Rendez-vous chez le psy

Capturer sans envahir. Montrer sans trahir.
Le dispositif technique repose sur un principe fondamental : la discrétion absolue. Les caméras sont intégrées au mobilier ou dissimulées de manière à ne pas interférer avec la relation thérapeutique. Le tournage est effectué en une seule prise, sans interruption.
Le montage, sobre et respectueux, ne cherche jamais à dramatiser ou simplifier. Aucun effet ne vient altérer la parole ou créer une narration artificielle.
Le résultat : une immersion brute, sincère, poignante.

Qui sont les thérapeutes ?

Des praticiens engagés. Des repères dans la tempête.
Les psychologues ayant accepté de participer à “Rendez-vous chez le psy” sont tous des professionnels diplômés, expérimentés, et toujours en exercice.
Ils ont été choisis pour leur éthique, leur écoute, et leur ouverture à ce projet inédit. Aucun d’eux n’a été briefé, dirigé, ou contraint dans sa pratique.
Leur rôle n’est pas de “jouer” à l’écran, mais de continuer à faire leur métier comme ils le feraient en l’absence de caméras. Leur posture reste celle de l’accompagnement, sans jamais se soucier du regard du public.

Mais Rendez-vous chez le psy va plus loin : entre certaines séquences, la parole leur est donnée. Ils nous expliquent ce qu’ils perçoivent, ce qu’ils cherchent à soutenir, comment ils accompagnent sans diriger. Ils partagent des clés de lecture, des éclairages sur le processus thérapeutique et le ressenti du patient. Sans jamais trahir la séance, ils permettent au spectateur d’en comprendre la profondeur sans la juger.

Et parce qu’un rendez-vous ne commence ni ne finit uniquement dans le cabinet, le programme capte aussi le ressenti des patients, avant et après la séance. Ce qu’ils redoutent, ce qu’ils espèrent, ce qu’ils en retiennent. Des fragments d’intime qui racontent une autre vérité : la thérapie est un chemin, pas une mise à nu.

Ce qu’on n’entend jamais. Ce qu’on ne montre nulle part.

Derrière chaque porte qui s’ouvre dans “Rendez-vous chez le psy”, il y a une personne. Avec ses blessures, ses doutes, ses silences et parfois ses renaissances.
Les patients qui ont choisi de témoigner sont des hommes, des femmes, des couples, jeunes ou âgés, de tous milieux. Leur point commun : avoir accepté que leur vérité soit montrée – sans jamais être utilisée. Ce qu’ils disent, ce qu’ils vivent, appartient à chacun de nous. Car chacun, un jour ou l’autre, peut se retrouver peut pousser la porte d’un cabinet…