Communiqué de presse
Soirée Calédonienne

Dakata

Jeudi 30 octobre 2025 à 20h00
TELEVISION
Logo Nouvelle Calédonie la 1ère

Cas en hausse, hospitalisations en série, services sous tension… La leptospirose frappe fort cette année en Nouvelle-Calédonie. DAKATA se penche sur les raisons de cette flambée et sur les gestes à adopter pour éviter le pire.

Le magazine DAKATA, présenté par Kim Jandot, s’attaque ce mois-ci à un sujet de santé publique plus que jamais d’actualité : la leptospirose. Une maladie bactérienne en pleine recrudescence sur le territoire, qui inquiète sérieusement les autorités sanitaires et les chercheurs.

« C’est l’Institut Pasteur qui nous a contactés, car ils s’inquiètent énormément de la prévalence de la maladie », explique Kim Jandot. Pour mieux comprendre les causes de cette flambée et les moyens d’y faire face, l’émission réunira l’Institut Pasteur pour la partie recherche, le CHT pour la prise en charge des patients, et la DASS pour la prévention.

 

Une recrudescence alarmante

En début d’année, le nombre de cas confirmés de leptospirose en Nouvelle-Calédonie a plus que doublé, atteignant 128 malades début juillet. Parmi eux, 113 ont été hospitalisés, dont 77 en service de réanimation ou en soins intensifs. Des chiffres bien supérieurs aux moyennes habituelles observées sur le premier semestre (environ 91 cas en moyenne).

Cette situation s’explique par plusieurs facteurs, notamment les fortes précipitations qui ont favorisé la prolifération de la bactérie, mais aussi par des retards dans le diagnostic ou la mise en place du traitement antibiotique.

 

Une chaîne de soins sous tension

« Dans un contexte de tension sur les ressources en personnels soignants, il est essentiel de limiter les formes graves de la maladie en administrant rapidement un traitement antibiotique », rappelle la DASS.
La leptospirose, transmise à l’homme par contact avec l’urine d’animaux contaminés (rats, cochons, bétail, cervidés…), reste une infection redoutable. La bactérie peut survivre plusieurs semaines dans l’eau ou la boue, augmentant ainsi le risque de contamination, notamment après les épisodes de fortes pluies.

 

Des populations à risque

Les autorités sanitaires observent que la majorité des patients sont des hommes vivant en zone rurale, exposés à des milieux humides dans le cadre d’activités comme la chasse, la pêche, l’agriculture ou le jardinage.
L’exposition à l’eau stagnante est identifiée comme le principal facteur de risque.

Agir vite et se protéger

Les symptômes à surveiller sont connus : fièvre élevée, maux de tête, douleurs musculaires, fatigue intense. En cas d’apparition, il est impératif de consulter un médecin en signalant tout contact récent avec des eaux stagnantes ou des animaux.
Pris à temps, le traitement antibiotique est simple et efficace. Il permet de limiter la progression de la maladie et d’éviter l’hospitalisation.

Réalisation et production : NC la 1ère

Présentation : Kim Jandot

Durée : 60 minutes