
Communiqué de presse
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Polynésie La 1ère vous ouvre les portes du Heiva i Tahiti comme jamais auparavant
À l’occasion du Heiva i Tahiti, Polynésie La 1ère propose un dispositif inédit de capsules audiovisuelles, pensées pour faire rayonner cette fête culturelle majeure sous un jour nouveau. Heia PARAU, responsable du service patrimoine de Polynesie la 1ere a interviewé de nombreuses personnalités du Heiva, des témoignages qui nous plongent dans leurs souvenirs durant tout le mois de Juin.
Festival de l’âme polynésienne, le Heiva rassemble chaque année des milliers de spectateurs sur les sites emblématiques du Fenua : To’atā, le marae Arahurahu ou encore les arènes du Tu’aro Mā’ohi. Depuis les premières célébrations du Tiurai en 1881 jusqu’à sa transformation en Heiva i Tahiti en 1985, cet événement est devenu une référence incontournable, mêlant performances artistiques, sport traditionnel et transmission intergénérationnelle.
À travers des formats courts, rythmés et immersifs, Polynésie La 1ère met en lumière les visages, les voix et les savoir-faire qui incarnent le Heiva d’aujourd’hui. Témoignages exclusifs, regards de passionnés, instants de création… Ces capsules révèlent toute la richesse d’un patrimoine vivant, porté par des hommes et des femmes fiers de leurs cultures.
Ce dispositif original s’inscrit dans la mission de service public de Polynésie La 1ère : accompagner la valorisation du patrimoine local, tout en adoptant de nouveaux formats pour mieux toucher tous les publics, sur nos antennes comme sur nos plateformes numériques.
Les thématiques
Derrière les performances, il y a des mois de préparation, des sacrifices, une exigence de chaque instant. Cette série de capsules vous propose de découvrir l’envers du décor : le travail minutieux des costumiers, les réflexions des auteurs, la rigueur des chorégraphes, l’engagement des jeunes talents, la précision du jury, les attentes du public. Chaque témoignage, chaque regard croisé, est une invitation à mieux comprendre ce qui fait la richesse du Heiva : une culture vivante, en mouvement, exigeante et profondément ancrée.
À travers ces portraits et récits, entrez dans l’intimité du Heiva. Découvrez celles et ceux qui, dans l’ombre ou en pleine lumière, donnent vie à l’une des plus grandes célébrations culturelles du Pacifique.
La marche sur le feu ou le « Umu ti »
Cette cérémonie spectaculaire ouvre les festivités du Heiva. Instaurée il y a plus de 60 ans par le prêtre Raymond Graffe, elle rassemble aujourd’hui des milliers de personnes chaque année sur le site sacré du Marae Arahurahu.
• Interview du prêtre Raymond Graffe : retour sur l’origine de la cérémonie, sa symbolique ancestrale et sa résonance contemporaine, ponctué d’anecdotes marquantes.
Les sports traditionnels ou les Tu’aro Ma’ohi
Chaque année, plus de 700 athlètes venus de Tahiti et des îles se retrouvent pendant une semaine pour célébrer la force, l’agilité et l’endurance à travers des épreuves emblématiques : lever de pierre, lancer de javelot, grimper au cocotier ou encore la spectaculaire course des porteurs de fruits. Véritable temps fort du Heiva, ces compétitions ravivent l’esprit guerrier et communautaire des anciens, dans une ambiance de défi et de fierté culturelle.
• Interview d’Enoch Laughlin, organisateur des Tu’aro Ma’ohi : retour sur l’histoire de ces jeux, leur évolution au fil des décennies, les coulisses de l’organisation, les enjeux financiers et les anecdotes marquantes.
Le Heiva i To'ata.
To’ata, lieu mythique où résonnent les tambours et s’élèvent les voix, vibre chaque année au rythme du Heiva. Ce haut lieu de la culture polynésienne accueille plus de 30 000 spectateurs venus admirer l’excellence des chants et des danses traditionnels, portés par des troupes d’artistes passionnés et engagés.
Le jury
Composé d’experts reconnus – auteurs, orateurs, danseurs, musiciens et spécialistes des traditions – le jury du Heiva joue un rôle central dans la valorisation de l’art vivant polynésien. Pour mieux évaluer la profondeur et la qualité des prestations, ses membres rendent visite aux groupes à deux reprises avant le concours. Leur mission : distinguer le meilleur de la création artistique du fenua.
• Interview de Matani Kainuku, président du jury : genèse de son engagement, rôle au sein du jury, évolution de l’événement, souvenirs marquants, entre moments forts et défis.
• Interventions de Mama Iopa, ancienne présidente du jury, Poehei Temaiana, Teraimana Temarii et Jacky Bryant : regards croisés sur les enjeux culturels, l'exigence du jugement et les souvenirs les plus marquants.
