur des rails pour réaliser des travelings. Certaines caméras s’occupent des plans larges, d’autres des plans serrés. Toutes les images passent par la régie. C’est de là que sont gérées toutes les caméras. Le réalisateur choisit les bons plans grâce à tous ces boutons !

Nous sommes en direct, et pourtant il y a un petit décalage entre ce qu’on voit en plateau et ce qui est diffusé en télé.

C’est normal car les images font le tour de la Terre avant d’arriver sur nos écrans. Le signal vidéo est transporté jusqu’à Los Angeles par le câble Honotua, la fibre optique. La fibre envoie les données à la vitesse de la lumière ! On arrive à faire passer une bonne centaine de chaînes de télévision, des millions et des millions de conversations téléphoniques et de l’internet tant qu’on en veut !

Le signal suit ensuite un trajet, toujours par fibre optique jusqu’aux services de France Télévisions à Paris-Malakoff.

A Paris, ce signal est mélangé avec les émissions enregistrées pour fabriquer un programme complet 24h/24h. Afin de pouvoir disposer d’un signal TNT, les services de Malakoff récupèrent les autres chaines du bouquet TNT : France 2, France 3, France 4, France 5, France O, Arte et France 24, et les retardent pour que ces chaînes soient mises à l’heure de Polynésie.

Les programmes de Polynésie 1ère et les chaînes de la TNT sont renvoyées jusqu’à Los Angeles dans un même signal. Sur Los Angeles, le signal TNT est envoyé sur un satellite (IS 18) puis diffusé sur le Pacifique.

En Polynésie, la société TDF reçoit le signal du satellite et le réémet sur 60 sites différents à Tahiti et dans la grande majorité des îles, pour les téléspectateurs possédant une antenne râteau. Les téléspectateurs équipés d’une parabole reçoivent le signal directement du satellite.

 

Et tout ce travail se réalise grâce à de nombreuses autres personnes dans l’ombre : comme la programmation, le service administratif, les infographistes, le service Ressources et Technologies… et d’autres encore !

 

Kid reporters - épisode 15

 

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La question du jour

Que signifie JRI ?

  1. Jeune Reporter Inventif
  2. Journaliste Reporter d’Images
  3. Jeu Rêvé Idéal

Si vous n’avez pas la réponse, revisionnez le reportage en replay sur le site internet www.polynesie.la1ere.fr

Et continuez de nous suivre, les Kidreporters, sur facebook, YouTube et Instagram !

A la semaine prochaine !

 

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Personnes interviewées pour le kidreportage sur « la fabrication du JT » :

Nicolas SUIRE, journaliste à Polynésie la 1ère (le rédacteur en français)
Inatio RAVEINO, journaliste à Polynésie la 1ère (le rédacteur en tahitien)
Hiro TEROROTUA, journaliste à Polynésie la 1ère (le JRI)
David COUANON, journaliste à Polynésie la 1ère  (le responsable d’édition)
Natacha SZILAGYI, journaliste à Polynésie la 1ère (la présentatrice du journal)

Personnes interviewées pour le kidreportage sur « une journée à Polynésie la 1ère » :
Ibrahim MOHAMED AHMED, journaliste à Polynésie la 1ère
Elvis ITCHENER, technicien radio à Polynésie la 1ère
Pascal MITOTE, animateur radio à Polynésie la 1ère
Sandira DEROCK, éditrice web à Polynésie la 1ère
Emere TEIVA, animatrice de l’émission Fare Maohi à Polynésie la 1ère
Lovaina CHAPMAN, animatrice de l’émission Fare Maohi à Polynésie la 1ère
Pascal TOMASINI, chef de centre à Polynésie la 1ère

Kid reporters sur « la fabrication du JT » :
Kelian SOULIERE
Outurau IORSS-TUMAHAI

Kid reporters sur « une journée à Polynésie la 1ère »
Emmy ATHLAN
Hiva EBB
Martin DHIERAS
Haukea HANOUX