Sans concession

Pour ce nouveau numéro, Sans Concession s’installe à Koné, au cœur de la Province Nord. Face à Nadeige Faivre, vice-présidente de la Province, six jeunes âgés de 16 à 30 ans prendront la parole sans détour. 

Cette semaine, Sans Concession prend la route du Nord et installe son plateau au campus de Baco, l’Université de la Nouvelle-Calédonie à Koné. Pour ce nouveau numéro, six jeunes âgés de 16 à 30 ans venus de différents horizons de la Province Nord feront face à Nadeige Faivre, vice-présidente de la Province Nord et membre du groupe UNI-Palika au Congrès de la Nouvelle-Calédonie.

Paroles libres

Dans un décor qui respire la jeunesse et l’énergie, l’échange promet d’être franc, direct et sans détour. Fidèle à l’esprit de l’émission, ce sont les jeunes qui mènent la danse : ce sont eux qui posent les questions, relancent, interpellent, débattent et, parfois, bousculent leurs interlocuteurs. Pas de langue de bois, pas de discours formatés, juste des interrogations sincères et des prises de parole libres.

Les problèmes d’une génération

Les thèmes abordés reflètent les préoccupations de toute une génération : l’emploi, la formation, les difficultés de mobilité, les inégalités territoriales, mais aussi les grandes questions institutionnelles qui traversent le pays. « Ce sont les jeunes qui tiennent une place prépondérante dans l’émission », rappelle Anne-Claire Lévêque, la journaliste et présentatrice. « Ce sont eux qui débattent, qui interrogent, qui interpellent, qui critiquent.»

Pour elle, Sans Concession est bien plus qu’une émission : c’est un espace d’expression citoyen essentiel. « Les jeunes représentent 50 % de la population, mais c’est la seule émission télévisée durant laquelle leur parole est totalement libre. Nous avons ici un vrai rôle de service public », souligne-t-elle.

Avec ce tournage délocalisé à Koné, NC la 1ère poursuit sa volonté d’aller au plus près du terrain, là où les jeunes vivent, étudient et construisent leur avenir. En donnant la parole à cette génération souvent jugée silencieuse, Sans Concession met en lumière ses doutes, ses ambitions et son regard sur la société calédonienne.