Streetart

Festival La 1ère

STREET ART

** Graffiti et créativité : les Océaniens à l’honneur

Mise en lumière de l’art visuel et de la créativité d'artistes océaniens (Nouvelle-Calédonie et Polynésie française), dont le défi est de réaliser une fresque autour de la thématique des Jeux Olympiques et de la diversité culturelle des Outre-mer.

Du jeudi 30 mai au samedi 1er juin
La Placette
Accès libre

Avec Rival, Richard Barri et Vinie

Rival (Polynésie française)

Originaire de Faaone, Heiarii Metua aka Rival découvre le graffiti dès l’âge de 13 ans. Il commence d’abord à sketcher avec des copains autour d’une table, mais très vite le papier ne lui suffit plus. Il s’essaye alors au graff sur l’un des murs de son quartier à Faa’a Pamatai où il grandit auprès de sa mère. C’est le déclic et l’art du graffiti devient une passion qui ne le quittera plus. Son travail est remarqué lors du festival ONO’U 2016 et lui permet de se professionnaliser. Au-delà des très belles fresques d'inspiration polynésienne qu’il réalise dans un style réaliste alliant décors et tatouages, Rival décline aussi ses motifs sur différents supports tels que des soundbocks portables, des rames, des ukulélés ou des guitares.

Heiarii Metua
© DR

Richard Barri (Nouvelle-Calédonie/Polynésie)

Originaire de Nouvelle-Calédonie, Richard Barri est un artiste pluridisciplinaire installé à Tahiti depuis plus de vingt ans. Major de la promotion 2018 du Centre des métiers d’arts en spécialité gravure, il crée son entreprise de bijoux qui connaît un succès grandissant sur l'archipel. Mais l’appel de la peinture ne cesse de résonner chez cet artiste dans l’âme, curieux d’apprendre, d’approfondir ses techniques de peinture et de pouvoir partager son art dans l’espace public. Il aime les voyages et les belles rencontres qui en découlent. C’est d’ailleurs à l’occasion d’un tour du monde de plus de sept mois en 2018 qu’il fait d’enrichissantes connaissances artistiques dans le Pacifique notamment, qui le conforteront dans son choix de poursuivre sa carrière d’artiste et de vivre de sa passion.

Richard Barri
© DR

Vinie (Toulouse)

Née à Toulouse, Vinie dessine et peint depuis son enfance. Mais c’est au lycée qu’elle s’attaque aux murs, à sa rencontre avec le AH Crew en 2001. À cette période, elle ne peint que des lettrages. Les jams et autres fresques à thèmes la poussent à se diversifier vers la création de décors et personnages. Un poste de directrice artistique la mène à Paris en 2007. À son arrivée, elle se tourne intuitivement vers un travail figuratif plus personnel. Elle expose alors sur les murs de la capitale un personnage féminin reconnaissable à sa coiffure explosive, faite de tags, flops et dédicaces diverses, et s’efforce au maximum d’utiliser l’environnement, en particulier la végétation présente, pour réaliser ses œuvres. Aux côtés de son ami plasticien Anti, elle réalise ses premières sculptures en 2016 et 2019. Aujourd’hui, elle participe à des festivals internationaux d’art urbain et expose son personnage imaginaire dans le monde entier. Elle allie ainsi ses deux passions : peinture et voyage.

Vinie
© DR
Vinie 2
© DR

** Breaking

L’atelier animé par Nabjibe Said (Cie Kader Attou) débutera par une présentation du breaking à travers l’évolution de la culture hip-hop, puis se poursuivra par la pratique des figures caractéristiques de cette danse. Le breaking, originaire des rues de New York dans les années 1970, est une danse emblématique du hip-hop, fusionnant acrobaties, rythme et créativité. Son évolution est illustrée à travers un vocabulaire spécifique et des dates marquantes, du « top rock » qui se danse debout et introduit le mouvement au « footwork » qui se pratique au sol avec des figures complexes et rapides.

Samedi 1er juin
14h-17h
Studio Kader Attou
Sur inscription dans la mesure des places disponibles

Nabjibe Said, membre fondateur du groupe Original Rockerz et membre de Massilia Force, est un danseur formé par Karim Dehdouh. Il fait son expérience dans les battles, puis sur scène en intégrant le BNMnext. Apprenti du ballet national de Marseille en 2017, il y joue plusieurs pièces, Boléro, Prossimo et Non solo Medea des chorégraphes Émio Greco et Pieter Scholten. Il danse dans L’âge d’or d’Éric Minh Cuong et Picasso le Minotaure et ses muses de David Llari. Il crée la Cie Pour(suivre) avec la plasticienne Charlotte Morabin et la musicienne Christelle Canot. Il est aussi membre de la compagnie BDPC et danse dans La bête du Vaccarès. D’un point de vue pédagogique, il a donné des ateliers avec le Centre chorégraphique de Strasbourg et le Jeune Ballet Urbain de Marseille. Il danse dans le spectacle Prélude de la Cie Accrorap depuis 2022, pour laquelle il anime de nombreux ateliers de transmissions.

©J2MC
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