Les transports dans les Hauts-de-France

À un mois des élections régionales, ce deuxième débat thématique entre candidats est consacré aux transports.

Une compétence qui représente plus d’un tiers du budget annuel du conseil régional des Hauts-de-France : plus d’un milliard d’euros, en bonne partie engloutis par les trains express régionaux (TER). C’est en effet la région qui, sans en être propriétaire, finance l’acquisition des rames, leur entretien, ainsi que l’aménagement des gares, dans un dialogue constant avec la SNCF.

Aujourd’hui, la majorité sortante se présente avec un bilan et l’ambition de mener au terme les combats déjà engagés. Ses trois principales oppositions dénoncent des promesses non tenues et avancent des priorités parfois différentes pour l’avenir.

Comment améliorer la mobilité dans notre région ? Faut-il investir en priorité dans les lignes parisiennes, aussi utilisées que peu fiables, ou bien sur le maintien coûte que coûte des petites lignes ? Les tarifs doivent-ils baisser ? Comment améliorer la sécurité à bord des trains et dans les gares ? Comment articuler l’offre de TER avec les autres moyens de déplacement (bus, vélo, voiture) sur lesquels la région n’a pas de compétence directe ?

Les quatre principales listes ont choisi chacune un représentant parmi leurs candidats. 

Pour échanger et débattre, Mickaël Guiho reçoit :

Franck Dhersin, colistier de Xavier Bertrand, vice-président de région en charge des transports depuis quatre ans ;

Dimitri Houbron, colistier de Laurent Pietraszewski, député LREM du Nord ;

Adrien Nave, colistier de Sébastien Chenu, conseiller régional RN et conseiller municipal de Dunkerque ;

Marine Tondelier, colistière de Karima Delli, conseillère municipale EELV d’Hénin-Beaumont.