
Dans l’ombre nous plonge au cœur d'un système dont le but ultime est la conquête du pouvoir. Un thriller intense qui explore les usages de la politique française, orchestré par l'auteur-réalisateur Pierre Schoeller.
Résumé
Paul Francoeur vient de remporter les primaires de son parti et démarre une campagne présidentielle qui promet d’être mouvementée. César Casalonga, son principal conseiller, doit esquiver les attaques des autres candidats et éteindre les rancœurs de sa propre famille politique. Lorsqu’une rumeur de fraude aux primaires menace d’affaiblir la candidature de son patron, César comprend qu’il va devoir mener le combat le plus difficile de sa vie.
Avec
Swann Arlaud (César Casalonga), Melvil Poupaud (Paul Francoeur), Karin Viard (Marie-France Trémeau), Evelyne Brochu (Marylin), Philippe Uchan (Le Major), Sofian Khammes (Texier), Baptiste Carrion-Weiss (Jérémy Caligny), Éric Paradisi (Démosthène), Maud Wyler (Leila Argument), Clara Antoons (Iris), Étienne Beydon (Benjamin Pinguet), Gautier Boxebeld (Mukki), Boris Terral (Senateur Pinguet), Muriel Combeau (Olympe) et Catherine Salée (La Walkyrie)
Thriller
6 x 52 min
Réalisation
Pierre Schoeller
Guillaume Senez
Production
Elzévir Films – Marie Masmonteil
Deuxième Ligne Films – Marie Dubas
Direction de la fiction française de France Télévisions
Anne Holmes
Emmanuel Garcia
2025
Résumé des épisodes
Épisode 1
Alors qu’il n’était pas favori, Paul Francoeur remporte de peu la primaire chargée de désigner le candidat de la droite pour la prochaine élection présidentielle. Le vote électronique, organisé par la société Droïde, a été brièvement perturbé par un bug informatique rapidement résolu. La campagne présidentielle démarre et les urgences s’accumulent : installer le QG, constituer les équipes et surtout restaurer l’unité avec Marie-France Trémeau, la rivale de Francoeur aux primaires, qui peine à digérer la défaite. César Casalonga, principal conseiller de Francoeur, est à la manœuvre jusqu’au moment où un coup de fil anonyme le prévient d’irrégularités survenues pendant le vote de la primaire. D’après son interlocuteur, l’équipe de Francoeur est assise sur une bombe… Lors du grand meeting d’investiture de Francoeur où il a réussi à faire venir Trémeau pour démontrer l’union de leur camp, César apprend que Pinguet, le dirigeant de la société Droïde qui a organisé le vote des primaires, est mort dans un accident de la route très suspect. César doit se rendre à l’évidence : un soupçon de fraude pèse sur la victoire aux primaires de son patron Paul Francoeur.
Épisode 2
Un coup de feu éclate dans un commissariat. L’agent de police Jennifer Bouchara vient de se tirer une balle dans la tête. Marylin, en charge de la communication de la campagne, alerte Francoeur : il faut réagir sans tarder pour ne pas se faire doubler par les autres candidats. Mais Francoeur refuse de réagir à chaud, sans élément de contexte. De son côté, César mène l’enquête sur la fraude présumée. Un rendez-vous discret avec un expert informatique le convainc que celle-ci est avérée. Francoeur s’assure auprès de sa garde rapprochée que personne n’est impliqué mais chacun note qu’il ne prend pas la peine d’affirmer qu’il n’a rien à voir avec l’affaire. Un soir, César est abordé par un homme qui se dit prêt à lui fournir les preuves de la fraude contre rémunération. Mais il n’a pas le temps d’en dire plus : deux hommes surgissent et s’en prennent violemment à lui. L’informateur de César disparaît dans la Seine. Quelques semaines plus tard, les ténors de la droite sont réunis pour la traditionnelle galette des rois lorsque César reçoit un appel du Canard enchaîné : Francoeur détiendrait une toile de Goya qu’il aurait dissimulée au fisc. César et Marylin tombent de leur chaise.
