© Andrea Messana

NUITS D'ÉTÉ - Opéra national de Paris

jeudi 10 août 2017 à partir de 00h30

"Le Roi Arthus" d’Ernest Chausson à 00h30
 

Enregistré en juin 2015, à l’Opéra national de Paris.

Un plateau de chanteurs vedettes, une histoire inspirée du Moyen Âge et une musique chargée de mystères.

Aux côtés de Sophie Koch et Roberto Alagna, le grand baryton américain Thomas Hampson prête sa voix au Roi Arthus. Pour cet unique, et jamais joué à l'Opéra national de Paris, opéra de Chausson, le metteur en scène Graham Vick a choisi de s’éloigner de l'univers moyenâgeux.

L'intrigue est tirée de la légende du Roi Arthur
L'opéra raconte les amours de Lancelot et de Genièvre et leur fuite du royaume du Roi Arthus, mari légitime de Genièvre. Il dépeint le repentir de Lancelot et la détresse de Genièvre, ainsi que les doutes qui rongent Arthus lui-même, sur fond de décadence de l’ordre de la Table ronde.
 

Ernest Chausson
Compositeur moins connu que ses contemporains, Ernest Chausson a vu sa carrière fleurir dans la deuxième partie du XIXème siècle, pour sa chance et sa malchance. En effet, il est beaucoup plus jeune que Wagner mais a dû cohabiter avec ce concurrent génial dans l'Europe musicale de l'époque. « Il faut nous déwagnériser » disait-t-il. Il fut post-wagnérien, tout en cherchant à se distancier de son aîné, et reçu les enseignements de Massenet et Franck. Il compose une musique mélancolique et d'un grand raffinement.


Un unique opéra inspiré d'une légende du Moyen Âge 
Chausson veut se différencier de Wagner mais il écrit un opéra qui s'inspire d'une époque légendaire ; un procédé familier au compositeur allemand. Il travaille à cette œuvre lyrique près de dix ans, de 1886 à 1895. Il y marque l'empreinte de sa personnalité artistique originale et singulière et réussit, ainsi, à intégrer l'influence wagnérienne tout en s'en écartant. 

 

Drame lyrique en trois actes et six tableaux 

Mise en scène : Graham Vick
Lumières : Adam Silverman
Décors et costumes : Paul Brown

Orchestre et Chœurs de l’Opéra national de Paris
Chef d'orchestre : Philippe Jordan
Chef des chœurs : José Luis Basso

Genièvre : Sophie Koch
Arthus : Thomas Hampson
Lancelot : Roberto Alagna
Mordred : Alexandre Duhamel
Lyonnel : Stanislas de Barbeyrac
Allan : François Lis
Merlin : Peter Sidhom
Un Laboureur : Cyrille Dubois
Un chevalier : Tiago Matos
Un écuyer : Ugo Rabec

 

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"La traviata" de Giuseppe Verdi à 03h15
 

Enregistré en juin 2014, à l’Opéra national de Paris.

Pour son deuxième opéra, Benoît Jacquot s'attaque au chef-d’œuvre de Verdi, d'après Alexandre Dumas. 
Après avoir monté en 2011 à Londres puis à Paris Werther de Massenet, le réalisateur des Adieux à la Reine poursuit la mise en scène d'opéra avec La Traviata présentée à Bastille.

Victime d'une distribution défaillante, l'œuvre s'est heurtée, lors de sa création, à l'incompréhension du public, dérouté par un drame romantique au caractère intimiste, privé de la distance héroïque traditionnelle et servi par un réalisme musical inaccoutumé. Mais, reconnue à sa juste valeur dès les représentations suivantes, La traviata est devenue au XXème siècle l'une des œuvres les plus jouées.  Elle fait partie, avec «Rigoletto» (1851) et «Il Trovatore»  (1853) de la « triade » qui a conféré à Verdi, de son vivant, un gloire internationale incontestée. 

Argument 

L’action se déroule à Paris et dans ses environs autour de 1850. Alfredo Germont,  jeune  homme  issu  d'une  bonne  famille  provençale,  tombe amoureux d’une courtisane en vue, Violetta Valéry, lors d’une soirée privée à Paris. Sincèrement amoureuse, Violetta abandonne son métier et se  donne sans réserve à Alfredo. Cependant, monsieur Germont, le père d'Alfredo, au nom de la respectabilité bourgeoise, obtient d'elle qu'elle rompe avec son fils. Violetta écrit alors une lettre de rupture à Alfredo sans dévoiler le motif réel de sa décision.  La maladie mortelle (la  tuberculose) dont  elle  était déjà  atteinte, reprend alors de plus belle. Un mois plus tard, Alfredo apprend de son père que Violetta n’a  jamais cessé de l’aimer, et  qu'elle a sacrifié son amour à la réputation de son amant. Saisi par le remords, il accourt son chevet, mais trop tard : épuisée par la maladie, Violetta meurt dans ses bras. 
 

Opéra en trois actes

Créé le 6 mars 1853 à la Fenice de Venise
Livret de Francesco Maria Piave
D’après le roman d’Alexandre Dumas fils « La dame aux camélias »

 

Mise en scène : Benoît Jacquot
Décors : Sylvain Chauvelot
Costumes : Christian Gasc
Lumières : André Diot
Chorégraphie : Philippe Giraudeau


Direction musicale : Francesco Ivan Ciampa
Orchestre et Chœur de l’Opéra national de Paris

Chef de chœur : Alessandro Di Stefano
 

Solistes :

Diana Damrau - Violetta Valéry
Anna Pennisi - Flora Bervoix
Cornelia Oncioiu - Annina
Francesco Demuro - Alfredo Germont
Ludovic Tézier - Giorgio Germont
Gabriele Mangione - Gastone
Fabio Previati - Il Barone Douphol
Igor Gnidii - Il Marchese d’Obigny
Nicolas Testé - Dottore Grenvil

 

 

 

"Le Roi Arthus" d’Ernest Chausson


Durée : 166'48’’


Année : 2015


Réalisation
François-René Martin


Production
CLC Productions


Direction de la culture 
Nicolas Auboyneau


Conseiller de programmes 
Brice Chappey

 

 

"La traviata" de Giuseppe Verdi

Durée : 145’20’’


Année : 2014


Réalisation
Benoit Jacquot et Louise Narboni


Production
Opéra national de Paris / Idéale audience / Mezzobody


Direction de la culture 
Nicolas Auboyneau


Conseiller de programmes 
Brice Chappey

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