Les Aventuriers de l’Égypte antique
Lors d’une conférence de presse, le comédien Bruno Solo, la réalisatrice Sigrid Clément, la responsable du programme Caroline Behar et les producteurs Samuel Kissous et Fabrice Frank ont présenté Les Aventuriers de l’Égypte antique, une série documentaire où curiosité, rigueur et innovation se rencontrent pour offrir un récit inédit sur les premiers explorateurs de l’Égypte.
Retrouver l’élan des pionniers
Dès les premières minutes, l’équipe rappelle ses ambitions principales : « la redécouverte » et le décryptage de « comment nous avons appris tout ce que nous savons aujourd’hui ».
Plutôt que de se limiter à un « catalogue de connaissances », la série choisit de mettre en lumière les grandes figures de l’Égypte antique à travers le regard des premiers aventuriers du 19e siècle. « C’est un thème à la fois original et novateur, fondé sur une expertise approfondie, avec un accès privilégié aux meilleurs archéologues et à des sites encore inexplorés », indiquent les producteurs. De cette manière, la série documentaire devient « véritablement un hommage au talent et au courage de ces pionniers ».
Une nouvelle proposition
Caroline évoque le défi que représente aujourd’hui la diversité des programmes et la concurrence des « grandes machines » qui attirent massivement le public. Pour se distinguer, elle insiste sur l’importance « de rendre la proposition documentaire ludique, divertissante, généreuse, accessible. »
« Le pari que Caroline nous a lancé était de créer un grand spectacle familial capable de toucher le plus large public possible », explique Samuel. L’enjeu était alors d’imaginer « une grande série sur l’Égypte antique, visuellement excitant et d’une richesse de contenu comparable à celle d’un blockbuster américain, tout en restant dans les moyens du service public ».
Dans cet espoir de proposer un nouveau modèle d’apprentissage, Bruno précise que, plus qu’un simple documentaire, « c’est une personne qui les accompagne pour découvrir l’histoire autrement, de manière unique, divertissante et enrichissante ».
Un travail méticuleux
Derrière l’aspect épique de la production, se cache une exigence scientifique rigoureuse, car « tout repose sur des faits historiques », précise la réalisatrice. La démarche s’appuie sur « des textes sourcés et documentés, des archives, ainsi que sur des historiens compétents, qui maîtrisent pleinement leur sujet ».
« L’égyptologie, à l’origine, est aussi une spécialité française », soutient également Samuel. Cette approche garantit ainsi la fidélité du récit tout en offrant une perspective renouvelée sur « une discipline profondément liée à la France ».
Le visage de la série : Bruno Solo
Comédien et narrateur de la série, Bruno Solo explique s’être pleinement investi dans le projet en s’appropriant les textes afin d’apporter une nuance de « vibration ». « En tant qu’acteur, cela nous permet de raconter autrement que de manière uniquement scolaire », précise-t-il. Passionné par l’histoire, il confie également avoir vécu le tournage dans une « fascination et une sidération, un peu comme un enfant émerveillé ».
Un spectacle visuel moderne
La série se distingue également par son ambition visuelle : tournages en Égypte dans des lieux inédits, effets spéciaux et usage mesuré mais assumé de l’intelligence artificielle. « L’IA nous a permis de créer des effets visuels spectaculaires », expliquent les producteurs, tout en insistant sur la prudence adoptée dans l’utilisation de cet outil : « Nous veillons à respecter rigoureusement les faits et à n’utiliser que des sources d’images vérifiables. »
Une promesse d’inspiration et de partage
L’équipe profite de l’occasion pour remercier France Télévisions et exprimer son enthousiasme ainsi que sa satisfaction face aux résultats de cette collaboration : « Nous sommes très fiers de cette série », assurent-ils.
À leurs yeux, le projet s’inscrit pleinement dans la mission du service public : « Il s’agit d’instruire, de susciter la curiosité et d’inspirer. » Dans cette logique, l’équipe souhaite offrir à ceux qui ne peuvent se rendre sur place la possibilité de « découvrir ce récit et de se laisser transporter par de belles histoires ».
Bruno invite finalement à « se laisser guider par la découverte. Ressentir la même émotion qui animait ces premiers aventuriers à l’origine de l’égyptologie ».