• Les différents prix décernés : à insérer à la fin de l’itw pour valoriser les lauréats et l’excellence artistique.
Ce jury incarne la mémoire vivante et le regard exigeant qui consacrent, chaque année, les plus grands talents du Heiva i Tahiti.
Meilleur auteur
Le prix du meilleur auteur récompense l’originalité, la puissance narrative et la richesse des textes présentés lors du Heiva. Derrière chaque spectacle, il y a une plume, une vision, un message culturel à transmettre.
• Interview de Jacky Bryant, directeur d’école et plusieurs fois lauréat : il partage son regard sur l’évolution de la qualité des écrits, les attentes du jury et les exigences de la narration au Heiva.
• Interview de Mirose Paia, maître de conférences à l’UPF : son style d’écriture, son processus créatif, les critères de choix d’un groupe, le temps et la rigueur nécessaires pour composer un texte de concours.
• Focus sur la relève avec Yan Paa et Tamara Tuporo, jeunes auteurs engagés dans le ‘ori tahiti et les himene tumu, porteurs d’une nouvelle voix pour la tradition.
Meilleur Orero
Le Orero, art oratoire ancestral, demeure l’un des piliers du patrimoine culturel polynésien. Il exige maîtrise du verbe, mémoire et prestance.
• Interview de Minos, orero reconnu et primé : pourquoi il s’est tourné vers cette discipline, son parcours, ses plus belles expériences.
• Makau Foster, chorégraphe emblématique : elle partage sa vision de l’évolution du ‘ori tahiti, l’évolution des pas, des codes et des critères du Heiva depuis ses débuts.
• Tiare Trompette, chorégraphe anticonformiste, plusieurs fois primée : elle explique ses choix artistiques à contre-courant, sa vision de l’avenir du ‘ori tahiti, et livre quelques anecdotes.
• Paroles de la relève : Taero Jamet (Haavai), Tauhere Sanford (Atorora’i), jeunes chorégraphes prometteurs, porteurs de nouvelles énergies.
Meilleures compositions musicales
La musique est l’âme du Heiva, elle rythme les émotions et soutient la narration.
• Iriti, doyen des musiciens traditionnels : retour sur son parcours, l’évolution des compositions, et l’importance de la transmission.
• Poehei Temaiana, membre du jury : décryptage des critères d’évaluation pour les musiciens.
• Heimanu Tehahe : témoignage d’un compositeur sur les défis de création et les inspirations.
Meilleur costume traditionnel et végétal
Un costume est une œuvre d’art vivante : il sublime le mouvement et raconte une histoire.
• Interview d’Apetahi, costumière : conception, choix des matériaux, travail de recherche, contraintes logistiques et financières. L'envers du décor, souvent méconnu, d’un art fragile et exigeant.
Meilleur danseur et meilleure danseuse
Ils incarnent la grâce, la technique et l’émotion sur scène, après des mois de préparation intense.
• Aie Manuel, meilleure danseuse 2024 : motivations, préparation, appréhensions, modèles et inspiration.
• Marama Ariipeu, meilleur danseur 2023 : son parcours, son regard sur la compétition, ce qu’il retient de l’expérience.
• Focus sur les sacrifices : six mois de répétitions, rigueur quotidienne, engagement personnel, coût des costumes...
• Interview croisée avec une costumière (Apetahi) : pour souligner l’importance de l’artisanat dans la performance finale.
Meilleur groupe de chants
Le himene est l’écho de la mémoire collective. Ce prix célèbre les voix, la maîtrise des harmonies et la force de la tradition orale.
• Interview de Mama Iopa, professeure de chant au Conservatoire, figure emblématique : son expérience, les différents styles de himene, l’évolution des répertoires, anecdotes et transmission.
• Interview de Mike Teissier, jeune chef de groupe à Papara : pourquoi avoir choisi le chant, son évolution depuis ses débuts, l’adaptation aux nouvelles règles du Heiva.
Réactions du public
Le Heiva ne serait rien sans son public fidèle, fervent soutien des artistes.
• Micro-trottoirs :
– Parents et familles qui accompagnent les danseurs : émotions, fierté, souvenirs.
– Participants des concours de chants : préparation, pression, sensations avant le grand soir. (Archives à intégrer.)
Les photographes du Heiva
Gardien·nes de l’instant, ils capturent la magie du Heiva pour l’éternité.
• Interview de Magyari Teeva, fondateur du magazine Heiva : pourquoi créer un magazine dédié, les débuts, la logistique, les défis.
• Interview de Thierry Tching, photographe et preneur de son pour Polynésie La 1ère : qu’est-ce qu’un bon cliché du Heiva ? Les conditions de travail, les émotions à saisir, leurs meilleurs souvenirs en coulisses.