Thalassa
Plus qu’un métier, c’est un choix de vie ! Un quotidien extraordinaire, fait de plaisirs, de contraintes et de dangers, dont nous ignorons tout. Pourtant, que ce soit à la maison ou au restaurant, c’est le fruit de leur travail qui figure en bonne place sur nos tables. C’est grâce à eux que chaque français consomme chaque année 35 kg de produits de la mer en moyenne ! Quel chemin ont-t’il parcouru avant d’arriver dans notre assiette et au prix de quels efforts ? En Bretagne, en Normandie, en Charente maritime, ou sur les côtes du Maroc, nous allons découvrir la « vraie vie » de tous ceux qui travaillent en mer pour notre plaisir.

« Au Guilvinec, le temps d’une marée »  

« On ne s’improvise pas marin un beau matin par hasard! Si t’as pas commencé tout jeune c’est pas la peine !»

Le Guilvinec en Bretagne résonne, vit, respire avec la pêche. Tout le monde a du sel dans les veines !

À bord du « Bara Pemdez », un chalutier de 24 mètres de long, Yannick le patron et ses 4 matelots enchaînent les quarts, jour et nuit sans relâche. Durs au mal, forcément solidaires, ils vivent au rythme du chalut et résistent à tout : le froid, les tempêtes, le manque de sommeil et le danger qui plane en permanence.  Comme eux ils sont 11 équipages de pêche au Guilvinec qui travaillent pour l’Armement Bigouden : une institution locale dirigée depuis la terre par une femme, Soizic Palmer-Le Gall.

Sur les quais tout un petit monde vit au diapason des pêcheurs. Selon les marées et la météo, les cours fluctuent, alors en criée et chez les mareyeurs c’est une course permanente pour acheter et vendre au meilleur prix !

À quelques encablures de là, à Saint-Guénolé, Nathan Rolleau et son épouse Stéphanie ont choisi une pratique bien différente ! Leur spécialité c’est le bar de ligne traité selon la méthode japonaise « Ikejime ».

« La qualité d’un poisson dépend de l’état de tonicité dans lequel il était quand il est mort »

Capturé vivant, il est conservé, puis déstressé jusqu’au moment de l’abattage selon une technique traditionnelle qu’ils ont apprise au Japon. Sur la table des consommateurs avertis la chair ainsi obtenue est très recherchée !

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« La folie des huîtres »

« Nous sommes à mi-chemin entre l’agriculture et la pêche. Comme les agriculteurs on sème pour récolter, et comme les pêcheurs on dépend de la nature ! »

Quel est le métier qui réalise 60 % de son activité annuelle en quelques jours seulement ? Sur les côtes de France la réponse va de soi, c’est l’ostréiculture !

Cette période bénie et redoutée correspond aux fêtes de fin d’année : les ostréiculteurs ont alors 3 (petites!) semaines pour rentabiliser et concrétiser le travail de plusieurs années. La tension est à la mesure de l’enjeu, perceptible en permanence sur l’estran et dans les cabanes.

Avec une production annuelle de 90000 tonnes, la France est le premier producteur, consommateur, et exportateur d’huîtres en Europe. En Bretagne, en Normandie, et sur l’île d’Oléron nous allons partager ces jours et ces heures cruciales pour toute une profession qui vit de la mer !

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« Maroc, la mer pour destin »

« Pour moi la plus belle chose au monde c’est ça ! L’eau de mer ! »

Mohammed est le responsable de la coopérative des pêcheurs d’Imessouane au nord d’Agadir. Pêcheur, plongeur, il est aussi maître-nageur et sauveteur, un personnage incontournable pour toute sa corporation. 

Comme lui, des centaines de milliers de Marocains vivent au quotidien de la mer et de la pêche sur les deux façades maritimes que compte le pays. C’est surtout le long des 3000 km de côtes de l’Atlantique que se concentrent la majeure partie de la ressource et des pêcheurs.

« Rien qu’en regardant la surface de l’eau, je sais s’il y a du poisson. C’est comme si l’océan me parlait et me disait : y’a des poissons ! Viens les chercher ! »

Plus au sud, Abderrahmane le funambule descend à flanc de falaise pour se percher à 30 mètres au-dessus des flots. Armé d’une simple canne et de beaucoup de patience, il passe ainsi toutes ses journées entre ciel et mer !

Encore plus au sud, à la latitude du Sahara, nous nous arrêterons aussi dans la baie de Dakhla. Là, sous un soleil de plomb et dans une eau toujours tiède, bien loin des rias et des golfes bretons, Ahmed fait pousser des huîtres XXL ! Une récolte impressionnante et inattendue, notamment grâce au courant froid des Canaries qui apporte ici une eau très riche en planctons.

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Georges Pernoud


Thalassa​

Un magazine proposé et présenté par Georges Pernoud
Une production France 3

« Au Guilvinec, le temps d'une marée » 

Un reportage de Antoine Mora, Jean Christophe Cheneau et André Laffont
Une production Thalassa

« La folie des huîtres » 

Un reportage de Laurent Cadoret et Christophe Castagne
Patly Productions

« Maroc, la mer pour destin » 

Un reportage de Pierre Lalanne et Lionel Langlade
Capa Productions

 

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