PATITIFA : Te Pu Fenua
Jeanne PECKETT-POUIRA et Benoit TARAHU

PATITIFA : "Te Pu Fenua, branche de vie"

Lundi 22 mars 2021 à 20h20
Sur Polynésie la 1ère

Ce soir, votre émission PATITIFA est consacrée au documentaire "Te Pu Fenua, branche de vie". Rendez-vous à 20h20, sur Polynésie la 1ère !

 

 

Lorsque l'on googlelise "placenta" ce ne sont pas mois de 318 000 résultats qui s'affichent. Le placenta nous donne de l'information sur l'histoire de l'enfant qui vient de naître, et aussi sur la mère qui vient d'accoucher et par extension ses origines. De par le monde, le placenta est considéré comme une continuité du bébé, qu'il faut honorée.

 

En Indonésie, le placenta est enterré par le père, après avoir été bien nettoyé. Si le rituel n'est pas bien fait, la maladie menace la mère et le bébé.

 

En Turquie, le placenta est considéré comme l'ami du bébé. Il est enterré sous un arbre, après été lavé et entouré d'un tissu. Certaines croyances concernent aussi le cordon ombilical. L'enterrer sur le terrain d'une mosquée fera de l'enfant un croyant dévoué.

 

En Chine, la placentophagie est une coutume de 2 000 ans d'histoire. Ce serait le 1er Empereur de la Chine unifiée, qui aurait proclamé à son peuple les bienfaits de manger le placenta. Gage de longévité et de santé, dans ce pays, la placentophagie est perçue comme la façon la plus raffinée d'honorer la naissance, en plus d'offrir une protection contre la dépression postnatale et d'assurer une bonne production de lait.

 

En Birmanie, en Thaïlande, au Laos et au sud de la Chine, le peuple Hmong, l'une des plus vieilles civilisations du monde, enterre le Pu Fenua à l'intérieur de la maison, où la naissance a eu lieu. Le placenta est perçu comme la connexion entre le monde vivant et le monde des esprits. Quand une personne meurt, son âme retourne au placenta, qui lui permet d'accéder au monde des esprits.  

 

En Transylvanie (Roumanie), une fois la famille terminée, le placenta est brûlé et le père boit les cendres pour devenir infertile. 

 

En Nouvelle-Zélande, le peuple Maori enterre le placenta sur la terre de ses ancêtres. Même aujourd'hui, le femmes Maori de l'ère moderne qui accouchent à l'hôpital, repartent avec leur placenta pour respecter cette tradition sacrée.

 

Ce dernier exemple nous renvoie, peuples du Pacifique, à nos traditions. En Polynésie, l'honneur au placenta et les rituels ont toujours cours. Quel est donc ce rôle que nous attribuons  au Pu Fenua ? Doit-on accoucher le bébé et le placenta sans couper le cordon ? Peut-on parler de la naissance du Pu Fenua lorsque l'on plante un arbre de vie sur le placenta ? Faut-il garder son placenta ? Autant de questions auxquelles ce documentaire tente de répondre.

 

 

Réalisation  Benoit TARAHU  •  Production  Polynésie la 1ère
 •  Écrit par  Jeanne PECKETT-POUIRA  •  Durée  52 minutes

 

Un documentaire à revoir en replay sur le site de Polynésie la 1ère

 

 

 

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