
Manger sain: comment payer moins cher?
Fruits et légumes bio: les prix élevés sont-ils une fatalité?
Une enquête d'Hélène Mangiardi.
Tout le monde fait le constat en faisant ses courses en grandes surfaces : les fruits et légumes bio sont deux fois plus chers que les produits équivalents issus de l'agriculture conventionnelle.
Un écart de prix qui interdit souvent aux familles les plus modestes d'acheter des pommes ou tomates bio.
Alors comment expliquer un tel écart?
Evidemment les producteurs bio ont plus de frais (main d'oeuvre, certifications, etc...) et ils margent plus que leurs confrères du conventionnel.
De la même manière, dans les hypermarchés, le bio nécessite plus de manipulations et les pertes sont plus importantes. Ce qui explique en partie les différences de prix.
Quelle solutions existent pour pouvoir s'offrir des fruits et légumes bio ?
Des commerçants d'un nouveau genre inventent un nouveau modèle économique et limitent leurs marges.
Des formations sont également proposées aux familles pour apprendre à gérer leur budget alimentation autrement en achetant bio sans dépenser plus.
Quand les agriculteurs se mettent à la grande distrib !
Un reportage signé Emilie Lambin.
Il y a un an et demi, une trentaine d'agriculteurs alsaciens s'alliaient pour racheter un ancien Lidl - tout un symbole - et le transformer en un supermarché de la vente directe, « Coeur Paysan » !
Cartes de fidélité, caddies, caisses... Tout fonctionne ici comme dans une grande surface, sauf que ce sont les producteurs eux-mêmes qui fixent leurs prix, sans intermédiaire.
Résultat : des produits de qualité à prix mini mais qui permettent aux maraîchers, éleveurs, pisciculteurs de vendre de gros volumes avec des marges confortables, bien loin des diktats de la grande distribution.
Dans l’Aveyron, une coopérative envisage même de créer une véritable chaine de "supermarchés fermiers" dans toute la France… Avec le risque d’y perdre son âme ?
Présenté par :
Julian Bugier
Produit par :
Enibas Productions
Nicolas Hélias et Frédéric Francès
Unité magazines de société :
Nicolas Daniel, Grégory Marcy