"Jeanne d'Arc, c'est moi"

Depuis 1429, Orléans fête Jeanne d’Arc pour remercier la jeune bergère lorraine qui a libéré la ville du joug anglais. En plus de cinq siècles, l’hommage n’a été annulé qu’à de très rares exceptions.

Aujourd’hui, le rituel des fêtes Johanniques exhale un parfum d’autrefois : messes, défilé militaire, danses folkloriques en costume, cortège de notables et d’élus saluant la foule. Pour les Orléanais, l'importance est de perpétuer le rite du rassemblement, le temps d’une célébration. Les fêtes de Jeanne d’Arc sont l’événement de l’année à Orléans, comme le souligne l’expression locale : « la moitié de la ville regarde l’autre défiler. »

A l’occasion de ces célébrations populaires, religieuses et militaires, la ville honore sa libératrice du XVe siècle, figurée par une lycéenne choisie parmi une quinzaine de candidates. Un rôle pris très au sérieux par la jeune fille qui se prépare en effectuant un pèlerinage et en s’imprégnant de la vie de ce personnage historique. 

Pour être sélectionnée, elle doit obligatoirement habiter la ville depuis plus de 10 ans, être catholique pratiquante et justifier d’engagements associatifs au service des autres. Mais qui sont ces femmes ? Que représente Jeanne d’Arc pour elles ? Comment voient-elles cette page de l’histoire ?

Dans ce documentaire, où plusieurs anciennes « Jeanne » racontent comment cette expérience a changé leur vie, vous découvrirez pourquoi Jeanne d’Arc aujourd’hui fait encore rêver des jeunes.

« Jeanne d’Arc, c’est moi » est aussi le récit de l’aventure particulière vécue par Raphaëlle Camphuis, choisie pour représenter la pucelle d’Orléans en 2020, dans le contexte extraordinaire de la crise du Covid-19. Le film recueillera également les témoignages des plus anciennes en remontant jusqu’en 1945, tout en revenant sur l’histoire de ces festivités.