Infrarouge

Vivre et mourir en cité

Mercredi 15 septembre à 23.00

Résumé

Frédéric et Alberto Ploquin se sont immergés au sein de la cité Gaston-Dourdin, en Seine-Saint-Denis, afin de comprendre comment et pourquoi certaines cités semblent échapper à tout contrôle, imposant leurs propres lois, leur économie souterraine, leur modèle familial et social.  

Une cité qui a connu une jeunesse heureuse mais qui, comme beaucoup d’autres, a mal vieilli. Aujourd'hui, elle n’est plus qu’une dalle de béton surmontée de hauts immeubles qui n’incite plus les enfants à y jouer. 

Les réalisateurs y ont rencontré les habitants au plus près, au plus intime, en filmant de l'intérieur, des sous-sols aux cages d’escalier. Des lieux de vie parfois devenus des lieux de mort où tout le monde doit cohabiter avec les dealers et l'horreur des règlements de compte qui ôtent la vie des plus jeunes. 

Jeunes et anciens, filles et garçons racontent ainsi, avec sincérité et émotion, ce quartier dont ils ont peu à peu perdu le contrôle. Ils parlent de leurs rêves, de leurs espoirs, de leurs amours mais également de leurs deuils…

Note d’intention de Frédéric et Alberto Ploquin

« Ce film où il est question de transmission, de mémoire, de passage de flambeau, nous l’avons imaginé à deux, père journaliste et auteur de documentaires et fils chef opérateur et réalisateur.

Nous avons tous deux été adoptés par les habitants de ce quartier où nous avons tissé des liens de longue date, raison pour laquelle ils ont accepté de nous ouvrir les portes de leur vie. Notre charte : ne jamais être voyeur, ne pas chercher le sensationnel à tout prix, éviter le misérabilisme et respecter la paroles de nos personnages. À l’heure où les journalistes ne s’aventurent plus dans les cités, et où le cinéma nourrit les clichés les concernant, il nous a paru nécessaire (et citoyen) de partager ces récits d’un point de vue nouveau et interne.

Avec nos caméras, nous avons pisté cette énergie qui permet de survivre aux drames, de se relever quand on a perdu un fils, un frère ou un ami. Une intimité qui acquiert vite une portée universelle. »

 

Biographie 

Frédéric Ploquin

Journaliste et écrivain, il est un observateur attentif des milieux policiers et criminels depuis les années 1980. Il est l’auteur de centaines d’articles sur le sujet (La Voix du Nord, Le Matin de ParisL’Événement du jeudi, Marianne, Le Journal du dimanche).

Auteur de documentaires : 
L’Économie souterraine des cités (Doc en Stock, 1998), L’Affaire Ben Barka (Siècle Production, 2015), Les Gangsters et la République (3 x 52 min, Phares et Balises, 2016), Trafics (3 x 52 min, Phares et Balises, 2020), Police à bout de souffle (Phares et Balises, 2018)

Auteur de livres :
Trafic de drogue... trafic d’États (Fayard, 2002), Carnets intimes de la DST (Fayard, 2003), Parrains et Caïds. Le grand banditisme dans l’œil de la PJ (Fayard, 2005), Parrains et Caïds II. Ils se sont fait la belle (Fayard, 2007), Parrains et Caïds III. Le Sang des caïds. Les règlements de comptes dans l’œil de la PJ (Fayard, 2009), Ce que je n’ai pas dit dans mes carnets – Entretiens avec Yves Bertrand, (Fayard, 2009), La Prison des caïds (Plon, 2011), L’Intérieur. Un ancien directeur général de la police témoigne (Fayard, 2012),  Secrets d’avocats (Fayard, 2012), Vol au-dessus d’un nid de ripoux (Fayard, 2013), La Colonie du Docteur Schaefer (Fayard, 2014), Génération Kalachnikov, les nouveaux gangsters (Fayard, 2015), Médecin du Raid (Albin Michel, 2016), Les Gangsters et la République (Fayard, 2017), Médecin du Raid (Albin Michel, 2017), Les Derniers Seigneurs de Paris (Fayard, 2018), La peur a changé de camp (Albin Michel, 2018),  C’était la PJ, (Fayard, 2019), Les narcos français brisent l’omerta (Albin Michel, 2021).

 

Alberto Ploquin

Réalisateur, chef opérateur, il est diplômé en 2019 de l’École nationale supérieur de cinéma de Lyon, La CinéFabrique.
Né en 1992, il s’est lancé dans la réalisation pour accompagner ces femmes et ces hommes qui ont décidé de ne pas attendre que le pire se produise pour réagir, que ce soit en matière climatique, environnementale ou sociale.   

Réalisateur :
200 000 oliviers (2020, en écriture, 52’), Blindés (2018, La CinéFabrique, 15'), El amel (Essai, 15’, Les Halles de Schaerbeek, 2017), Berlingo (13’, La CinéFabrique, 2017), El Parché (38’, sélectionné au Festival international du court- métrage de Bogota : Bogoshorts et au Festival des Reflets du cinéma ibérique et Latino américain, 2015).

Directeur de la photographie :
Le maintien de l’ordre à la française (de Samuel Lajus, 60’, La Compagnie des Phares et Balises pour Infrarouge, 2020), Les Gorges, de Elsa Thomas (fiction, 17’, La CinéFabrique, 2019), Bature (de Anna Morawiec, fiction, 28’, La CinéFabrique, 2018), Vendredi (de Elsa Thomas, fiction, 14’, La CinéFabrique, 2018), Philomène (de Noémie Colin, fiction, 11’, La CinéFabrique, 2017), Mucre (de César Simonot, 11’, fiction, La CinéFabrique, prix du public à l’Étrange Festival de Paris).

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#INFRAROUGE
 

Présentation 
Marie Drucker

52 min

Un film de
Frédéric Ploquin
Alberto Ploquin

Proposé par
Rachel Kahn

Production
Et La Suite Productions

Avec la participation de
France Télévisions
 


Pôle documentaires société et géopolitique 
Renaud Allilaire
Julie Grivaux
Julie de Mareuil


Directrice de l'unité documentaires 
Catherine Alvaresse

 

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Le documentaire est disponible en visionnage sur 
https://www.francetvpreview.fr/

 

Carole Curt
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