Épisode 3
Pour saboter les révélations du Canard, Marylin organise un entretien entre Francoeur et un journaliste du Figaro lors duquel le candidat affirme être victime de fausses rumeurs. Mais, peu après, Francoeur révèle à César qu’il est bien en possession d’une étude de Goya, qui appartient en réalité à sa fille, reçue en héritage de sa mère décédée. César n’est pas tranquille : c’est la première fois que son patron lui cache une vérité. Francœur s’apprête à faire une annonce importante au JT pour donner un nouveau souffle à sa campagne. Mais Bernard Janvier, le président en exercice, lui coupe l’herbe sous le pied en annonçant aux Français qu’une maladie grave l’empêche de briguer sa propre succession. C’est son dauphin, le redoutable ministre de l’intérieur Vital, qui sera l’adversaire de Francoeur. César apprend que le Major, le directeur de campagne de Francoeur, était en contact avec le noyé de la Seine, lequel avait été employé par Droïde pour superviser le vote électronique de la primaire. Le Major, sommé de s’expliquer, démontre qu’il ne connaissait pas le noyé de la Seine. Il révèle en revanche que Francoeur a insisté pour que Droïde organise le vote des primaires. Le soupçon sur l’implication de Francoeur dans la fraude se confirme. César doit en avoir le cœur net, lui seul peut obtenir des réponses du patron.
Épisode 4
Alors que la fraude est révélée par la presse, César doit faire face à une nouvelle déflagration : une perquisition médiatisée a lieu au QG de campagne de Francoeur. De son côté, Trémeau, la rivale défaite de Francoeur à la primaire, commence à recueillir les parrainages qui lui permettraient de se présenter à la place de Francoeur si la candidature de celui-ci venait à être désavouée. César ose affronter son patron qui nie toute responsabilité dans la fraude et lui demande de trouver le coupable pour le disculper une bonne fois pour toutes. Un corps est retrouvé par la police : c’est le noyé de la Seine qui avait cherché à alerter César sur la fraude. Il s’appelle Mukki. Caligny, le jeune responsable des réseaux sociaux de la campagne de Francoeur, identifie l’un des hommes qui a jeté Mukki dans la Seine. En parallèle, il découvre que le dernier votant avant le bug, un certain Cassius, a introduit dans le système informatique un virus permettant la fraude. Les barons du parti ne croient plus en la candidature Francoeur et, pour sauver sa peau, celui-ci décide de proposer un ticket à Trémeau : s’il est élu, il la nommera à Matignon. Alors même que Francoeur annonce cette décision au JT, César découvre que Francoeur a été en contact avec Cassius.
Épisode 5
Acculé, le Major avoue à César s’être rendu à un rendez-vous, code secret « Cassius », avant la primaire. Ce n’est pas Francoeur mais lui, le Major, qui a été en lien avec l’instigateur de la fraude : Pinguet, le directeur de Droïde. Pinguet lui a proposé de truquer le vote en faveur de Francoeur, ce que le Major a refusé. Francoeur est furieux d’apprendre qu’un membre de son équipe était au courant d’une possible fraude sans l’avoir mis au courant. Il faut maintenant découvrir qui a accepté la combine de Pinguet. Les Russes ? Vital, le principal concurrent de Francoeur ? Ou quiconque aurait eu intérêt à avoir Francoeur pour rival plutôt que la redoutable Trémeau ? C’est finalement Caligny qui, au fil de son enquête, trouve la réponse : la coupable, c’est Trémeau. César est sidéré : Trémeau a fraudé, mais pas suffisamment pour s’assurer la victoire. Depuis, elle joue habilement la victime et pousse son avantage. Francoeur et César décident de garder cette information secrète pour s’en servir lorsqu’elle leur sera utile. Lors du dernier meeting avant le second tour, Trémeau se montre excellente. Mais Francoeur, en misant sur l’émotion, fait se lever une foule subjuguée. Le patron, c’est bien lui.
Épisode 6
Après le premier tour, il ne reste que deux candidats en lice : Guillaume Vital qui sort en tête et Paul Francoeur. Francoeur doit rallier un maximum de soutiens politiques quitte à faire des concessions, et contenir Trémeau qui se comporte comme si elle avait gagné. Caligny récupère les preuves matérielles de la fraude, mais découvre du même coup que l’équipe de Vital les a également en sa possession. Trémeau monte au créneau : elle sait que Francoeur a découvert qu’elle avait fraudé, de même qu’elle sait que Vital est au courant. Si elle a été le poison, elle est désormais l’antidote : elle a la preuve que la maladie du président Janvier était connue depuis longtemps par Vital, qui s’en est servi pour scénariser sa propre candidature en misant tout sur l’émotion des Français. Quelques minutes avant le débat télévisé, César avertit l’équipe de Vital : si celui-ci attaque sur la fraude, Francoeur contre-attaquera sur la maladie de Janvier. Chacun tient l’autre. Le débat se cantonne finalement au plan politique. Le jour de l’élection, l’équipe de campagne comprend à mesure que les heures passent que Francoeur va devenir le prochain président de la République. Le patron a rendez-vous avec son destin. César a rendez-vous avec la mélancolie des lendemains.