La bière se fait mousser
LE DOC DU DIMANCHE

Tous les dimanches à 20h50

Dans les années 50, la bière artisanale s’est peu à peu raréfiée, au profit du grand boom de la bière industrielle... Mais depuis plusieurs années les brasseries artisanales réapparaissent. Et d’alcool populaire, la bière est devenue très tendance.
Créativité, brassage traditionnel, respect du terroir et utilisation des produits régionaux sont des principes qui attirent de plus en plus de consommateurs, séduits par un goût qu’ils redécouvrent.
Benoit vient d’ouvrir sa brasserie bio. A lui seul il produit 450 000 bouteilles par an ! Un succès pour ce défenseur du goût et du local.

Si la filière est viable, elle a encore du mal à être rentable pour ces nouveaux artisans du goût. Car là où une brasserie indépendante brasse des milliers d’hectolitres par an, les brasseries industrielles les comptent en millions.
C’est ainsi que Jasper, créateur d’une craft beer star de Londres, vient d’accepter de s’associer à AB in Bev, le leader mondial de la bière industrielle. Mais on ne brasse pas 100 000 hectolitres et 1 million d’hectolitres de la même manière. Et la brasserie industrielle n’a pas toujours la même approche du goût que nos artisans.
Des différences qui n’apparaissent malheureusement pas clairement sur l’étiquette. Car en tant qu’alcool la bière échappe à des règles strictes de transparence. Une exception soutenue par des lobbys puissants qui pressent nos parlementaires.

Alors comment nos artisans du goût peuvent-ils résister à la toute puissance industrielle ? Quels sont les enjeux pour le consommateur ?
Comment peut-il distinguer une vraie bière artisanale d’un produit industriel ?

Pris au milieu de ce combat de David contre Goliath, le consommateur en recherche de saveurs peut se méfier, car nos petites mousses ont bien souvent des étiquettes un peu trop trompeuses.

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